LA FIN DES TEMPS


LES PARALLELES


Chapitre V : L'APRES CANAAN.

1 - Shadrac, Méschac et Abed Nego dans la fournaise.

a) PREMIERE PHASE : le mal abonde.

b) DEUXIEME PHASE : la transition (l'épreuve)

c) TROISIEME PHASE : la grâce déborde.

1 -  Shadrac, Méschac et Abed Nego dans la fournaise.


Cette histoire est racontée dans le chapitre 3 du livre de Daniel. Elle suit la logique du livre de l'Apocalypse. D'abord le mal agit, cette étape allant jusqu'à la marque de la bête et donc la soumission du peuple. Elle est suivie par l'épreuve et se termine par l'abondance de la grâce. Plus clairement, satan agit, le peuple choisit son camp, et ensuite, Dieu agit.


a) PREMIERE PHASE : le mal abonde.

Les moments difficiles, non pas d'un point de vue personnel, mais plutôt en tant qu'époque, sont toujours régis par les mêmes règles, et Daniel nous en donne une vision assez claire.

  • Daniel 3.1-3 : Le roi Nebucadnetsar fit une statue d'or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone. Le roi Nebucadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, pour qu'ils se rendissent à la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar. Alors les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, s'assemblèrent pour la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar. Ils se placèrent devant la statue qu'avait élevée Nebucadnetsar.

Le passage de Daniel chapitre 3 relate une situation qui a son parallèle dans notre époque actuelle. On peut la retrouver en filigrane non seulement de ce qui se passe politiquement, mais également dans ces rassemblements dit 'chrétiens' qui ont vendu leur âme depuis bien trop longtemps.

La première partie du chapitre 3 parle de la main mise d'un gouvernement, celui de Nebucadnetsar, sur les figures d'autorité de son royaume.

On voit bien qu'il ne fait pas réunir le peuple de suite. D'abord il s'entoure des différents représentant auxquels le peuple pourrait s'identifier, c'est le sujet de ces trois premiers versets. Il sait que si le peuple entend un ordre qui pourrait le déstabiliser, il va regarder à celui auquel il prête une sagesse supérieure à la sienne pour analyser la demande qui lui est faite. Chaque individu doit comprendre qu'il n'aura personne vers qui se tourner, parce que tous se soumettent.

  • Daniel 3.4-6 : Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu'on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues ! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or qu'a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n'adorera pas sera jeté à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente.

La société babylonienne est intéressante. La Parole de Dieu nous parle souvent de cette ville/empire, et pour cause, leur organisation politique est très similaire à ce qui est en train d'être mis en place à notre époque. Cela consistait en un dirigeant suprême, qui recevait directement son autorité du dieu des Babyloniens. Il s'entourait d'une caste supérieure qui était essentiellement composée de représentants de la loi. Le royaume était un ensemble de territoires dirigés par des gouverneurs et des intendants qui rendaient compte au roi. De nos jours, l'exemple le plus proche est bien évidemment les USA, avec un gouvernement fédéral qui chapeaute les différents états dirigés par des gouverneurs. L'Europe en est un autre exemple, plus discret parce qu'en court de transformation.

À la vérité ces systèmes sont tous en court de transformation. Le but final étant de recréer le système politique qui régissait Babylone. Tout marche sur un système pyramidal. Les choses doivent être faites au niveau d'un pays, puis passer à un niveau plus large, sachant que la seule difficulté est le niveau du pays, parce qu'une fois que les principes de soumission sont admis, plus rien ne différencie l'échelle pays/continent/monde. La notion même de soumission est indépendante de la personne à laquelle on est soumis, en conséquence de quoi, une fois que les personnes sont devenues soumises, cela devient leur mode de fonctionnement. Si elles perdent leur dominant, elles ne recouvrent pas leur liberté, elles partent en recherche d'un nouveau dominant. Le soumis est soumis en lui-même, tout comme le rebelle est rebelle dans son essence.

Ce qu'il faut cerner de la société babylonienne, pour bien comprendre où nous allons en tant que civilisation, c'est qu'il n'y avait que deux possibilités. Soit vous faisiez partie de la caste dirigeante, sous l'autorité d'un homme, soit vous faisiez partie du peuple. Le peuple en question n'a rien à voir avec ce que nous comprenons quand nous entendons ce terme. En réalité, dans la société babylonienne, le peuple était constitué de toutes sortes d'origines. C'était la résultante d'une immigration de masse, suite logique des guerres babyloniennes. Le peuple était un melting pot sans réelle identité. Seule la volonté du roi comptait. En d'autres termes, de nos jours on parle du peuple de Babylone, mais en réalité, il y avait les dirigeants et les esclaves. Les esclaves n'avaient que la liberté d'obéir ou de mourir. C'est ce qui s'est passé lorsque Nébucadnetsar a convoqué le peuple devant la statue d'or. Il leur a présenté leur nouveau dieu, et celui qui refusait de le servir devait être mis à mort.

On constate de nos jours que dans presque tous les pays, le pouvoir se concentre dans les mains d'un seul dirigeant, mais que le peuple ne réagit pas. Il glisse rapidement vers un esclavage total. Tous ceux qui refusent de glisser dans la même direction sont conspués, mis au ban de la société, tués socialement, privés des droits les plus fondamentaux, sous le regard complaisant de ceux qui sont prosternés devant la forme que prend la statue d'or de Nébucadnetsar de nos jours. Une fois que le pouvoir sera concrètement dans les mains d'un dirigeant, il n'aura alors plus qu'à donner le pouvoir à qui il veut. Une fois que la soumission est installée dans le cœur d'un homme, son maître est interchangeable.

Le but de Nébucadnetsar était donc de réunir les figures d'autorité pour que le peuple sache qu'il n'a aucun recourt et qu'il doit, une fois de plus, accepter une nouvelle adoration, sous la forme d'une statue, mais cela pourrait être une dose de n'importe quoi d'autre.

  • Daniel 3.7 : C'est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, et de toutes sortes d'instruments de musique, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d'or qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.

A ce stade, Nébucadnetsar pense avoir gagné, il a imposé l'adoration de son image. On se rend compte alors que ça n'est pas lui qui réalise le refus de soumission de certains, mais quelques Chaldéens. En d'autres termes, des collabos. Chacun, dans sa soumission, devient le censeur et le délateur de son voisin.

  • Daniel 3.8-13 : À cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s'approchèrent et accusèrent les Juifs. Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : O roi, vis éternellement ! Tu as donné un ordre d'après lequel tous ceux qui entendraient le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, devraient se prosterner et adorer la statue d'or, et d'après lequel quiconque ne se prosternerait pas et n'adorerait pas serait jeté au milieu d'une fournaise ardente. Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l'intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et ils n'adorent point la statue d'or que tu as élevée. Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l'ordre qu'on amenât Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi.

On pourrait croire que Nébucadnetsar pourrait simplement tuer les récalcitrants, de la sorte, tout le monde serait soumis. Cependant, se soumettre est plus important qu'être soumis. Il ne peut pas accepter l'insoumission, elle pourrait servir d'exemple et devenir une graine de rébellion ultérieure. C'est pour cela qu'il ne fait pas trancher la tête à Shadrac, Méschac et Abed Nego, il tente de leur mettre la pression. Il commence par des menaces, essayant de leur faire peur pour qu'ils finissent par se soumettre.

  • Daniel 3.14-15 : Nebucadnetsar prit la parole et leur dit : Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée ? Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite ; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ?

Il faut bien garder à l'esprit que tout le monde est toujours présent, le roi doit soumettre les trois Hébreux, au risque d'être discrédité. J'imagine sans peine tout le peuple, ainsi que les hauts dignitaires, le regard tourné vers Nébucadnetsar, l'écoutant menacer Shadrac, Méschac et Abed Nego, puis tournant les regards vers les trois amis, persuadé qu'ils vont se soumettre. Devant la pression, il y a une totale absence de réaction. Ces trois sont serviteurs de Dieu, ils ne réagissent pas à la chair, et n'essayent même pas d'expliquer qui est leur Dieu.

  • Daniel 3.16-18 : Schadrac, Méschac et Abed Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée.

En substance, les trois Hébreux expliquent, devant tout le peuple, que les jugements du roi n'ont aucune prise sur eux, et qu'il ne pourra rien faire contre.


b) DEUXIEME PHASE : la transition (l'épreuve)

Evidemment, le roi qui est sous le regard de tous les dignitaires et de tout le peuple ne peut qu'exploser de colère. C'est le moment de l'épreuve. Tout ce qu'il a construit menace de s'effondrer à cause de trois personnes qui refusent de se soumettre. Aussi, au lieu de tenter une fois de plus de les soumettre, il n'y a plus qu'une solution. Le peuple doit comprendre les conséquences de l'insoumission. L'étape suivante est donc la mort, par la fournaise.

  • Daniel 3.19-20 : Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.

La vigueur des soldats dont on fait cas n'est pas en rapport avec leur condition physique. Ce sont des soldats Babyloniens, ils sont tous en pleine forme physique, et en sus, ils sont auprès du roi. Ce sont très certainement des troupes d'élites. Quand on nous précise quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée, on parle de leur implication personnelle. Ce sont des soldats totalement dévoués à la cause du roi, ils ont adhéré sans limite à sa mentalité. N'importe quel soldat pouvait attacher solidement les trois Hébreux, ce que le roi voulait absolument éviter, c'est de demander à des soldats moins dévoués de jeter Shadrac, Méschac et Abed Nego dans la fournaise, de peur que leur hésitation n'ajoute au refus de se prosterner qui vient d'avoir lieu. Il faut également prendre en compte que Shadrac Meschac et Abed Nego sont intendants de Babylone, ils ont autorité, entre autres, sur l'armée, ils ont le respect des troupes. C'est pour cela que le roi veut des soldats vigoureux, donc des soldats ayant prouvé leur zèle pour le roi.

  • Daniel 3.21-23 : Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente.

La sanction de la fournaise est une sanction 'normale' dans la Babylone d'alors. Par contre, la fournaise, dans le cas présent est chauffée sept fois plus, cela dénote un déploiement surdimensionné de ce qui est nécessaire pour venir à bout des trois hommes. Dans toutes les époques, lorsque ce type de changements survient, une attention toute particulière est déployé pour détruire les opposants. Le fait d'augmenter la température de la sorte est techniquement inutile. La température initiale a toujours été suffisante, mais le roi a peur. Il craint le Dieu des Hébreux, il craint les conséquences si, par malheur (pour lui), le Dieu des Hébreux venait à essayer de les aider.

N'oublions pas que les Babyloniens croient essentiellement en Marduk, mais ils ne nient pas l'existence des autres dieux, simplement ils ne les servent pas tous. Pour eux, il est parfaitement concevable que les Hébreux aient un dieu, ils considèrent simplement que leur dieu est supérieur.

Dans le doute, le roi ordonne de chauffer la fournaise sept fois plus, pour s'assurer que si leur dieu venait à les aider, personne n'y pourrait rien. La conséquence est inattendue, pour deux raisons différentes. La première des raisons est que le roi finit par être celui qui provoque la mort de ses partisans. La deuxième se trouve être le point suivant.


c) TROISIEME PHASE : la grâce déborde.

  • Daniel 3.24-25 : Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux.

Sitôt jetés dans le feu, les trois hommes deviennent quatre, les liens qui les retenaient captifs disparaissent, et ils se déplacent dans la fournaise sans que le feu n'ait la moindre prise sur eux. Le quatrième homme, de son côté a une apparence qui ne se contente pas de le distinguer physiquement, mais de visu, alors qu'ils sont tous les quatre dans une fournaise ardente, il est possible de le distinguer parmi le groupe. Dans cette immersion totale dans le feu, la vivacité de ce dernier, la lumière qui en ressort devrait être aveuglante. Si vous essayez de fixer du regard un simple feu de camp, vous vous retrouverez rapidement obligé de détourner les regards. Là, on parle d'une fournaise telle que des hommes sont morts simplement en s'en approchant. Pourtant, un des hommes se distingue dans le groupe, il est plus brillant que la fournaise et ressemble à un fils des dieux.

Le roi est bien obligé de prendre une décision, faire comme pharaon et s'endurcir, ou admettre ce qu'il voit.

  • Daniel 3.26 : Ensuite Nebucadnetsar s'approcha de l'entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit : Schadrac, Méschac et Abed Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez ! Et Schadrac, Méschac et Abed Nego sortirent du milieu du feu.

Nous sommes passés de : quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? (3.15) à serviteurs du Dieu suprême (3.26). Nébucadnetsar se rue vers l'entrée de la fournaise ardente, alors que des hommes viennent de mourir en s'en approchant. Ce qu'il vient de voir efface la peur de la mort, et il invite les trois Hébreux à sortir du milieu du feu. Il n'est plus fait mention du quatrième homme parmi ceux que voit le roi, même s'il fera mention de l'ange de Dieu deux versets plus tard.

Il ne faut pas comprendre ici que l'ange a libéré les trois Hébreux et qu'il est reparti. En réalité, ce messager n'est autre que Dieu lui-même, et il n'est pas venu spécifiquement pour les libérer. Au contraire, il a toujours été avec eux, mais il est révélé au travers du feu, moment où sa présence devient évidente pour tous. L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger (Psaumes 34.7).

Les trois hommes ont confessé son nom, et ils ont obtenu la délivrance.

  • Apocalypse 12.11 : Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

Parce qu'ils ont cru, l'épreuve n'en a pas été une. Vu de l'extérieur, ils ont vaincu à travers les flammes, mais dans le monde spirituel, ils ont vaincu lorsqu'ils ont préféré la crainte de Dieu à la crainte des hommes. Les flammes n'étaient plus une épreuve, ils n'ont rien souffert, pas une brûlure, leurs vêtements n'ont pas été touchés, et même leur corps ne portait pas l'odeur de la fumée. Non seulement leur témoignage a triomphé du monde, la chair n'a plus eu d'emprise sur eux, mais encore ils sont devenus un signe pour tous ceux qui étaient présents, soit tous les hauts dignitaires et le peuple de Babylone :

  • Daniel 3.27 : Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s'assemblèrent ; ils virent que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n'étaient point endommagés, et que l'odeur du feu ne les avait pas atteints.

Parce qu'ils n'ont pas douté, ils sont devenus une bénédiction pour tous les Hébreux qui à partir de là pouvaient adorer leur Dieu librement.

  • Daniel 3.28-30 : Nebucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu ! Voici maintenant l'ordre que je donne : tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui. Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed Nego, dans la province de Babylone.

Il en sera de même à la fin des temps, ceux qui ne se seront pas prosternés devant l'image de la bête, et donc qui passeront au travers du feu, acquerront le droit d'adorer leur Dieu dans les lieux célestes, pour l'éternité.