Dieu.
L'AMOUR DE DIEU
1 - Introduction, les caractères non nominaux de Dieu.
a) Dieu est immuable.
b) Dieu est omniprésent.
c) Dieu est omniscient.
d) Dieu est saint.
e) Dieu est miséricordieux & juste.
f) Dieu est bon.
g) Dieu est fidèle.
h) Dieu est bienveillant.
i) Dieu est esprit.
j) Dieu est invisible.
k) Dieu est ...
2 - Dieu est amour.
3 - Les yeux de Jésus.
4 - Plus généralement.
a) Qu'est-ce que l'amour ?
b) Les caractéristiques de l'amour.
c) L'amour en tant que commandement.
d) La promesse de Dieu concernant l'amour.
e) Les signes de l'amour et de son absence.
5 - Les signes de l'amour de Dieu pour nous.
a) Conduite ou rachat.
b) La malédiction devient bénédiction.
c) Le sacrifice de Jésus.
d) Enfants de Dieu.
e) Il corrige ceux qu'il aime.
f) La dette d'amour qui découle du sacrifice.
6 - Les signes de notre amour pour Dieu.
a) Croire que Jésus est la parole.
b) Nous gardons sa parole.
c) Récompenses de ceux qui ont et qui vivent l'amour.
- c.1) Epreuve.
- c.2) Punition.
- c.3) Le soleil dans sa force.
LES SEPT PROMESSES « À celui qui vaincra »
1 - Introduction, les caractères non nominaux de Dieu.
Dans le chapitre voué aux différentes façons dont Dieu se présente, nous avons vu les caractères qui y étaient afférents, nous allons ici rapidement voir ce que Dieu est, mais qui n'est pas clairement expliqué dans ces appellations nominales.
De par les alliances induites par la manière dont il s'est présenté au cours des siècles, nous savons de Dieu qu'Il est:
- ELOHIM, la pluralité de Dieu
- EL-ELION, Dieu est Très-haut
- EL-SCHADDAÏ, la toute puissance de Dieu
- EL-OLAM, Dieu est Eternel
- EL-GANNA, la jalousie de Dieu
- EL-HAI, Dieu est vivant
- YAHVE-JIRE, l'Eternel pourvoira
- YAHVE-RAPHA, l'Eternel qui te guérit
- YAHVE-NISSI, l'Eternel ma bannière
- YAHVE-SCHALOM, l'Eternel ma paix
- YAHVE-RAAH, l'Eternel mon berger
- YAHVE-TSIDKENU, l'Eternel notre justice
Néanmoins, en nous attachant à la parole, nous pouvons également affirmer certains autres traits de sa personnalité. Je vais, ci-après, rapidement y faire mention avant de n'étudier que le domaine qui nous intéresse réellement. C'est-à-dire l'Amour. Je ne déterminerai pas grand-chose quant aux différents traits de sa personnalité, en fait je me contenterai de montrer par différents versets la réalité de ce que j'avance. Nous constaterons par ailleurs que ces états de faits sont souvent des parties intégrantes des appellations précitées.
a) Dieu est immuable.
L'immuabilité de Dieu se retrouve dans toute sa personnalité, elle est garante de son amour éternel pour nous. Ce caractère est intrinsèquement inclus dans son nom de l'Eternel.
- Malachie 3.6 : Car je suis l'Éternel, je ne change pas; Et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés.
- Jacques 1.17 : toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.
b) Dieu est omniprésent.
Son omniprésence nous garantie une chose fabuleuse, quoiqu'il nous arrive, Il est forcement au courant, et sa main est forcement à proximité. Si ce caractère d'omniprésence fait peur, c'est forcément que nous avons quelque chose à cacher. Quoi que nous fassions, il le voit, quoi que nous puissions dire, il l'entend.
- Jérémie 23.24 : Quelqu'un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie? Dit l'Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? Dit l'Éternel.
- Matthieu 18.20 : Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
- 1 Rois 8.27 : Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir: combien moins cette maison que je t'ai bâtie!
- Actes 17.27 : il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous,
c) Dieu est omniscient.
À son omniprésence, nous devons ajouter son omniscience. Non seulement Il est constamment à nos côtés, connaissant chacune de nos actions, mais en plus de cela, il connaît chacune de nos pensées, et veut nettoyer tous ces domaines que nous parvenons avec peine à contrôler.
- 1 Jean 3.20 : car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
Si notre cœur nous condamne, Dieu ne le fait pas, cette promesse est extraordinaire. Il ne nous juge pas de la même manière que nous nous jugeons. Si Dieu « sait toutes choses », c'est pour une raison évidente, tout simplement parce qu'il a tout créé.
- 1 Samuel 2.3 : Ne parlez plus avec tant de hauteur ; Que l'arrogance ne sorte plus de votre bouche ; Car l'Éternel est un Dieu qui sait tout, et par lui sont pesées toutes les actions.
d) Dieu est saint.
Nous avons déjà vu son caractère de sainteté auparavant, aussi je n'en dirai rien d'autre que ces deux versets.
- Lévitique 19.2 : Parle à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et tu leur diras: Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu.
- 1 Samuel 2.2 : Nul n'est saint comme l'Éternel; Il n'y a point d'autre Dieu que toi; Il n'y a point de rocher comme notre Dieu.
e) Dieu est miséricordieux & juste.
Les caractères de miséricorde et de justice de Dieu ne sont pas sécables, c'est la raison pour laquelle je les ai unis ici. En effet, ils se retrouvent l'un dans l'autre. La miséricorde de Dieu s'exerce dans la justice, et sa justice s'exerce par miséricorde.
- Exode 34.6 : Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité,
- Exode 22.27 : car c'est sa seule couverture, c'est le vêtement dont il s'enveloppe le corps: dans quoi coucherait-il? S'il crie à moi, je l'entendrai, car je suis miséricordieux.
- Luc 6.36 : Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.
- 1 Jean 3.7 : Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste.
- Deutéronome 32.4 : Il est le rocher; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit.
f) Dieu est bon.
Nous savions de part la deuxième présentation de l'Eternel à Moïse qu'Il est un Dieu bon, aussi, je n'en dirai rien d'autre que ces deux versets.
- Esdras 3.11 : Ils chantaient, célébrant et louant l'Éternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l'Éternel, parce qu'on posait les fondements de la maison de l'Éternel.
- Marc 10.18 : Jésus lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul.
g) Dieu est fidèle.
Dieu est 'obligé' d'être fidèle. C'est une partie intégrante de sa personnalité. C'est pourquoi Dieu se renierait lui-même s'Il venait à ne pas respecter cette fidélité qui est en Lui.
- Deutéronome 32.4 : Il est le rocher; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justes ; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit.
h) Dieu est bienveillant.
L'Eternel veille sur chacun d'entre nous avec bienveillance. C'est l'un des caractères principaux de sa qualité de Père.
- Psaumes 145.9 : L'Éternel est bon envers tous, et ses compassions s'étendent sur toutes ses œuvres.
i) Dieu est esprit.
- Jean 4.24 : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
j) Dieu est invisible.
Dieu est invisible, c'est l'enseignement que nous donne la parole, pourtant, nous devons nous rendre à l'évidence, il peut rompre cette invisibilité selon son bon vouloir. Ne s'est-il pas présenté à différentes personnes à travers la parole ?
- Hébreux 11.27 : C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.
k) Dieu est ...
Malgré tous les domaines que nous avons pu voir, il est d'une troublante clarté que les attributs de Dieu sont encore nombreux, j'en ai mis quelques-uns en vrac ci-après, libre à vous de chercher les passages concernés et de vous abreuver :
Le seul vrai Dieu : Jean 17.3 / Le plus grand de tous les dieux : Exode 18.11 + 2 Chroniques 2.5 + Psaumes 95.3 + Psaumes 97.9 / Le Dieu des dieux : Psaumes 136.2 + Deutéronome 10.17 + Daniel 2.47 / Dieu de l'éternité : Genèse 21.33 + Esaïe 40.28 / Dieu est esprit : Jean 4.24 / Dieu des esprits : Nombres 16.22 / Dieu des esprits des prophètes : Apocalypse 22.6 / Dieu des esprits des justes : Hébreux 12.23 / Dieu est lumière : 1 Jean 1.5 / Dieu est Père des lumières : Jacques 1.17 / Personne ne l'a vu : Jean 1.18 / Personne ne peut le voir et vivre : Exode 33.29 / Dieu sait tout : 1 Samuel 2.3 / Sa science est parfaite : Job 37.16 / Dieu est un rocher : Psaumes 18.3 + Esaïe 26.4 / Dieu est roi : Psaumes 95.3 / Dieu est un roi éternel : Esaïe 33.22 / Dieu est le roi des nations : Jérémie 10.7 / Dieu est roi à perpétuité : Psaumes 10.16 / Dieu règne : Psaumes 96.10 + Psaumes 97.1 + Psaumes 99.1 / Dieu domine sur le règne des hommes : Daniel 5.21 / Dieu est le Seigneur des cieux : Daniel 5.23 / Dieu est le Seigneur des seigneurs : Deutéronome 10.17 / Dieu fait tout ce qu'Il veut : Psaumes 115.3 + Psaumes 135.6 / Tout lui est possible : Matthieu 19.26 + Marc 10.27 / Tout lui est possible sauf le mal : Jacques 1.13 / Sa majesté est redoutable : Job 37.22 + Daniel 9.5 / Dieu est un feu dévorant : Deutéronome 4.24 + Hébreux 12.29 / Dieu est un Dieu terrible : Psaumes 76.12 / Dieu est Dieu des vengeances : Psaumes 94.1 / Dieu est le grand Dieu : Jérémie 32.18 + Daniel 9.5 / Dieu est grand : 1 Chroniques 16.25 + 1 Chroniques 29.11 + Job 36.26 + Psaumes 145.3 / Dieu est plus grand que notre cœur : 1 Jean 3.20 / Dieu est le seul législateur : Esaïe 33.22 + Jacques 4.12 / Dieu est le rémunérateur : Hébreux 11.6 / Dieu seul peut pardonner : Marc 2.7 + Luc 5.21 / Dieu ne se lasse pas de pardonner : Esaïe 55.7 / Dieu est bon envers tous : Psaumes 145.9 / Dieu seul est bon : Luc 18.19 / Dieu a aimé le monde : Jean 3.16 / Dieu est compatissant : Exode 34.6 + 2 Chroniques 30.9 + Néhémie 9.31 + Psaumes 116.5 + Psaumes 145.8 + Jonas 4.2 / Dieu est créateur : 1 Pierre 4.19 / Dieu est fidèle : Psaumes 10.13 + 1 Pierre 4.19 / Dieu est juge : Psaumes 7.12 + Psaumes 75.8 + Esaïe 33.22 + Hébreux 12.23 / Dieu juge la terre : Psaumes 58.12 / Dieu est le juge de tous : Hébreux 12.23 / Dieu fait droit à chacun : Proverbes 29.26 / Dieu est juste : Psaumes 7.10 + Psaumes 116.5 / Dieu est juste dans toutes ses voies : Psaumes 145.17 / Dieu est juste dans tout ce qu'Il fait : Daniel 9.14 / Dieu est miséricordieux : Deutéronome 4.31 + Psaumes 24.5 + Psaumes 111.4 + Psaumes 116.5 + Daniel 9.5 / Sa miséricorde dure à toujours : Esdras 3.11 + Psaumes 136.1 / Dieu est un Dieu de paix : Hébreux 13.20 / Dieu est un protecteur : Psaumes 43.2 / Dieu est un bouclier : Proverbes 30.5 / Dieu est un refuge : Deutéronome 33.27 / Dieu est sage : Job 12.13 / Dieu est saint : Josué 24.19 + Psaumes 99.9 / Dieu ne prend point plaisir au mal : Psaumes 5.5 / Dieu sonde les cœurs : Psaumes 7.10 / Dieu révèle les secrets : Daniel 2.28 / Dieu est jaloux : Exode 20.5 + Exode 34.14 + Deutéronome 4.24 + Jérémie 24.19 / Dieu est un architecte : Hébreux 11.10 / Dieu est un constructeur : Hébreux 3.4 + Hébreux 11.10 / Dieu est un conseiller : Psaumes 16.7.
(Liste loin d'être exhaustive)
Il n'en reste apparemment plus qu'un qui n'ait pas été nommé, je passerai plus de temps sur ce dernier que sur les autres, pour une raison que vous comprendrez aisément.
2 - Dieu est amour.
Nous savons tous ce que représente l'amour dans la parole de Dieu. Si vous demandez un signe de l'amour de Dieu pour nous à un Chrétien, vous entendrez neuf fois sur dix « Dieu a tant aimé la monde qu'Il a donné son fils unique ... ». Évidemment, c'est une parole de vérité, mais personne ne niera que, malgré la connaissance de ce verset, nous restons dans un flou constant, ne parvenant pas réellement à nous convaincre de cet amour. J'ai eu ce problème pendant longtemps, et quoi que j'aie pu entendre, cela ne me satisfaisait pas. Je voulais comprendre ce qu'était l'amour, mais pas seulement avec ma tête, je voulais l'assimiler dans le plus profond de mon cœur et de mon âme.
L'amour de l'homme est un amour perverti, parfaitement infidèle, d'une incomparable laideur. Nous ne connaissons qu'un ersatz, un produit de remplacement auquel nous avons donné le même nom que ce qui vient de Dieu, et avec le temps, et a force d'efforts, nous avons réussi à nous persuader que ce que nous vivions en était.
C'est malheureusement faux.
Nous ne pouvons commencer à connaître l'amour que si Dieu nous le révèle. Rien de ce que vous avez pu apprendre humainement dans ce domaine ne mérite réellement de s'attarder dessus. En effet, l'amour humain est un sentiment, l'amour divin est Dieu lui-même, mais Dieu n'est pas un sentiment. Il serait bon, en réalité, que nous fassions changer le mot employé pour parler d'amour lorsque nous parlons d'un sentiment et non de ce qui vient de Dieu, cela nous éviterait de nous méprendre.
C'est pour éviter cette méprise que nous allons voir ce que nous dit la parole sur ce qu'est l'amour. Partant une fois de plus du fondement simple que « Ta Parole est la vérité », nous allons faire sortir des paroles inspirées par notre Seigneur, les bases de ce que nous devons impérativement connaître si nous voulons réellement commencer à grandir dans ce fabuleux domaine qu'est l'amour de notre Seigneur.
Pour
une simplicité de distinction, j'écrirai le mot amour de deux
manières, avec un a majuscule lorsqu'il s'agit de l'Amour de
Dieu, et un a minuscule lorsque je parlerai de celui qui nous est
propre.
3 - Les yeux de Jésus.
Notre Seigneur Jésus m'a fait la grâce de m'accueillir dans son ciel de gloire, et j'en ai conservé un souvenir qui ne me quitte pas, ainsi qu'une compréhension accrue de ce que je représentais pour lui, où plutôt de la manière dont il nous regardait. Ce n'était pas la première fois qu'Il me permettait de le rejoindre, mais cette fois-là a été différente. Les premières fois qu'Il m'avait admis en sa sainte présence, il me posait des questions, m'expliquait différentes choses, parfois anodines, mais, cette fois-là, nous n'avons pas discuté, même si nous le faisions à chaque fois.
Je l'ai regardé, et pour la première fois, j'ai plongé mon regard dans le sien.
Un court, très court, trop court instant plus tard, je me voyais forcé de détourner mon regard du sien, je ne pouvais plus supporter ce que je voyais. Humainement, nous sommes plus enclins à détourner nos regards de la laideur, de la tristesse ou de la souffrance. Mais là, les choses n'étaient plus les mêmes. Les règles étaient renversées. En un regard, Jésus venait de me montrer plus qu'il ne m'avait jamais fait voir dans sa Parole, et je ne sais pas si un jour je découvrirai plus en une fois que ce jour-là.
J'ai détourné mon regard parce que je venais de voir de l'Amour, un puits sans fond, plein d'un amour qui semblait ne pas avoir de fin. C'était tellement différent de ce que j'avais cru connaître.
Un Amour si grand que j'ai compris à quel point je n'en étais pas digne. Un Amour si grand que j'ai compris que je ne pouvais rien faire pour le mériter. Mais un Amour si grand que j'ai compris que je ne voulais pas vivre sans, qu'importe le prix, je ne voulais pas vivre sans. Et je ne conçois toujours pas de vivre sans ce que Jésus m'a permis, dans sa grande miséricorde, de contempler un court instant.
J'ai vu l'Amour ce jour-là, cet Amour que nous ne connaîtrons qu'une fois que nous serons réunis avec le Maître. Je sais que, pendant quelques instants, Dieu m'avait révélé la raison de l'existence de l'univers entier, mais je savais déjà, une demi-heure après mon retour, que j'étais en train d'oublier ce que j'avais vu.
C'est terrible de se dire que je suis trop misérable ne serait-ce que pour me rappeler de ce que j'ai vu en cet instant béni. Je sais que cela m'a donné la force nécessaire pour traverser les épreuves que l'Eternel a permises dans ma vie, mais je sais également une autre chose. Dans ce regard, j'avais vu plusieurs autres choses, mais je n'ai compris ce que cela signifiait que bien plus tard.
4 - Plus généralement.
a) Qu'est-ce que l'amour ?
Beaucoup voudraient que je m'étende sur ce sujet, mais je ne le ferai pas, une simple affirmation suffira, à vous de faire le nécessaire par la suite.
Il est écrit : Dieu est amour (1 Jean 4.8 : Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour).
Vous
vouliez savoir, vous savez, attachez-vous à connaître Dieu, et vous
trouverez ce qu'est réellement l'amour.
b) Les caractéristiques de l'amour.
À travers les siècles, nous voyons beaucoup de folie provoquée par amour, des trahisons, des aveuglements multiples, la raison nous en est donnée par Salomon.
- Proverbes 10.12 : La haine excite des querelles, mais l'amour couvre toutes les fautes.
Bien évidemment, cela ne justifie aucunement les débordements multiples auxquels nous avons assisté dans les siècles, mais nous voyons par là, que même l'amour des hommes, qui est un amour imparfait (et impur), répond à cette caractéristique de couverture. Par amour, nous oublions la notion de mal et parvenons à justifier l'injustifiable.
Lorsque la chose est transposée dans la sainte présence de Dieu, nous voyons alors la présence du pardon sincère et véritable.
Salomon oppose donc la haine et l'Amour, nous annonçant que « la haine excite les querelles », par conséquent, nous en déduisons que l'Amour les calmes. Par extension, nous voyons que les querelles excitent les divisions, la suite logique est que l'Amour fait disparaître les divisions. Ce qui nous amène a rapidement parler de l'unité dans l'amour.
- Matthieu 12.25 : Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister.
Si vous aimez votre frère, alors les différences ne peuvent vous diviser, par contre, si vous ne l'aimez pas, même les points communs ne parviendront pas à réellement vous rapprocher. Ca n'est pas la similitude de la pensée qui rapproche, ni sa différence qui éloigne, mais l'amour ou son absence.
Nous voyons que Dieu, par Jésus, s'annonce ouvertement contre les divisions. Dans son essence, Dieu ne supporte pas les divisions, mais le verset de Matthieu 12.25 précise spécifiquement que la division dont il parle se fait au sein d'un même royaume. Une division est toujours issue d'un jugement que nous exerçons à l'encontre de quelqu'un ou de quelque chose. Si ce jugement se fait selon les apparences, donc selon nos critères, il ne sera pas agréé, alors que s'il se fait selon la justice de Dieu, il est salutaire (Jean 7.24 : Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice). Si nous restons dans l'Amour les uns envers les autres, nous serons exempts de divisions, Dieu nous tiendra uni les uns aux autres, par son Esprit, pour l'honneur de son très saint nom, et rien, je dis bien : rien au monde, ne pourra dès lors nous séparer de l'Amour de Christ. Alors ce sera l'accomplissement de ce que Jésus annonçait : A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres (Jean 13.35).
N'oublions pas que toute la Parole de Dieu est basée sur le principe de la division, de la lumière et des ténèbres à la création, jusqu'au marquage des serviteurs de Dieu dans le livre de l'apocalypse.
c) L'amour en tant que commandement.
Le défaut de beaucoup d'entre nous est de prendre la parole de Dieu un peu à la légère. Nous ne comprenons pas le fait que la loi n'a pas été abolie, mais accomplie. Alors nous partons d'un principe simple, le nouveau testament ne doit pas être difficile a vivre. Nous pensons être entrés dans un stade d'existence plus aisé.
Nous ne comprenons pas que les choses sont exactement l'inverse. À partir de la grâce, nous sommes entrés dans un stade plus coriace de la révélation de Dieu. Avant, un adultère était quelqu'un qui était passé à l'acte, maintenant c'est quelqu'un qui en a eu l'intention.
Jean-Baptiste le disait déjà en son temps, « repentez-vous, le royaume de Dieu s'est approché (Matthieu 3.2, version Darby) ». Nous voyons cela d'un point de vue extérieur en nous disant qu'il s'adressait aux païens, à ceux qui n'avaient pas encore reconnu Jésus comme leur Sauveur et Maître, alors qu'en réalité il présentait un état de fait général.
Le royaume de Dieu s'approche tous les jours un peu plus, et les exigences vont en s'accroissant. Dans l'ancien testament, ne pas obéir signifiait souvent une mort instantanée ou un exil. Maintenant, sous la grâce, nous pensons avoir le choix parce que nous ne voyons pas des gens mourir instantanément de leur désobéissance et lorsque des personnes s'éloignent de coeur, elles continuent d'occuper les mêmes chaises. Mais la géhenne est réservée à ceux qui auront désobéi, que ce soit sous la loi ou la grâce. Ne croyez pas, sous prétexte que nous ne voyons pas de jugements immédiat, que l'Eternel ne voit pas les fautes. Il n'efface que celles que nous lui avons confiées et pour lesquelles nous lui avons demandé pardon, pour les autres, il faudra payer tôt ou tard.
- Ecclésiaste 8.6 : Car il y a pour toute chose un temps et un jugement.
Nous pensons, dans notre conception humaine et limitée des choses que la tristesse est une chose mauvaise, mais elle est en réalité le poids de l'Amour. Nous ne devons pas nous réfugier derrière le fait que Dieu, étant Tout-puissant, vit dans une joie continuelle. Tout au contraire, s'il est vrai qu'il y a de la joie dans le ciel pour une âme qui se repent (Luc 15.7), il y a également une énorme tristesse pour chaque faute que nous commettons.
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'Amour s'accompagne d'un lourd fardeau, aimer est une chose difficile, mais primordiale, ce que nous avons presque tous premièrement vu dans nos vies comme un choix n'en est plus un.
Nous avons eu le choix une fois dans notre vie, lorsque notre Seigneur nous a demandé si nous voulions le suivre, si, tout comme moi, vous avez dit « oui » ce jour-là, alors il est trop tard pour faire demi-tour.
Si le nouveau testament semble être mieux enrobé que l'ancien, la pilule reste la même à avaler. Nous devons nous rendre compte que nous sommes toujours en face d'obligations, pas de suggestions sans conséquences. Nous entendons souvent que le nouveau testament ne contient pas de commandement, mais l'Amour n'est pas une suggestion, Matthieu nous le présente comme un commandement, et il ne fait que retranscrire les mots de notre Seigneur Jésus. Dieu grave encore ses commandements, mais il le fait maintenant dans nos cœurs. Malheureusement, nous nous rendons compte que les choses restent souvent les mêmes, dans beaucoup de cas le Seigneur continue de graver sur de la pierre. Sur des cœurs de pierre. Alors choisissez votre camp.
- Matthieu 22.37-40 : Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38 C'est le premier et le plus grand commandement. 39 Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Une fois de plus, en quelques mots, Jésus exprime quelque chose que nous peinons depuis deux mille ans a réaliser. Pourtant, si nous regardons de plus près, nous constatons que ce « nouveau » commandement existait déjà dans l'ancien testament, en effet, en Deutéronome et Lévitique, Dieu nous avait déjà donné ces commandements. S'Il en est venu à les rappeler, je crois que nous pouvons aisément en arriver à un bien triste constat.
Triste, parce que c'est un constat d'échec, mais l'Eternel nous a donné une nouvelle chance de nous aimer les uns les autres. Aidés en cela par le sacrifice rédempteur de notre Seigneur Jésus, nous pouvons désormais parvenir au but de la vie sur terre, vivre l'Amour de Dieu.
- Deutéronome 30.6 : L'Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et le cœur de ta postérité, et tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives.
- Lévitique 19.18 : Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel.
Cette nouvelle chance qu'Il nous donne a modifié la base de ce double et unique amour que nous devons apprendre à vivre. Double parce qu'ayant deux cibles, notre Dieu et nos prochains, et unique parce que la Parole de Dieu précise que ces deux commandements sont identiques.
Cette précision concernant le caractère unique de ces deux commandements est importante à noter, parce qu'elle montre que, si nous ne nous aimons pas l'un l'autre, nous n'aimons pas Dieu. L'important par rapport à l'Amour est donc de comprendre que ce n'est pas un choix. Le choix réside dans le fait de suivre Dieu ou de ne pas le faire. Pour ce qui concerne l'Amour, cela devient une obligation dès que nous avons dit « oui » à Dieu.
S'aimer
l'un l'autre est un devoir, plus encore, c'est un commandement,
aussi, si nous concevons que nous ne devons pas tuer, nous devons
également concevoir que nous devons nous aimer.
d) La promesse de Dieu concernant l'amour.
Les signes de l'Amour de Dieu pour nous sont des promesses en soi, cependant, j'ai choisi ici d'isoler une promesse particulière, parce qu'elle contient une notion que nous devons de toute urgence assimiler, celle de la fidélité de l'Amour de Dieu.
Le prophète Esaïe nous a transmis cette promesse en ces termes.
- Esaïe 54.10 : Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l'Éternel, qui a compassion de toi.
Nous allons rapidement trouver un exemple de cette fidélité de l'Amour de Dieu pour nous, son peuple. Soulignons que la parole elle-même est un signe de fidélité, Il ne nous a jamais laissé seul. Voyons cependant un passage précis de la parole de Dieu pour illustrer ce que représente la fidélité de l'Amour de Dieu. Regardons tout d'abord le témoignage que Dieu rend à Israël lorsque Balak demande pour la deuxième fois à Balaam de maudire ce peuple.
- Nombres 23.21 : Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, il ne voit point d'injustice en Israël ; L'Éternel, son Dieu, est avec lui, il est son roi, l'objet de son allégresse.
Admettons que le témoignage rendu par Dieu est extraordinaire. Mais nous ne devons pas oublier qu'Israël est une image de l'église. Voyons autre chose qui, rattaché à ce passage, revêt une importance capitale, et ajoute une nouvelle dimension à notre compréhension de ces quelques lignes.
- Nombres 16.20-21 : Et l'Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit: Séparez-vous du milieu de cette assemblée, et je les consumerai en un seul instant. (révolte de Koré)
- Nombres 20.13 : Ce sont les eaux de Meriba, où les enfants d'Israël contestèrent avec l'Éternel, qui fut sanctifié en eux.
Mais, il y a également la révolte de Marie et d'Aaron contre Moïse, la perfidie d'Acan, les révoltes multiples du peuple face aux manques de nourritures, les dix témoins qui découragent Israël de s'emparer de Canaan, et de nombreuses autres rébellions de ce type. Mais la parole de l'Eternel reste certaine, et il est écrit en Nombres 23.21, que Dieu « n'a pas aperçu d'iniquité en Jacob ».
Comment ne pas reconnaître la fidélité d'un Dieu capable de pardonner tout cela, Il ira jusqu'au sacrifice rédempteur de son unique fils afin de nous redonner la vie. Ce qui compte, ce n'est pas notre vie en elle-même, mais notre cœur, notre attachement à notre Dieu, et, à travers toutes les révoltes d'Israël, son cœur est toujours revenu vers Dieu, alors le Roi des rois n'a pas trouvé d'iniquité. C'est pour cela que nous pouvons à nouveau écrire cette alliance, et la graver sur notre cœur :
- Esaïe 54.10 : Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi.
Si l'Eternel n'a pas trouvé d'injustice en Israël, c'est parce qu'il n'est pas charnel, il ne regarde pas à leurs très nombreuses rébellions, qui sont d'autant plus évidentes qu'elles sont clairement citées les unes après les autres. Il est le même Eternel qui dira de David qu'il était selon son coeur, alors que David était condamnable sous presque tous les angles, orgueil, meurtre, adultère ... . Pourtant le roi était selon le cœur de Dieu (1 Samuel 13.14*) (Actes 13.22**).
Ces affirmations concernant Israël et plus spécifiquement le roi David sont à la fois le cœur de l'Amour de Dieu et l'un des signes que la grâce de Dieu a toujours existé. L'Eternel ne regardait pas à leurs échecs, mais à leur volonté de ne plus les commettre. Au lieu de s'attacher à l'erreur concrète, il voit au-delà et cerne l'échec de quelqu'un qui essaye. Si l'homme s'attarde sur la partie qui concerne l'échec, l'Eternel s'attarde sur la volonté d'atteindre le but et la progression vers ce même but.
(* 1 Samuel 13.14 : et maintenant ton règne ne durera point. L'Éternel s'est choisi un homme selon son cœur, et l'Éternel l'a destiné à être le chef de son peuple, parce que tu n'as pas observé ce que l'Éternel t'avait commandé).
(** Actes 13.22 : puis, l'ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage: J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés).
e) Les signes de l'amour et de son absence.
Il convient, au stade où nous en sommes arrivés, de regarder ce que sont les signes de cet Amour dont nous parlons depuis quelques pages. Nous savons maintenant que l'amour est une conséquence de la présence de l'Esprit de Dieu en nous, et que l'Amour est Dieu, parce que Dieu est Esprit, nous savons également qu'il ne nous est pas demandé de bien vouloir nous aimer, mais que cela revêt, dans la bouche de Jésus, la forme d'une obligation, d'un commandement.
Ceci étant éclaircit, nous allons en quelques mots regarder un verset qui, à lui seul, nous permet de savoir où nous en sommes. Il ne comporte en aucun cas un caractère de condamnation, bien au contraire. Ce que nous n'avons pas, nous ne pouvons le recevoir qu'à une seule condition, reconnaître que nous en sommes démunis et que nous en avons besoin.
Cependant, en ce qui concerne les signes, nous allons séparer cela en trois parties distinctes, tout d'abord ce qu'est le signe de l'Amour, ensuite le signe de l'Amour de Dieu pour nous, et pour finir, les signes de notre Amour pour Lui. Dans l'immédiat, intéressons-nous à la manière dont nous pouvons reconnaître l'Amour, au signe qui ne trompe pas.
Comme vous devez vous en douter, lorsque nous parlons de l'Amour, il est difficile de ne pas citer Jean, le disciple que Jésus aimait. C'est dans sa première épitre qu'il nous donne cette définition parfaite qu'il serait bon de placer dans nos dictionnaires en lieux et place de celles que nous pouvons trouver actuellement:
- 1 Jean 4.7-10 : Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
Si Dieu avait eu plusieurs Fils avant que Jésus ne vienne sur terre, alors l'amour de Dieu se serait manifesté par le sacrifice de tout ses Fils. Parce que la chose importante à comprendre dans cette affirmation que Jésus était le « Fils unique », réside dans ce que Dieu nous a tout donné. C'est principalement cela que représente le fait qu'il soit son Unique.
Si Jésus était le troisième et dernier Fils de Dieu, Dieu nous aurait donné ses trois Fils en sacrifice pour le péché.
Le signe de l'Amour est justement de s'aimer sans limites (dans la sainteté de Dieu). L'Amour est une chose sainte, puisque nous avons vu que l'Amour est Dieu. Mais voyons les limites de l'Amour.
- 1 Jean 3.16 : Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Jean affirme premièrement, et forcément à raison, que nous n'avons connu l'Amour que pour une et une seul raison, le fait que Jésus nous ait donné sa vie. La conséquence de cela se trouvant dans le fait qu'en imitateurs parfaits du Christ, nous devons nous-même être prêt à laisser nos vies pour nos frères en Christ. Cette idée avait déjà été introduite par Jean dans l'évangile qui porte son nom,
- Jean 15.13 : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Soulignons qu'il est ici fait mention « de donner sa vie pour ses amis » et non pour ses frères. Nous devons, de part le verset suivant comprendre « frères » là où nous lisons « amis », puisque nous faisons face à une amitié divine dirigée vers les disciples de Jésus. Nous devons donc juger notre « niveau » d'Amour dans nos rapports entre frères, si vous en détestez un, même un seul sur des milliers, votre amour n'est pas celui de Dieu, pas intégralement celui de Dieu, il est gangrené.
Cependant, pour mieux comprendre cela, passons à la deuxième partie des signes, celle des signes de l'Amour de Dieu pour nous.
(NOTA : Il faut également savoir garder la tête froide et ne pas sombrer dans un amour fraternel presque contemplatif et dénué de raison. 'Aimer son frère' ne signifie pas obligatoirement 'avoir des atomes crochus' avec lui. Cela ne signifie aucunement une obligation de passer son temps avec lui, d'autant que le nombre rend de toute manière la chose impossible à accomplir envers tous. Prenons un exemple rendant la chose plus facile à comprendre. Si un frère a certaines passions, évidemment non condamnables, mais que vous n'en partagiez aucune, le côtoyer va devenir assez rapidement difficile, ses sujets de conversations seront inintéressants pour vous. Par contre, si vous l'aimez parce que c'est votre frère, bien que ne le côtoyant pas plus que cela, vous vous réjouirez pour lui de ce qu'il ait des passions et même il n'y aura aucun problème a simplement lui dire que vous ne les partagez pas. Ce sera une réaction potentiellement pleine d'amour venant de Dieu, par contre si vous en profitez pour vous plaindre de ses passions auprès d'autres frères et sœurs, vous êtes coupable, autant devant ce frère que devant Dieu).
5 - Les signes de l'amour de Dieu pour nous.
Le premier et meilleur signe de l'amour de Dieu c'est déjà qu'il nous ait créé, et qu'il continue de nous maintenir en vie. « Dieu nous aime » est une vérité aussi certaine que « Satan nous hait », nous ne pouvons en admettre un et refuser l'autre. Parce que la force de l'Amour de Dieu est aussi extrême que celle de la haine de Satan pour nous. Dans une vision des plus amusantes, Il m'avait montré pourquoi Satan s'en prenait constamment à nous, la raison est tellement simple que je n'y avais jamais pensé de cette manière, ce qui prouve bien qu'une âme d'enfant nous est nécessaire.
Satan exècre Jésus, s'il existe quelque-chose qu'il déteste au dessus de toute chose, c'est bien le Fils de Dieu.
Pourquoi ? Pour une raison très simple, Satan voulait la place de Dieu, il voulait régner, mais, sa rébellion a été écrasée par la volonté de notre Seigneur à qui appartient la toute-puissance au siècle des siècles. Finalement, notre Dieu tout-puissant a remis toute chose dans les mains de son héritier légitime, son Unique, Jésus, et Satan a vu tout ce qu'il désirait venir dans les mains d'un autre. Il sait très bien que la domination a été remise à Jésus pour l'éternité, il connaît la Bible, même si son orgueil le pousse encore et encore a essayer de prendre par la ruse ce qui lui a été refusé. Son problème réside dans ce qu'il a parfaitement conscience qu'il ne peut rien faire contre Jésus lui-même, alors il s'en prend à ce que Jésus aime le plus.
NOUS
C'est pour cela que Satan fera tout pour nous détruire, mais, tout comme Dieu a gardé sa main sur Job, Jésus nous a envoyé l'Esprit-Saint, non seulement pour être notre consolateur, mais aussi notre protecteur. Dieu nous garde jalousement, parce que son Esprit vit en nous. Si Dieu cessait de nous garder, ne serait-ce qu'un très court instant, les hordes de l'enfer se rueraient sur nous pour nous détruire presque instantanément, aussi, nous ne devrions pas omettre de remercier notre Dieu pour chaque souffle d'air dont il nous gratifie. Il serait cependant faux de prétendre que Dieu nous aime parce que son Esprit vit en nous, et ce, pour une raison des plus simples, par le fait que cela sous-entendrait que le sacrifice de la croix ne serait pas un sacrifice d'amour puisque l'Esprit de notre très saint Roi n'habitait pas encore en nous.
Il nous aime parce que dans notre imperfection, nous continuons de vouloir le connaître. Son Esprit nous aide, jour après jours, heure après heures, seconde après secondes à atteindre son cœur.
Voyons maintenant quelques conséquences, ou signes, de l'Amour de notre Dieu pour nous.
a) Conduite ou rachat.
- Deutéronome 7.8-9 : Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Éternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Égypte. 9 Sache donc que c'est l'Éternel, ton Dieu, qui est Dieu.
Il y a deux choses à voir dans ce court passage des écritures.
La situation est connue de tous, aussi, je ne m'étalerai pas dessus. L'Eternel parle de la sortie de l'Égypte et explique que c'est par Amour qu'il a fait une telle chose. Maintenant, quelles sont les deux choses que je vous annonçais ?
Premièrement, il nous est dit « L'Eternel vous a aimés et ... vous a fait sortir à main forte ». La signification de ce signe de l'Amour de Dieu est très simple. L'Amour de Dieu n'a pas de limite dans ce qu'il fera pour notre rachat. Dans l'exemple que j'ai utilisé, nous voyons tout de même que l'Eternel est allé, suite à l'endurcissement de Pharaon, jusqu'à faire périr tous les premiers nés que le sang de l'agneau ne protégeait pas. Par « L'Eternel vous a fait sortir », nous voyons que Dieu nous a conduit, nous conduit et nous conduira. Par « À main forte », nous voyons que Dieu a utilisé, utilise et utilisera même la force s'il estime cela nécessaire. La première partie du verset nous exprime quant à elle que Dieu a fait cela par Amour.
Deuxièmement, nous constatons que, si la première partie du passage s'adresse à un ensemble de personnes, la deuxième s'adresse à une seule personne à la fois. Nous devons comprendre par là que notre Dieu nous a tous aimés, qu'il nous a tous fait sortir à main forte, mais, maintenant, il s'adresse à chacun de nous séparément afin de nous montrer qu'il nous a individuellement racheté par le sacrifice de Jésus.
Une fois de plus, la première partie du passage nous exprime que Dieu a fait cela par Amour.
b) La malédiction devient bénédiction.
- Deutéronome 23.5 : Mais l'Éternel, ton Dieu, n'a point voulu écouter Balaam; et l'Éternel, ton Dieu, a changé pour toi la malédiction en bénédiction, parce que tu es aimé de l'Éternel, ton Dieu.
Nous avons vu que, alors que Balaam voulait maudire, Dieu a bénit. Pourtant, tout semblait faire croire que les raisons de maudire existaient de par le comportement d'Israël. Mais Dieu avait pardonné. Ici, Moïse nous donne la conséquence du pardon de Dieu. Par Amour, Dieu transformera la malédiction en bénédiction.
En passant, rappelons simplement qu'aucune malédiction ne peut nous atteindre sans cause (Proverbes 26.2 : Comme l'oiseau s'échappe, comme l'hirondelle s'envole, Ainsi la malédiction sans cause n'a point d'effet).
c) Le sacrifice de Jésus.
Maintenant, nous allons voir deux choses en une, nous ne nous attarderons pas dessus, pour une simple raison, celle que cette étude n'a pas pour but de décortiquer le sacrifice rédempteur de notre Seigneur.
- Jean 3.16 : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Nous devons cependant nous rendre compte que ce sacrifice n'est pas une fin en soi, mais un début. Il représente un exemple que nous devons suivre. Ce sacrifice est un début en ce qu'il établit le modèle de perfection auquel nous devons nous attacher. Si Jésus n'était pas allé jusqu'à la croix, nous n'aurions eu aucun modèle, et nous aurions continué d'errer. Mais, fort heureusement, Jésus est allé au bout de ce qu'il avait à accomplir, et il l'a fait parce qu'il nous aime.
d) Enfants de Dieu.
- 1 Jean 3.1 : Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.
Notre sensibilité n'est que très rarement la même, parce que nous vivons tous une révélation légèrement différente. Pour ma part, j'évolue presque constamment dans un rapport filial avec notre Seigneur. Celui que beaucoup appellent « Maître » ou « Seigneur » est également notre Père. Peu importe ce que j'ai pu entendre, nous devons savoir qu'il est notre Père, ce qui ne remet pas en cause sa totale souveraineté sur nos vies. Aussi, je suis particulièrement sensible à ce verset du premier livre de Jean. Il représente pour moi, avec le sacrifice de notre Seigneur Jésus, le signe primordial de l'Amour de Dieu pour nous.
De Dieu, il est devenu Père. Alors que nous n'étions que serviteur de Dieu, il était en droit de nous réprimander sévèrement dès que nous fautions, mais, à partir du moment où il a fait de nous ses enfants, Il savait que son propre comportement envers nous allait changer.
Attention, ne croyez pas qu'il passera sur nos fautes sans rien dire, une faute reste une faute, mais le rapport d'Amour est accentué, il nous aime, nous protège, nous couvre de son aile.
e) Il corrige ceux qu'il aime.
C'est la partie que peu aiment entendre. Mais l'Amour de Dieu est indissociable de la notion d'épreuve. Dans la vision mièvre de l'Amour de Dieu qui est communément partagée, le fait que nous soyons aimés signifie que Dieu fera tout pour que nous ne souffrions de rien. Ce détournement vient de ce que pour beaucoup, ils regardent la relation entre Dieu et nous comme une relation maritale, le mari faisant tout pour que son épouse soit toujours en sécurité. Mais c'est un détournement de la notion d'épouse, parce que nous ne la serons que lorsqu'il viendra nous chercher, en attendant, nous sommes appelés à la devenir et durant cette période, il fait ce qui est nécessaire pour que nous puissions l'être plus tard. Et cela peut inclure des épreuves de diverses natures, qu'il autorisera au gré de ce qu'il est nécessaire que nous apprenions, comme n'importe quel père le ferait avec son enfant. Il ne le privera pas de faire du vélo parce qu'en apprenant il va très certainement tomber.
Le livre de l'apocalypse met bien en avant ce principe, Jésus nous y disant : je reprends et je châtie tous ceux que j'aime (Apocalypse 3.19), mais l'ensemble de la Parole de Dieu a toujours présenté la relation avec Dieu de cette manière. Le roi David qu'on aime à présenter comme étant celui qui était selon le cœur de Dieu, nous disait :
- Psaumes 26.2 (de David) : Sonde-moi, Éternel! éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins et mon cœur;
- Psaumes 51.8 (de David) : Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.
Son propre fils affirmera également : Mieux vaut une réprimande ouverte qu'un amour caché (Proverbes 27.5 - Darby), et l'écrivain de l'épître aux Hébreux ajoutera sa pierre à l'édifice en ces termes :
- Hébreux 12.5-8 : Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; 6 Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. 7 Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas ? 8 Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.
Le redressement est un signe de son Amour, c'est celui qui ne considère pas suffisamment autrui qui le laisse baigner dans sa faute, celui pour qui il a de la valeur sera redressé.
f) La dette d'amour qui découle du sacrifice.
Comme je vous l'ai dit, ce sacrifice n'est pas une fin en soi, mais un commencement. Même si tout y a été accompli. Des obligations sont nées de ce moment. J'ai dit précédemment que nous devions maintenant devenir des imitateurs de Jésus, mais il existe autre chose : nous nous sommes lourdement endettés ce jour de Pâques où il a porté la sanction de nos fautes. Dieu nous a aimé le premier, maintenant, nous devons le lui rendre, et le partager les uns avec les autres. Mais, voyons ce qui nous permettra de savoir si oui ou non, nous l'aimons réellement.
6 - Les signes de notre amour pour Dieu.
Connaissant ce que sont quelques-uns des signes de son Amour pour nous, nous allons voir ce qu'est LE signe de notre Amour pour lui. Nous pourrions dire qu'il existe plusieurs signes de ce que nous ressentons pour lui. Il est vrai qu'en parcourant la parole, nous trouverions des dizaines de choses précises à faire si nous voulons vivre dans l'Amour de notre Seigneur. Mais je reste sur ce que j'ai dit, et je vais vous prouver que nous n'avons qu'une seule et unique chose à faire pour montrer notre Amour à Dieu.
a) Croire que Jésus est la parole.
- Jean 16.27 : car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu.
La première chose à comprendre pour assimiler la seule chose à faire pour montrer notre Amour de Dieu réside dans le fait de croire que Jésus est la parole de Dieu. La Bible nous le dit bien souvent, et nous l'avons vu à plusieurs reprises. Aussi, en passant, appuyons le fait que reconnaître Jésus en tant que Parole vivante de Dieu attire vers nous l'Amour de notre Père. Ce verset pointe le fait que nous soyons aimés du Père parce que nous avons aimé le Fils, mais cela ne nous permet pas de savoir si notre attachement à Dieu est sincère ou non.
Au-delà de ça, nous devons également comprendre que l'œuvre de Dieu c'est justement le fait de croire en Jésus (Jean 6.29 : Jésus leur répondit: L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé).
Maintenant, si nous reconnaissons cela, nous arrivons directement au point crucial du signe unique de notre Amour pour Dieu.
b) Nous gardons sa parole.
- Jean 14.23 : Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Vous dites aimer Dieu, Jean nous donne clairement la clef pour en être certain : est-ce que nous gardons réellement sa Parole ? La Parole de Dieu est une progression, il nous est demandé non pas d'être instantanément parfait, mais de tendre à le devenir. D'accepter les efforts demandés pour y parvenir. Mais cela pose un problème majeur, nous devons garder sa parole.
À notre honte, nous ne connaissons que très peu la Bible, ce n'est pas une condamnation en soi, mais cela en deviendra une si nous ne faisons rien contre, alors ouvrons-là et lisons-la.
Par « garder sa parole », Jean nous parle d'obéissance, pas de conservation méticuleuse sur de poussiéreuses étagères, alors attachez-vous à apprendre qui est votre époux. L'Église est fiancée depuis deux mille ans, et elle ne connaît toujours pas celui qui dans peu de temps va être son mari pour l'éternité. La Parole est comme une carte d'identité de Jésus, nous devons apprendre à le connaître, pour justement pouvoir le reconnaître lors de son retour. Jésus disait aux Juifs que s'ils avaient cru en Moïse, ils croiraient également en lui, justement parce qu'il parlait de lui*. Il ne faut pas croire que soudainement les choses changeraient. Ceux qui ne s'intéressent pas à la Parole de Dieu ne le reconnaîtront pas lorsqu'il reviendra, et ils ne seront pas reconnus de lui non plus.
(* Jean 5.46 : Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi).
Si nous ne nous approchons pas de lui, Il ne nous verra pas, et ne pourra pas non plus nous reconnaître lors de son retour. Apprenez qui Il est, vous ne pourrez que l'aimer davantage. En tant qu'être humain, nous préférons ne pas faire attention à certains de nos traits de caractères, parce que nous savons que nous sommes imparfaits, mais Jésus n'a aucun défaut, rien de ce qu'il est ne pourra nous décevoir, aussi, plus nous nous approcherons de Lui, plus il révélera sa perfection, et plus nous en viendrons à l'aimer. Aimer Dieu est un cercle vertueux dans lequel on est facilement entraîné, mais encore faut-il entrer dans cette boucle sans fin. Le seul moyen d'entrer c'est la parole. Jean le confirmera plus tard dans sa première épitre :
- 1 Jean 2.5 : Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui.
Il nous dit bien que l'Amour de Dieu est « véritablement » consommé. Ce qui signifie que dans le cas où nous ne garderions pas sa parole, nous pourrions avoir l'impression d'aimer Dieu, mais être en dehors de son plan pour nous. Le plus dangereux est effectivement de croire que nous aimons Dieu, cela risque de nous empêcher de nous rendre compte qu'il est impératif que nous grandissions dans ce domaine. Nous devons être des imitateurs de Christ, mais pour beaucoup, cela veut dire que nous devons ressusciter les morts, que nous devons chasser les démons, et un grand nombre d'autres choses de ce type. Mais tout ce qu'a fait Jésus, ce n'est rien d'autre que d'honorer son « Nouveau commandement » du nouveau testament, Il a vécu une vie d'Amour. C'est cela que veut dire être imitateur de Christ, aimer Dieu et nous aimer les uns les autres.
- 1 Jean 4.12 (version Darby) : Personne ne vit jamais Dieu; si nous nous aimons l'un l'autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous.
Le signe de notre Amour pour Dieu est donc très simple, obéir à sa parole.
Prenez un mari qui dit aimer sa femme, mais, dès qu'il pourrait passer du temps avec elle, il s'en va au bistrot le plus proche avec ses copains, ce couple sera-t-il heureux ? J'en doute sérieusement. La réalité est que non seulement il devrait lui consacrer son temps libre, mais en plus de cela, il devrait se ménager du temps pour être avec elle, et pas par obligation, mais par définition, parce qu'ils sont un. Avec Dieu les choses sont identiques, nous devons passer notre temps libre en sa présence, et nous ménager encore plus de temps en sa présence, sacrifier des choses que nous aimons mais qui ne sont pas pour Dieu afin de remplacer le temps que nous passions à les faire par du temps que nous passerons avec Dieu.
Personne
ne vous oblige à suivre Dieu, mais ne lui mentez pas, et ne vous
mentez pas à vous-même, suivre Dieu demande des efforts, s'attacher
à sa parole en est l'un des principaux.
c) Récompenses de ceux qui ont et qui vivent l'amour.
Si obtenir son Amour représente effectivement un effort, nous devons bien nous douter que cela comporte des promesses précises. Je vous rassure, elles sont nombreuses, certaines paraissent au premier abord négatives, ou peu plaisantes, mais elles ont toutes la même finalité, notre bonheur. Nous allons voir que sept promesses particulières de la parole sont des conséquences de l'Amour que nous aurons ou nous n'aurons pas laissé croître en nous.
Dans l'immédiat, intéressons-nous tout d'abord à trois autres conséquences de notre recherche de l'Amour divin.
c.1) Epreuve.
- Deutéronome 13.3 : tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme.
De faux enseignements ont longtemps existé dans nos églises, tendant à nous faire croire qu'une fois que nous appartenons à Christ, notre vie serait parfaite. Mais la Bible n'est pas du tout d'accord avec cela. La résultante de ces faux enseignements, c'est une église faible, mortellement blessée, une église mourante. Dans ce passage du Deutéronome, nous voyons que Dieu a préparé pour nous des épreuves afin de savoir si nous l'aimons. Nous ne pouvons donc pas nier que la vie ne sera pas rose tous les jours. Ce que Jésus nous promet c'est d'être à nos côtés et de nous aider. Nous n'aurions pas besoin de cette aide si nous n'avions pas de problème.
Un rapide parcourt de la Parole nous montre que tous les serviteurs du Très-haut ont subit de lourds préjudices. Que dire encore de ce passage de l'apocalypse où il nous est dit que le sang des martyrs crie vengeance. Si nous ne pouvons avoir de souffrance dans notre chrétienté, alors il ne peut pas exister de martyrs.
L'une des conséquences de notre poursuite de l'Amour est donc que nous serons testés par Dieu.
c.2) Punition.
- Hébreux 12.6 : Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
L'une des autres conséquences de cette recherche est que Dieu va nous redresser. Je disais précédemment que nous étions devenus des enfants de Dieu. Je disais également qu'en tant que Père, ses comportements envers nous avaient changés. Parmi ces changements se trouve le fait qu'il se doit désormais de nous discipliner. Mais c'est un signe évident de son Amour. Il sait que de toute manière, Il devra nous juger un jour, mais il ne veut pas avoir à le faire après notre passage sur cette terre, alors il le fait avant que nous ne quittions ce niveau d'existence, de telle sorte à ce que nous n'ayons pas à passer en jugement. C'est donc une fabuleuse bénédiction que de passer sur la sellette maintenant, cela nous évitera d'y passer plus tard.
Jérémie demande à Dieu de le corriger, mais non dans sa colère afin de ne pas être consumé (Jérémie 10.24 : Châtie-moi, ô Éternel! mais avec équité, Et non dans ta colère, de peur que tu ne m'anéantisses), nous devrions également faire cela avant que le jour de la colère de notre Dieu n'arrive, parce que le jugement est très proche ...
... et il commence par la maison de Dieu (1 Pierre 4.17 : Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu).
c.3) Le soleil dans sa force.
- Juges 5.31 : Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel! Ceux qui l'aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.
Enfin une promesse qui est la suite de notre marche avec Dieu. Elle est simple, ne dissimule pas grand-chose. Les mots qui la composent sont explicites. Ceux qui l'aiment sont comme le soleil dans sa force. C'est-à-dire, non seulement que personne ne peut leur faire face, mais également qu'ils sont vus de tous. Il n'est pas possible d'éviter ceux qui aiment Dieu, parce qu'ils deviennent la tête et non la queue.
Je suis pour ma part intimement persuadé que nous sommes indestructibles tant que Dieu à besoin de nous sur cette terre, et, lorsque notre tâche sera accomplie, Il nous rappellera à ses côtés. C'est cela la vie d'un disciple, nous sommes comme le soleil dans sa force. Christ est notre lumière, et nous sommes la lumière du monde.
Toute chose est une pierre supplémentaire dans le plan du Roi pour l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ.
Voilà les trois points, épreuves, punition et celle que nous venons de voir (récompense). Il nous reste alors à regarder ces sept promesses dont je vous parlais encore récemment. Ces sept promesses sont celles faites aux Églises dans le deuxième et le troisième chapitre de l'Apocalypse. Jésus nous a révélé que le sens de la loi avait toujours été de s'aimer les uns les autres et d'aimer premièrement Dieu. Dans le livre dit de l'Apocalypse, Jean nous parle des récompenses faites à celui qui vaincra. Donc, les récompenses des sept Églises sont des récompenses faites à ceux qui auront réellement vécu dans l'Amour de Dieu. Parce que le but est d'acquérir le véritable Amour pour notre Dieu.
Nous voyons dans ces promesses un fait intéressant, les vainqueurs de l'Église d'Ephèse mangeront de l'arbre de vie, mais ce sont les vainqueurs de l'Église de Laodicée qui s'assiéront sur le trône. Pourtant s'asseoir sur le trône sans vivre l'éternité n'a pas beaucoup d'intérêt. Cela atteste de ce que nous devons remporter les 7 victoires. Je ne ferai ici que rappeler les récompenses en elles-mêmes, vous trouverez le détail dans l'enseignement suivant : Les 7 églises.
1 - Les vainqueurs de l'Église d'EPHESE : Apocalypse 2.7 : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées. A celui qui vaincra, je lui donnerai de manger l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu ».
2 - Les vainqueurs de l'Église de SMYRNE : Apocalypse 2.11 : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n'aura point à souffrir de la seconde mort ».
3 - Les vainqueurs de l'Église de PERGAME : Apocalypse 2.17 : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit ».
4 - Aux vainqueurs de l'Église de THYATIRE : Apocalypse 2.26-28 : « Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu'à la fin, je lui donnerai autorité sur les nations; et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j'ai reçu de mon Père; et je lui donnerai l'étoile du matin ».
5 - Aux vainqueurs de l'Église de SARDES : Apocalypse 3.5 : « Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges ».
6 - Aux vainqueurs de l'Église de PHILADELPHIE : Apocalypse 3.12 : « Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors; et j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom ».
7 - Aux vainqueurs de l'Église de LAODICEE : Apocalypse 3.21 : « Celui qui vaincra, je lui donnerai de s'asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j'ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône ».
Et évidemment, nous nous quitterons sur la huitième et dernière promesse qui nous est donnée à la fin du livre de l'apocalypse :
Apocalypse 21.7 : Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.