Mon but ici est d'essayer de faire une lecture du premier chapitre du livre de la genèse en me dépouillant de toute idée préconçue. D'oublier les notions les plus fondamentales de notre savoir humain pour ne m'intéresser qu'à ce qui est écrit.

Précision : lorsque je parlerai de « planète terre » je parlerai de la planète, et lorsque je parlerai de « terre », je parlerai du sol.


1 - Le texte.

2 - Introduction, l'Alpha et l'Omega.

3 - Le premier verset de la Parole.

a) Dieu ne se démontre pas.

b) 1.1aAu commencement ... .

c) 1.1b : ...Dieu créa..., l'affirmation de la pluralité de Dieu.

d) 1.1c : ...Les cieux et la terre.

e) 1.1 : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

f) Elohim, la divinité des hommes.

g) Une traduction alternative.

4 - Le deuxième verset de la Parole.

a) 1.2a : La terre était informe et vide ... .

b) 1.2b : ... Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme ... .

c) 1.2c : ... L'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

5 - Jour 1 : la lumière.

a) La première création.

b) La première séparation.

c) Un message négligé.

d) Dieu nomme le jour et la nuit.

6 - Jour 2 : Le ciel.

a) La séparation des eaux.

b) Une séparation verticale.

c) La naissance du ciel.

7 - Jour 3 : Les continents et la végétation.

a) Les continents.

b) La végétation.

c) La fin du troisième jour.

8 - Les 3 premiers jours : parallèle.

9 - 4° jour : Les luminaires.

a) Les luminaires.

b) Une différence de taille.

c) Les étoiles.

d) Le 4° jour : parallèle.

10 - Jour 5 : les animaux marins et les oiseaux.

a) La première vie animale.

b) La première bénédiction.

c) Les anges.

d) Le 5° jour : parallèle.

11 - Jour 6 : les créatures terrestres.

a) Les animaux terrestres.

b) A l'image de Dieu.

c) La domination.

d) La bénédiction.

e) La nourriture.

f) Clôture.

g) Le 6° jour : parallèle.

12 - Notes sur les 6 jours.

a) Dieu nomme sa création.

b) Ce que Dieu semble ne pas avoir créé.

c) Dieu occulte la nuit.

d) Les parallèles.

13 - Conclusion.

1 - Le texte.


  • 1.1 : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
  • 1.2 : La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
  • 1.3 : Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
  • 1.4 : Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
  • 1.5 : Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
  • 1.6 : Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
  • 1.7 : Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
  • 1.8 : Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
  • 1.9 : Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
  • 1.10 : Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.11 : Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
  • 1.12 : La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.13 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
  • 1.14 : Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
  • 1.15 : et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
  • 1.16 : Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
  • 1.17 : Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
  • 1.18 : pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.19 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
  • 1.20 : Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
  • 1.21 : Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.22 : Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
  • 1.23 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
  • 1.24 : Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
  • 1.25 : Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.26 : Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
  • 1.27 : Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
  • 1.28 : Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
  • 1.29 : Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
  • 1.30 : Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
  • 1.31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

2 - Introduction, l'Alpha et l'Oméga.


Pour comprendre l'importance du premier chapitre du premier livre de la Parole de Dieu, il faut avoir une vision d'ensemble de cette même Parole.

Les sept jours de la création sont la révélation de Dieu à l'homme. Ils s'achèvent par la relation entre Dieu et l'homme dans le Jardin d'Eden. Ce Jardin avait cependant un problème, tout comme Adam était le premier homme charnel, le Jardin d'Eden est une version charnelle de la volonté de Dieu. L'homme Adam n'a pas fait le choix d'y entrer, il se retrouve à l'intérieur, en présence d'un choix qui n'est donc pas celui d'entrer où non, mais de rester où de sortir. Cela signifie que la source de sa tentation se trouve non pas à l'extérieur, mais à l'intérieur du Jardin, et prouve que le Jardin d'Eden n'avait pas vocation à accueillir l'homme indéfiniment.

Il finira bien évidement par chuter et se voir chasser de ce même Jardin d'Eden. La chute ne se limite pas à la faute commise dans le Jardin, elle va continuer après.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle ne s'arrêtera pas au déluge. N'oublions pas que sur les huit personnes qui furent sauvées, une seule était juste et que c'est la justice de cette personne qui est venue au secours des sept autres. Ce qui détermine la fin de la chute, ce n'est pas un acte, mais une situation, et cette situation est loin d'avoir lieu lors du déluge.

Suite à Noé, l'histoire continuera, jusqu'à Abraham, Isaac, puis Jacob, mais la chute ne sera toujours pas terminée. En réalité, la chute se terminera lors de l'esclavage en Egypte. Ce qui détermine la fin de la chute, c'est le moment où l'intégralité du peuple de Dieu, qui a été créé pour le servir lui seul, se retrouve à servir un homme. C'est à ce moment-là, alors que le peuple est en passe de devenir définitivement le serviteur de pharaon, que Dieu envoie son serviteur Moïse pour dire à cet homme : Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve (Exode 8.1). Que ce soit depuis Adam jusqu'à nous, les enfants de Dieu ont toujours été créés pour le servir, c'est la fonction première de ce que nous sommes. C'est la servitude à un autre maître qui a déterminé la fin de la chute, donc le moment où Dieu change la donne et permet l'impulsion qui va provoquer le relèvement du peuple.

L'impulsion en question, c'est le don de la loi. Dieu redonne les bases saines d'une relation avec lui. Le principe fondateur de la loi est de donner la limite extrême à partir de laquelle on n'est plus le peuple de Dieu. Elle ne peut pas sauver, mais agit comme un signal d'alarme pour dire à partir de quand nous savons que nous sommes perdus.

Une fois cette limite extérieure de camp de Dieu donnée, il va commencer à diriger le peuple vers le centre du camp, donc la présence de Dieu lui-même. La direction du centre, c'est la grâce, qui sera révélé par Jésus Christ, mais qui a toujours existé. La loi et la grâce sont indispensables, parce que la première nous dit quand nous sommes dans le camp de Dieu, et la deuxième nous en indique le centre. Bien que la grâce existait déjà dans l'ancienne alliance, le salut n'était pas en "accès libre", parce que la grâce permet le pardon, mais ne sauve pas en elle-même, c'est Jésus qui sauve, et si les prophètes d'alors avaient le Saint Esprit et la révélation des souffrances à venir de Jésus (1 Pierre 1 .10-11), le peuple ne pouvait pas l'avoir. La présence de la grâce est d'autant plus évidente lorsque l'on regarde la vie du roi David qui a survécu à toutes ses transgressions, mais également dans la vie du roi Achab, qui s'est humilié devant Dieu et a obtenu son secours.

Nous en arrivons donc à la première venue de Jésus qui est la révélation de la grâce à et pour tous.

On pourrait croire que je m'éloigne du thème de cet enseignement qui est le premier chapitre du livre de la Genèse, pourtant il n'en est rien. Après avoir chuté pendant environ 2500 ans, de la sortie du Jardin d'Eden au don de la loi, Dieu a orchestré la remontée, et la phase finale se trouve être l'époque que nous vivons. Lorsque Jésus était encore physiquement sur terre, il nous avait dit : lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi (Jean 14.3), et où dit-il qu'il nous a préparé une place ? Dans le paradis de Dieu (Apocalypse 2.7). Il se trouve que le mot 'paradis' se dit 'paradeisos' en grec, et signifie 'Jardin'.

Le premier chapitre de la genèse nous explique la création de l'homme et sa position dans le jardin d'Eden. Le livre de l'Apocalypse nous explique notre entrée dans le jardin de Dieu. Le premier jardin est le point de Départ d'un voyage qui nous amène dans le deuxième et dernier Jardin. La différence principale est que pour le deuxième et dernier Jardin, le choix de l'arbre se fait avant d'entrer, parce qu'à l'intérieur il n'y a que l'arbre de vie (Apocalypse 22.2) et nous y resterons pour toujours. Mais les choses ne s'arrêtent pas là, la maison de Dieu sera la première à être jugée, c'est le parallèle du septième jour, puis viendra le jugement des peuples qui ont refusé Dieu, c'est le sixième jour, puis les animaux et la nature seront jugés à leur tour, le ciel suivra. Toute chose que Dieu a créée sera jugée, tout à tour, jusqu'à ce que la lumière elle-même disparaisse de la terre, et alors, il ne restera plus que les hommes qui ont refusé Jésus, ainsi que les ténèbres et l'eau qui étaient là avant que Dieu ne commence à façonner la création. Ceux qui auront refusé les bénédictions de Dieu en seront simplement privés pour toujours, et le temps n'existant plus, ils seront pour toujours dans cet étang de feu (rien dans la parole ne nous dit que l'eau du commencement était froide, quant au feu, sans oxygène, il n'y a pas de flammes). L'étang est forcément une étendue aqueuse, la Parole nous parle donc bien d'une étendue d'eau brûlante.

Quant à nous, nous ferons éternellement un avec Jésus qui fera un avec le Père, et nous serons tous en Dieu et nous ne ferons plus qu'un avec lui. Le commencement et la fin ne feront alors plus qu'un, tout comme l'Alpha et l'Oméga.

Le premier chapitre de la genèse est fondamental dans la Parole de Dieu, parce qu'il est le premier des faits qui se répète en boucle jusqu'à la fin. Comprendre le commencement est une aide précieuse, voir indispensable, pour comprendre la fin.

  • Ecclésiaste 3.15 : Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.

3 - Le premier verset de la Parole.


  • Genèse 1.1 : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.


a) Dieu ne se démontre pas.

Beaucoup disent vouloir une démonstration de la puissance de Dieu, ils se mentent, en réalité ils veulent une démonstration de son existence. En effet, si on croit réellement en Lui, on ne doutera pas de ce qu'il nous annonce dans sa Parole, et donc de sa puissance. Ces gens se heurteront invariablement à un problème de taille, Dieu ne veut pas être « démontrable », parce que si l'on venait à le démontrer, la foi n'aurait plus aucune valeur. On pourrait dès lors se baser sur une évidence empirique (basée sur l'expérience) et non sur la foi.

Le signe premier de cet aspect de la personne de Dieu se retrouve dans l'envoi de Moise en Égypte pour délivrer le peuple de Dieu. Lorsque Moise demande à Dieu quoi répondre quand les descendants d'Israël demanderont qui l'a envoyé, Dieu répond : dis-lui que c'est celui qui est, voilà. Pas de preuve, rien d'autre qu'une évidence que l'on accepte ou refuse. Alors Moise qui se doute qu'on ne le croira pas, demande un peu plus et Dieu lui donne trois signes.

De nos jours, lorsque l'on regarde ces signes on se dit que c'était une preuve tangible, mais replacées dans leur contexte, ces trois signes ne représentent pas grand-chose. Pourquoi ? simplement parce que les magiciens d'Égypte pouvaient en faire de même. Une fois de plus, il n'y avait pas de preuve flagrante de l'existence de Dieu, même par les signes, seule la foi pouvait vraiment le faire comprendre.

Dès le début de la genèse on se retrouve face à une affirmation de ce type, montrant clairement que Dieu ne s'intéresse pas à la logique des hommes, il ne désire pas argumenter pour amener des preuves, ceux qui veulent croire croiront, les autres ne croiront de toute façon pas (quand bien même un mort ressusciterait devant eux nous dit la parole). Cette affirmation c'est simplement le tout premier verset.

  • Genèse 1.1 : Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.

Pas de preuves, pas d'argumentation, on croit ou on ne croit pas. De nos jours, les choses n'ont pas changé.

On cherche des signes pour être sûr que Dieu existe (et je ne parle pas des païens officiels), pourtant, ce n'est pas cela qui est utile. Un signe ne donne pas la foi. La foi vient de la parole de Dieu, pas des signes. En fait, les signes accompagnent la foi et pas l'inverse. Le problème est surtout qu'en croyant que tout doit être démontré, on finit par essayer de prouver l'existence de Dieu aux personnes qui nous entourent et cela ne crée que des querelles de mots, des discours stériles parce que non voulus ni demandés par Dieu.

Dieu ne se démontre pas, il se vit au jour le jour.


b) 1.1a : Au commencement.

Cela marque un point de départ, mais ce n'est pas le commencement de toute chose. C'est le commencement de cette partie de l'histoire de Dieu qui inclut l'homme. Un peu comme si on s'apprêtait à raconter une histoire et qu'on commençait son récit par « il était une fois ». L'histoire commence en réalité bien avant. Dans les proverbes, il nous est dit :

  • Proverbes 8.22-24 : L'Éternel m'a créée la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes. J'ai été établie depuis l'éternité, Dès le commencement, avant l'origine de la terre. Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes, Point de sources chargées d'eaux ;

Le passage est assez clair, et précise que la sagesse a été créée avant l'origine de la terre.

Le au commencement de genèse 1.1 n'est pas le même que le au commencement de Jean 1.1. Quand Jean nous dit : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle (Jean 1.1-3), il parle de la période où le Dieu unique devient le Dieu triple..

Avant la création de ce qui est charnel il y a eu la création de ce qui est spirituel. L'association des termes 'création' et 'spirituel' peut choquer, mais ça n'est qu'une question de sémantique. Avant que quoi que ce soit n'existe, il y avait Dieu, pas le Dieu trois en un que nous connaissons, un être unique. Cet être a eu envie d'avoir des adorateurs, et il les a eus immédiatement. Ces adorateurs, c'est nous. La notion de temps est ardue à comprendre. Beaucoup pensent y arriver, mais se heurtent assez rapidement à ses conséquences. Pour l'appréhender plus facilement, imaginez que, ayant un enfant, vous deviez lui préparer un biberon. Au moment où vous vous dites que vous devez lui en préparer un, vous ne listez pas toutes les étapes vous conduisant à être en possession de ce biberon prêt à l'emploi. Vous vous contentez de vous dire que vous devez en préparer un, et toutes les étapes nécessaires sont incluses dans cette pensée. Pour Dieu, il en va de même, mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées (Esaïe 55.8), et ce, autant en qualité qu'en quantité. Dieu n'est pas limité comme nous le sommes. Nos meilleurs joueurs d'échec anticipent plusieurs coups à l'avance, mais Dieu, à l'instant où il nous a voulu, a inclus dans sa pensée l'intégralité des évènements que nous considérons comme passés, présents et futurs. Simplement, aux yeux de Dieu, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour (2 Pierre 3.8), ce qui signifie que le temps n'existe pas. Le Dieu unique qui existait avant le Dieu trois en un, est le même que le Dieu unique qui existera à la fin. Jésus, le Père et le Saint-Esprit ne feront plus qu'un pour redevenir le Dieu unique, et l'intégralité de ce qui s'est passé entre le moment où le Dieu unique est devenu trois-en-un et le moment où le Dieu trois-en-un redevient le Dieu unique, est inclus dans la pensée de ce même Dieu lorsqu'il nous a voulu.

La notion de temps ne sert qu'à l'être humain qui, sans cette construction, ne parviendrait pas à comprendre la grandeur de Dieu. Nous sommes des êtres finis et nous avons besoin de ce genre d'artifices pour appréhender la perfection de sa création.

Ceci étant dit, la première chose qui s'est mise en place, lorsque le Dieu unique a décidé de nous avoir, c'est une version intermédiaire de lui-même. Il ne pouvait pas entrer en contact avec sa propre création sans la mettre en péril, alors il s'est fait Père, Fils et Saint-Esprit, afin de pouvoir se présenter à nous par étape. Une fois ces trois personnes en place, il s'est attaqué à la création de l'être humain.

La période où le Dieu unique a créé le Dieu trois en un est le 'au commencement' dont nous parle le livre des Proverbes. Le 'au commencement' de Genèse 1.1, de son côté, est la période qui commence juste après elle. C'est le commencement de la création de tout ce qui concerne la planète terre et ses habitants.


c) 1.1b : ...Dieu créa..., l'affirmation de la pluralité de Dieu.

Il est toujours possible de faire une lecture de la Parole de Dieu en cherchant le sens originel de chaque mot dans la langue d'origine. C'est fastidieux, très intéressant, mais pas forcément nécessaire. Dieu étant bon envers nous, il a fait en sorte que le sens profond de la Parole révèle le sens particulier de certains mots. Certains ministères s'attacheront à le faire, ça n'est pas mon cas. Pour autant, n'y voyez pas une quelconque condamnation de ma part, je prends plaisir de temps à autre à écouter des enseignements de ce type, ça n'est simplement pas mon appel. Nous sommes tous différents, mais avec le même but.

Dans le cas présent, nous voyons cela très clairement. Dans la langue originale, Dieu est écrit au pluriel, est-ce utile ? Non, pas vraiment ! Mais c'est intéressant. La pluralité de Dieu se retrouve partout dans sa Parole, la comprendre dans le premier verset n'est pas primordial, même si l'on peut considérer que les notions que Dieu a choisies de placer en tête de gondole ont une importance particulière. En effet, ce qui est intéressant c'est le fait de trouver cette marque de pluralité dans le premier chapitre de la genèse. Ce chapitre est l'impulsion initiale qui va se répéter en vaguelettes, encore et encore, jusqu'à la fin des temps.

Cependant, étant donné que j'ai soulevé ce point, je vais rapidement l'expliquer.

Dans le texte original, Dieu est écrit Elohim. Ça n'est pas qu'un pluriel, c'est bien plus que cela. Dieu se dit normalement El. Elohim représente en fait les « Dieux au-dessus des dieux » (traduction personnelle). Cependant, cela ne signifie pas pour autant que la vraie traduction soit : au commencement les Dieux créèrent. Le verbe créer, de son côté, est bien au singulier, ce qui indique que son sujet est au singulier. C'est une particularité que notre langue maîtrise très peu, pourtant il s'agit bien de cela. Un sujet au pluriel accompagné d'un verbe au singulier. Dieu est multiple, mais il agit comme s'il n'était qu'un.

Un autre point particulier se trouve dans le sens que l'on peut prêter aux trois premiers mots de la Parole de Dieu, et qui peut également apporter la vision d'un Dieu unique et triple. En Hébreux, les trois premiers mots sont 'Berechit bara Elohim' soit, littéralement 'Au commencement, créa Elohim'. On peut les comprendre de la façon suivante ;

  • Berechit = au commencement : l'Esprit est premier, c'est pour cela que la première chose se trouve être l'Esprit qui se mouvait au-dessus des eaux.
  • bara = créa : rien n'a été fait si ce n'est par Jésus qui est la Parole, l'évangile de Jean nous dit que toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle (Jean 1.3). Il est intéressant de noter que de nombreuses versions n'utilisent pas le mot 'parole' dans le passage de l'évangile de Jean, mais le mot 'verbe', parce que c'est effectivement la place que prend Jésus dans ces trois premiers mots de la Parole de Dieu.
  • Elohim = le Dieu des dieux : Dieu le Père n'est pas le Dieu unique, il n'en est qu'une des trois émanations. Comme je l'ai dit auparavant, la signification de ce terme est quelque chose qui se rapproche de 'le Dieu des dieux', et donc, comme nous le confirment Jésus (*) et Asaph (**) , 'le Dieu de ceux à qui la Parole est adressée'. Quoi qu'il en soit, ce troisième mot représente Dieu le Père.

Nous avons donc les trois premiers mots de la Parole de Dieu qui chacun représente une des trois personnes de Dieu, affirmation supplémentaire de sa pluralité.


(*) Jean 10.34 : Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?10.35Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,

(**) Psaume 82.6 : J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut.


d) 1.1c : ...Les cieux et la terre.

Quand on s'attache au reste de la Parole, on trouve ici une nouvelle marque de la pluralité de Dieu. On y trouve même la marque de la présence de trois personnes en Dieu. Jérémie nous dit :

  • Jérémie 10.12 : Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence.

Nous avons, dans cette version de Jérémie du commencement de la création, la présence des trois personnes de Dieu, l'Esprit Saint, Le Fils, et le Père.

  • La puissance = Dieu le Saint Esprit,
  • La sagesse = Dieu le Fils,
  • L'intelligence = Dieu le Père.

Pour ce qui est de la Sagesse, ça nous est confirmé tout au long du huitième chapitre du livre des proverbes qui traite de la sagesse et dresse un parallèle clair avec Jésus. Du côté de l'intelligence, c'est beaucoup plus cryptique. Nous avons cependant un verset de l'épître de Jacques qui nous le dit, de manière discrète il est vrai.

  • Jacques 3.13 : Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.

Ce que nous nous dit ce verset, c'est que si vous êtes sage et intelligent, en d'autres termes, si vous avez le Fils et le Père, alors la nature de vos oeuvres le démontrera. Cette démonstration devra s'établir par la détermination de celui qui les a conduits et au travers de la douceur de la sagesse qui sera en elles. Or, nous savons que toutes les oeuvres qui ont été faites du temps de Jésus n'ont pas été faites par Jésus, mais à travers lui, par le Père. Ca nous est révélé dans l'évangile de Jean : le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres (Jean 14.10b). Elles ont donc été conduites par le Père et sont arrivées dans le monde au travers de la douceur de la Sagesse (donc de Jésus).

Ce que nous dit Jacques dans ce verset est que si nous connaissons le Fils et le Père, alors les oeuvres que nous ferons seront de Dieu, elles manifesteront à la fois l'intelligence de Dieu, et la sagesse du Fils. S'il ne fait pas cas ici du Saint Esprit c'est parce que le Saint-Esprit est dissociable du Père et du Fils, alors que le Père et le Fils sont totalement indissociables. De nombreux passages nous rappellent que si nous avons l'un, nous avons l'autre, ou que si nous voyons l'un, nous voyons l'autre. C'est pour cela que celui qui nie le Fils, nie également le Père.


e) 1.1 : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

Durant toute Sa Parole, Dieu utilisera un procédé narratif particulier. Il dit une chose, et ensuite Il la détaille. Un peu comme s'Il se mettait à zoomer dessus pour nous révéler les rouages les plus cachés. C'est exactement ce qu'Il fait avec ce verset. À chaque fois que Dieu crée quelque chose, Il parle. C'est par la Parole que les choses se font, mais ici Il ne parle pas. C'est simplement parce qu'il n'est pas question ici de parler de quelque chose de précis. Il nous dit simplement qu'Il a fait les cieux et la terre, et ensuite seulement Il détaillera et nous expliquera chronologiquement comment Il en est arrivé à être en situation de dire ce premier verset.


f) Elohim, la divinité des hommes.

Comme je l'ai dit plus haut, « Elohim » ne signifie pas Dieu, le mot qui signifie Dieu c'est « El ». « Elohim » c'est « l'entité au-dessus des entités équivalentes ». Par exemple, si ce passage parlait d'un ange, ce serait « l'ange au-dessus des autres anges ». Dans le cas de ce verset, « Elohim » est utilisé avec une majuscule, pour signifier que l'on parle du « Dieu qui est au-dessus des dieux ».

Mais de quels dieux cela parle-t-il ?

Le livre des actes nous donne le premier élément de compréhension de ce que Dieu est en train de nous dire ici : vous voyez et entendez que, non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l'Asie, ce Paul a persuadé et détourné une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d'homme ne sont pas des dieux (Actes 19.26). Les dieux des hommes ne sont pas des dieux, ils n'existent que par l'homme, ils sont sa création et lui sont soumis. Quand Dieu se présente comme le dieu des dieux, il n'est pas en train de nous parler d'être au-dessus des Baals ou des Astartés, il parle de quelque chose de bien différent.

Sa Parole est destinée à ses enfants, et quand il se présente de la sorte, il ne fait rien d'autre que poser la hiérarchie à venir. Il se présente alors qu'il commence la création de la vie. Son but a toujours été de nous créer, et chaque chose qu'il a faite avant nous n'avait qu'un seul but, mettre en place ce qui était nécessaire pour que nous puissions être formés dans un environnement viable. C'est également dans cette optique que Dieu s'est présenté comme le Dieu au-dessus des dieux. Il ne parlait pas des Astartés (et autres) parce qu'ils n'existaient pas, ce sont les hommes qui les ont créés. Il parlait de nous.

Asaph nous donnait l'interprétation de cette présentation de Dieu dans le psaume 82 : J'avais dit : Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque (Psaume 82.6). Ce verset résume la création de l'homme et sa chute. La première partie nous résume ce que Dieu voulait que nous soyons, la deuxième nous donne la conséquence de la chute. Jésus quant à lui nous confirme cela dans l'évangile de Jean : Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie (Jean 10.34-35).

L'écriture ne peut être anéantie nous dit Jésus, donc nous qui avons cru, sommes des dieux. Quand bien même les hommes voudraient que nous soyons esclaves, nous sommes des dieux. C'est pour cela que la première chose que Dieu a faite concernant l'homme, c'est de lui donner la domination sur la création (ciel et eaux exclus). Il a fait de nous les dieux de ce monde, avec le Dieu unique à notre tête. Satan nous a fait nous éloigner de Dieu, ce faisant, nous avons déposé notre autorité à terre, et il a pu prendre possession de ce monde en en devenant le nouveau dieu. Il n'a cependant pas pu utiliser notre autorité parce que toute autorité vient de Dieu, comme Jésus se plaisait à le rappeler à Pilate (dans Jean 19.11 le mot 'puissance' est en fait le mot 'autorité'), et satan ne peut pas y toucher, il ne peut utiliser que sa puissance.

Mais, bien que nous nous en soyons dépouillé, en Christ, l'autorité nous appartient toujours, comme je viens de le rappeler, L'écriture ne peut être anéantie. Quand Dieu donne, il donne. Si Satan s'est emparé de notre autorité, ce n'est pas en la prenant, c'est en nous faisant croire que nous ne l'avions plus. Dès lors que personne ne l'utilise, il peut le faire. Par contre, il ne peut pas nous empêcher de la reprendre. Si vous voulez la récupérer, tout ce que vous avez à faire, c'est de comprendre que vous l'avez toujours eue. Vous l'avez depuis le premier verset de la Parole de Dieu, et L'écriture ne peut être anéantie.

Elohim signifie donc 'le Dieu des dieux', et il s'est présenté de la sorte alors qu'aucun dieu n'existait, parce que ce sont les hommes qui se les créent, et l'homme n'existait pas encore. Si Dieu s'est présenté de cette manière c'est pour nous inviter à comprendre dans les trois premiers mots de la Parole qu'il était le Père de ceux qui lui appartiennent et qu'il s'apprêtait à créer.

  • Psaume 82.6 : J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut.


g) Une traduction alternative.

Il existe une particularité linguistique dans le premier verset qui permet d'émettre un doute dans la traduction que nous lui connaissons actuellement. Elle tient dans les trois premiers mots. Berechit bara Elohim ... .  Comme je l'ai dit, les 'spécialistes' affirment que le fait que le verbe (bara) soit au singulier et que 'Elohim' soit au pluriel serait volontaire. Pourtant, la position du mot 'Elohim' dans la phrase est particulière. Ca n'est pas celle d'un sujet, mais celle d'un complément. En réalité, le mot 'Elohim' a la même position que les mots 'ciel' et 'terre'.

Le problème essentiel est que ceux qui ont été les garants de la conservation des écrits avait un parti pris assez clair, et il est facilement concevable qu'ils aient préféré occulter la conséquence directe d'une telle évidence. Si 'Elohim' est un complément, alors il a été créé, chose que ne pouvaient admettre ceux que l'Esprit de Dieu n'éclaire pas.

Cependant, si l'on prend en compte cette manière de comprendre, on se retrouve avec un verbe (bara) qui n'a plus de sujet. Dans ce cas, il serait alors légitime de considérer qu'il porte son pronom personnel en lui-même, comme c'est le cas dans presque toute la Parole de Dieu. Dès lors, 'Bara Elohim' ne signifierait plus 'Elohim créa', mais 'il créa Elohim', et le verset dans son ensemble changerait du tout au tout.

  • version admise : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
  • version logique : Au commencement, il créa le Dieu des dieux, le ciel et la terre.

Au-delà d'une simple modification de la traduction, il convient de se demander si une telle chose est possible. Il se trouve que c'est non seulement le cas, mais qu'en réalité cela correspond parfaitement à la manière dont les choses se sont passées. J'expliquais cela dans le point b) traitant du commencement. La première chose qui ait été créée lorsque le Dieu unique a voulu des adorateurs, c'est le Dieu trois-en-un. 'Elohim', qui est le 'Dieu des fils du Très Haut', n'est autre que Dieu le Père.


4 - Le deuxième verset de la Parole.


  • Genèse 1.2 : La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.


Trois notions sont mises en avant ici :

  1. la terre était informe et vide ;

  2. il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme ;

  3. l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.


a) 1.2a : La terre était informe et vide ... .

En toute honnêteté, je ne vois pas trop quoi dire à ce sujet. La terre était un chaos désertique. On peut supposer que cela signifie qu'il n'y avait aucune vie sur elle, aucune logique, aucune évolution. Dieu avait envie de sculpter un monde, alors il a commencé par réunir de l'argile.

Pour l'anecdote, c'est de ce verset que vient l'expression tohu-bohu (Informe = tohuw ; vide = bohuw).


b) 1.2b : ... Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme ... .

En ce temps, pour bien se représenter la chose, la terre était entièrement recouverte par les eaux. Toute la planète terre était sous les eaux, donc sous l'abîme, puisque, rappelons-le, l'abîme, c'est la partie des mers dans laquelle la lumière ne pénètre pas. C'est pour cela qu'il est dit que les ténèbres étaient à la surface de l'abîme. La lumière n'est pas encore créée, donc l'intégralité de l'eau est considérée comme étant l'abîme.


c) 1.2c : ... L'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

La surface de l'eau reste inerte, mais on note que l'Esprit de Dieu est en constant mouvement.

5 - Jour 1 : la lumière.


  • 1.3 : Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
  • 1.4 : Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
  • 1.5 : Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.

Nous entrons dans la création à proprement parler. Cette fois-ci, alors que l'Esprit se mouvait au-dessus des eaux depuis on ne sait combien de temps et que rien ne se passait, Dieu parle, et les choses se mettent en place. Ainsi, dans les trois premiers jours, nous aurons à chaque fois Dieu dit (1.3, 1.9, 1.11) et ensuite seulement les choses se font. L'affirmation de Jean 1 prend ici tout son sens : Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle (Jean 1.1-3).


a) La première création.

  • 1.3 : Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.


Il se passe, ce premier jour, quelque chose que personne ne remarque jamais. Dieu crée la lumière, mais pas le soleil. Juste la lumière.

Par contre, il ne crée pas les ténèbres. C'est la distinction entre l'absence et la présence, entre l'inexistence et l'existence, entre la mort et la vie.

Nous devons comprendre que ces évènements du début de la création ont une importance toute particulière. Ils ne sont pas encore pervertis par l'être humain. Les choses y sont bien plus binaires, et le sens qu'elles renferment est plus intense. Les ténèbres n'ont pas besoins d'être créés, ils ne sont que la conséquence d'une absence de lumière. C'est plus facile à comprendre lorsqu'on imagine la création, mais c'est tout aussi vrai dans nos vies, et cela ne connaît pas de restrictions. Peu importe nos impressions sur nos voisins ou nos collègues de travail, l'absence de lumière est irrémédiablement liée à la présence des ténèbres. De jolis discours, de belles paroles ou de larges sourires, n'y changeront rien, seule la lumière fait une différence avec les ténèbres. Toute partie de nos vies qui n'est pas baignée dans la lumière est plongée dans les ténèbres.

Cette première lumière est la lumière que nous retrouverons dans le tabernacle de Moïse. C'est la lumière du Saint des Saints, celle qui n'a pas de source humaine, celle qui apparaît dans l'obscurité par la seule volonté et la seule action de Dieu.


b) La première séparation.

  • 1.4 : Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.


Là aussi, nous avons quelque chose de très intéressant. Lorsque Dieu voit que la lumière est bonne, Il ne décide pas pour autant qu'elle doive être la seule à exister. C'est comme si vous repeignez un mur, et alors que vous trouvez une superbe couleur qui va parfaitement avec l'ensemble de votre intérieur, vous en concluez que vous ne peindrez que la moitié du mur avec, en laissant l'autre moitié à nu. Tout le monde trouverait ce type de comportement étrange, pourtant c'est ce que Dieu a fait. La planète était dans les ténèbres, Il crée alors la lumière, trouve que c'est une superbe idée, et en conclut qu'il doit y avoir un moment pour la lumière et un moment pour les ténèbres. Pourtant il a créé la lumière parce que les ténèbres ne lui convenaient pas, alors pourquoi leur laisser tant de place ? On peut parfaitement imaginer qu'il aurait pu faire en sorte qu'il fasse constamment jour.

Comme je le disais, tout ce qui se passe dans ces étapes de la création a une signification profonde, et cette particularité de la création de la lumière n'y fait pas exception. À la fin des temps, il est écrit en parlant de la Jérusalem céleste : Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit (Apocalypse 21.25). Il a donc de toute éternité été dans la volonté de Dieu de faire en sorte qu'il n'y ait plus de ténèbres, et que seule Sa lumière nous éclaire, mais à l'aube de la création il a voulu que la nuit existe, parce qu'en elle-même, elle est une leçon pour nous. Chaque nuit nous rappelle l'importance de l'aube qui arrive, et chaque journée porte en elle-même l'impérieuse nécessité d'agir avant que la nuit ne tombe et qu'on ne puisse plus travailler. Dieu a voulu que la nuit existe parce que nous sommes sur cette terre pour faire un choix, la lumière ou les ténèbres. Nous constatons par ailleurs que la quasi-totalité des lieux de débauches sont ouverts la nuit, et non le jour. N'oublions pas que ce sont des hommes qui serviront de signes (Zacharie 3.8). C'est dans le secret et l'obscurité que se déploient les arsenaux des ténèbres.


c) Un message négligé.

  • Genèse 1.4b : ... et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.


On constate un schéma divin que l'on retrouve dans tout ce que Dieu fait. Il faut comprendre que lorsque l'on dit que Dieu ne change pas, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de modification dans sa personne à travers le temps. En réalité, c'est une manière détournée de nous rappeler que Dieu existe en dehors du temps. C'est parce que le temps n'existe pas pour lui qu'il n'a pas la possibilité de changer. C'est pour cela que, ce qu'il était, est exactement la même chose que ce qu'il est et que ce qu'il sera, et l'utilisation de conjugaisons différentes n'est que la transposition de cette évidence dans un référent humain. Pour essayer de prendre un exemple simple, les tatouages (qui sont toujours une chose réprouvée par Dieu) qu'un jeune homme voudra seront très probablement différents de ceux qu'un homme mature voudra, parce que ce sont deux périodes différentes, et qu'il aura évolué dans l'intervalle. Dieu n'a pas besoin d'évoluer, il est déjà parfait, tout ce qu'il fait reproduit des schémas qui le caractérisent et qui nous permettent de le reconnaître. Ces schémas sont multiples, dans le cas présent nous en avons un très important qui se retrouve dans le fait qu'il sépare la lumière d'avec les ténèbres

Bien qu'on puisse n'y voir qu'un détail sémantique, il n'en est rien. Il aurait pu séparer les ténèbres d'avec la lumière. On peut imaginer que, voulant protéger sa création, il aurait décidé d'en éloigner ce qui pouvait la ternir, mais ça n'est pas ce qu'il a fait.

Ce demi verset à lui seul est la réponse à tant de questions... Oui, les ténèbres n'ont pas de part avec la lumière, les enfants de lumière n'ont pas de part avec les enfants des ténèbres. Dieu aura attendu le quatrième verset pour nous dire qu'il doit y avoir une séparation entre ses enfants et les enfants du menteur. Il ajoute, en outre, que c'est la lumière qui doit être séparée des ténèbres. Bien sûr, dans l'époque profondément charnelle que nous vivons, c'est quelque chose qui est difficile à entendre, c'est à cela que doit servir la Parole de Dieu, elle est un référent stable qui doit nous permettre de garder les yeux ouverts sur ce que les choses devraient être dans nos vies, d'autant plus lorsque le monde dans lequel nous vivons tente du mieux qu'il le peut, d'en ternir la portée.

Pourtant le livre d'Esdras nous présente la chose de manière assez simple, ces trois extraits sont suffisamment parlant pour ne pas nécessiter d'explications :

  • Esdras 9.2 : Car ils ont pris de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et ont mêlé la race sainte avec les peuples de ces pays; et les chefs et les magistrats ont été les premiers à commettre ce péché.
  • Esdras 10.2-3 : Alors Schecania, fils de Jehiel, d'entre les fils d'Élam, prit la parole et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. Faisons maintenant une alliance avec notre Dieu pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants, selon l'avis de mon seigneur et de ceux qui tremblent devant les commandements de notre Dieu. Et que l'on agisse d'après la loi
  • Esdras 10.17-19 : Le premier jour du premier mois, ils en finirent avec tous les hommes qui s'étaient alliés à des femmes étrangères. Parmi les fils de sacrificateurs, il s'en trouva qui s'étaient alliés à des femmes étrangères: des fils de Josué, fils de Jotsadak, et de ses frères, Maaséja, Éliézer, Jarib et Guedalia, qui s'engagèrent, en donnant la main, à renvoyer leurs femmes et à offrir un bélier en sacrifice de culpabilité;  

Alors bien sûr le problème semble de taille lorsque l'on détourne l'affirmation de Jésus faite dans l'évangile de Marc : Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint (Marc 10.9). Mais le trouble n'existe que pour ceux qui considèrent que dès lors que deux personnes sont ensemble, cela signifierait que Dieu les aurait jointes. Ca n'est pas le cas. Dieu ne joint que des personnes qui correspondent à ses critères, dans le cas contraire, il n'a aucune raison de bénir et d'avaliser une union décidée par l'être humain.

Mais pour revenir plus précisément sur la séparation de la lumière d'avec les ténèbres, rappelons-nous que Dieu a sorti Lot de Sodome, que dans l'Apocalypse il dit à son peuple de sortir de Babylone, ou encore qu'il a appelé son fils hors d'Egypte, il s'est toujours intéressé à ceux qui lui appartiennent. C'est eux qu'il sépare du reste. De la même manière, dans les évangiles, on constate que Jésus, lorsqu'il croise un paralytique, ne s'occupe pas de la paralysie, mais du paralytique. Il ne chasse pas la maladie, il proclame la guérison. Ainsi il dira aux oreilles de la sourde de s'ouvrir et au paralytique de marcher. Jésus s'occupe de la lumière, pas des ténèbres.

C'est une fois de plus ce qu'il fera dans quelques mois, lorsqu'il nous cherchera. Il nous séparera des ténèbres pour nous emmener dans sa lumière.


d) Dieu nomme le jour et la nuit.

  • 1.5 : Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit.


Chose étonnante à laquelle je prêterai attention durant tout le descriptif de la création dans Genèse 1. C'est Dieu qui nomme la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Il aurait pu se contenter de leur laisser leurs appellations premières de « lumière » et « ténèbres ».

6 - Jour 2 : Le ciel.


  • 1.6 : Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
  • 1.7 : Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
  • 1.8 : Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.

Pour chaque chose, nous nous basons sur ce que nous connaissons pour essayer de la comprendre. Quand Dieu parle de lumière, nous imaginons ce que nous connaissons de la lumière pour essayer de le comprendre, c'est pour cela que lors des premières lectures de la Parole, beaucoup ne réalisent pas qu'au premier jour, Dieu n'a créé que la lumière, et pas le soleil. Nous modifions involontairement le sens de ce que nous lisons pour le rendre compatible avec ce que nous croyons être vrai. En d'autres termes, nous nous basons sur les limitations que les scientifiques humains ont mises dans nos têtes pour définir les limites de ce que Dieu dit. C'est pour cela qu'il est très important de tenter de prendre le texte de manière frontale, sans détour. Peu importe que ce qui en ressort ne soit pas compatible avec ce que nous croyons connaître, ce qui compte c'est d'accepter ce que Dieu dit. Chacun a la possibilité de le nier par après, mais nous nous devons, par respect pour Dieu, d'au moins considérer ce qu'il a dit. 


a) La séparation des eaux.

  • 1.6 : Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.


Une fois de plus, le processus de création commence par la Parole de Dieu. Il s'agit de séparer les eaux d'avec les eaux. Une lecture rapide fait souvent croire que Dieu sépare les eaux sur terre en créant les continents, mais il se passe en réalité quelque chose de vraiment particulier que notre imaginaire limite grandement.

Ici Dieu parle de séparer les eaux d'avec les eaux. Dans notre imagination, cela ne peut que représenter l'apparition de bandes de terre et donc la création des continents, des mers et des océans (*), mais le verset suivant nous montre bien qu'il ne s'agit pas du tout de cela.

(*) La Parole de Dieu ne parle pas d'Océans, elle cite des mers et une grande mer, impossible d'être plus précis.


b) Une séparation verticale.

  • 1.7 : Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.


Commençons par noter que c'est Dieu qui sépare les eaux. Dans le cas de la lumière, il s'est contenté de dire, et cela s'est fait. Ici Il dit (1.6) et ensuite il fait (1.7). On peut considérer que dans le cas de la lumière, il a donné un ordre et ensuite cela s'est fait. Mais ici, les choses sont différentes, il met clairement l'emphase sur l'importance de dire les choses. Ce que je dis ne paraît pas clair parce qu'il fait les choses lui-même, mais justement c'est ce fait qui pointe l'importance de dire les choses.

Partant du principe que de toute façon c'est Lui qui fait la séparation, Il n'avait aucune raison de le dire auparavant, mais il le fait tout de même.

Concrètement, nous avons à ce moment-là la planète terre engoncée dans les abîmes, et Dieu soulève, ou en tous les cas, déplace, toute l'eau qui recouvre la terre, afin de créer une étendue. Jusqu'ici on pourrait supposer que cette étendue serait la terre, et qu'elle séparerait les océans et les nappes phréatiques, mais le verset suivant coupe court à ce type de compréhension.


c) La naissance du ciel.

  • 1.8 : Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.


Il s'agit bien du ciel. Ce qui signifie qu'à cette époque, il y avait la planète terre, au-dessus d'elle, le ciel, et au-dessus du ciel, à nouveau de l'eau. Cela peut sembler étrange, c'est pour cela que je disais en introduction de cette étude que je voulais me dépouiller des idées préconçues. Si vous ne prenez pas les textes pour ce qu'ils sont, vous aurez tendance à penser que c'est une mauvaise traduction, que vous ne comprenez pas, ou tout simplement vous passerez dessus sans y réfléchir en vous disant simplement que cela parait louche. En réalité, je crois que nous avons ici quelque chose de très important et qui s'explique dans la suite de la Parole de Dieu.

Rappelons-nous que dans les premiers temps, la pluie n'existait pas sur la terre. Il y avait tous types de courts d'eaux et de mers, mais la pluie n'était jamais tombée, jusqu'au temps de Noé. C'est là que Dieu a ouvert les réservoirs des cieux, que la pluie est tombée pour la première fois, et que tout a été noyé sous ces mêmes eaux que Dieu avait mis en réserve au-dessus du ciel lors de la création.

Nous connaissons tous les leçons apprises à l'école nous expliquant la structure basique de notre système solaire, toutes les histoires concernant les différentes planètes, lunes et étoiles. Nous avons appris qu'après le ciel qui est au-dessus de nos têtes, il y a l'espace, essentiellement vide (si l'on excepte la matière noire). Etrangement, alors que la Parole de Dieu semble nous dire des choses d'une extrême précision longtemps avant que les hommes ne découvrent que c'était vrai, dans le cas du ciel, l'écart entre ce que nous dit Dieu et ce que nous disent les hommes est impressionnant.

Dans cet écart se trouve un fait étrange. Depuis de nombreuses décennies, voir même plus, deux camps s'opposent, les évolutionnistes et les créationnistes. Les premiers pensent que nous sommes le fruit du hasard de l'évolution, les seconds que la Parole de Dieu dit vraie (tout du moins leur compréhension). Dans cette petite guéguerre, les évolutionnistes s'en donnent à coeur joie, argumentant sans arrêt sur l'impossibilité d'une création en six jours, cherchant constamment à contredire la Parole de Dieu, sans jamais vraiment y parvenir. Mais ils persévèrent et font parfois des trouvailles très intéressantes qui généralement leur retombent dessus. La chose étrange dans tout cela, c'est que sur les décennies et probablement même les siècles passés, une armée de personnes farouchement opposé à l'existence de Dieu a décortiqué sa Parole dans tous les sens pour essayer de la faire mentir. Pourtant, personne ne parle de ce fameux deuxième jour, qui voit, en lieu et place de l'espace, de l'eau. Selon la Parole, je résume, il y a la terre, avec le sol et les étendues aqueuses, le ciel, et puis à nouveau de l'eau.

Maintenant, je ne suis pas là pour trancher, mais pour dire ce qu'il y a dans la Parole de Dieu. Evidement, les problèmes constants concernant les photographies de l'espace et de la lune qui font sans cesse sujet de polémiques n'aident pas à croire ceux qui nous apportent les informations des hommes. La NASA a elle seule est à l'origine de tellement de mensonges qu'il faut bien, à un moment où à un autre, arrêter de la croire sur absolument tous les sujets. Je ne dis pas qu'elle n'est pas capable de dire une chose vraie de temps à autre, mais les menteurs chroniques ne sont pas une source d'informations que je conseille. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, la réalité est qu'ils ne peuvent pas le prouver, alors nous avons deux versions, celle de Dieu et la leur.

A nous de faire un choix en notre âme et conscience.


Enfin, une fois de plus, c'est Dieu qui nomme le ciel.

7 - Jour 3 : Les continents et la végétation.


  • 1.9 : Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
  • 1.10 : Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.11 : Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
  • 1.12 : La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.13 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.


Le troisième jour, Dieu va faire deux choses, les continents et la végétation. Dans les deux cas, Il passe à nouveau par la Parole pour créer (1.9, 1.11).

Bien que cela paraisse anodin, il est intéressant de constater que Dieu crée deux choses le troisième jour. Cela nous montre que la séparation des jours ne se fait pas en fonction de la chose créée, mais de ce qu'elle représente. Une fois de plus, c'est la fonction qui prime avec Dieu. Le premier jour il a créé la lumière, et le deuxième, le ciel. Par contre, ce troisième jour, il s'occupe autant des continents que de la végétation, donc de la base sur laquelle il va pouvoir créer la vie animale.


a) Les continents.

  • 1.9 : Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
  • 1.10 : Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.


Maintenant que le surplus d'eau a été placé au-dessus du ciel (loin du regard des hommes), Dieu peut travailler sur la terre. Il a grossièrement travaillé son bloc de glaise, maintenant il passe aux détails. La première étape est d'ordonner la terre. Il commence par nous rappeler qu'il existe bien une différence entre les eaux qui sont en dessous du ciel et les eaux qui sont au-dessus. S'Il avait simplement enlevé le surplus et que ce surplus n'existait plus, il se serait contenté de parler des « eaux », pas des eaux qui sont au-dessous du ciel. Ensuite, il ne touche pas à la terre, mais à l'eau qui est dessus.

Si nous synthétisons, cela signifie que pour permettre à la terre de produire de la végétation et, à terme, de produire des fruits, il faut la purifier.

Dans la Parole de Dieu, il n'y a que deux moyens de purifier les choses. L'eau et le feu. Le procédé est simple, le but n'étant pas de détruire mais de purifier, l'objet est passé soit dans l'eau soit dans le feu, en fonction de sa résistance. Le feu est plus efficace, mais plus destructeur. C'est pour cela que du temps de Noé, la terre sera purifiée par l'eau, et que dans les temps de la fin, elle le sera par le feu. Parce que de toute évidence, la purification par l'eau n'a pas fonctionné, il n'y a donc pas d'autre choix que de recourir à cette deuxième méthode.

Dans le cas présent, c'est l'eau qui est retirée de la terre, et pas la terre qui émerge de l'eau. La terre est mise à nu pour devenir fertile. C'est donc la préparation de ce qui suit le jour même.


b) La végétation.

  • 1.11 : Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
  • 1.12 : La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.


Maintenant que la terre a été débarrassée de ce qui l'empêchait de progresser, Dieu décide qu'elle peut produire de la verdure et des arbres fruitiers ayant chacun leur semence. En d'autres termes, Dieu vient de créer la vie végétale. Le troisième jour, tout est en place pour que la vie animale soit possible. La création peut commencer à se reproduire.

Pour le détail, notons également que tant l'herbe que les arbres portent leur propre semence. Si cela peut paraître évident, n'oublions pas que Dieu part de rien, c'est Lui qui met en place les règles, c'est Lui qui a décidé de cela. Aussi faut-il regarder ce fait non pas comme une évidence, mais comme une décision de Dieu. Cette décision peut aider à comprendre l'acharnement maladif des scientifiques à vouloir coûte que coûte faire des croisements avec absolument tout ce qui leur tombe dans les mains, végétation et être humain.

Dieu, après avoir créé la lumière, le ciel et les continents, crée la végétation. Cela forme un tout, cela commence par la lumière, puis un espace pour développer ce qu'il veut créer (le ciel), suivi d'une terre ferme et finalement d'arbres et de végétation. C'est donc également la naissance de la photosynthèse, le ciel se remplit donc d'oxygène et la vie animale devient possible.


c) La fin du troisième jour.

  • 1.13 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.


Il aura fallu trois jours pour que Dieu crée la vie. Que ce soit des journées, des mois, des millénaires ou des milliards d'années n'a aucune importance. Mon avis est que ce sont bien des jours, par contre, le temps n'existant pas encore, il s'agit plus de périodes marquant non pas l'écoulement d'un certains nombres d'heures, mais plutôt de périodes de création.

Ce ne sont que trois périodes de temps, et si quelqu'un peut me prouver que cela a de l'importance, peut-être que j'essayerai de faire des recherches à ce sujet. Je suis cependant certain que personne ne trouvera d'argument valable. Toutes les discussions que j'ai pu entendre à ce sujet, ont toujours été stériles, alors que la Parole de Dieu est créatrice de vie. Mon avis personnel est que ce sont bien trois jours, mais, comme je le disais, cela n'a pas grande importance.

On notera cependant la récurrence des trois jours. Quelques milliers d'années plus tard, il faudra également trois jours pour que Jésus reviennent à la vie.

8 - Les 3 premiers jours : parallèle.


Je suis persuadé que l'essentiel, si ce n'est l'intégralité, de ce qui doit arriver, ou de ce qui a de l'importance, est contenu dans le premier livre de la genèse, de manière directe ou indirecte.

Je vais soulever un point ici, concernant les sept anges de l'Apocalypse. Les trois premières coupes sont la rétribution des incroyants pour le sang versé des martyrs de Dieu. Si l'on regarde en détail, il se trouve que les trois premiers jours ont une certaine correspondance avec ces trois coupes.

1er Jour et 1ère coupe :

  • Le premier jour consiste en la séparation de la lumière et des ténèbres.
  • La première coupe quant à elle est la punition de ceux qui ont la marque de la bête et qui adorent son nom, donc une séparation entre la lumière et les ténèbres.

2° Jour et 2° coupe :

  • Le deuxième jour consiste en la séparation des eaux.
  • La deuxième coupe est la transformation de toutes les eaux en sang.

3° Jour et 3° coupe :

  • Le troisième jour commence par l'apparition de la terre et donc la naissance des cours d'eaux, des lacs etc.
  • La troisième coupe consiste en la transformation des cours d'eaux en sang.


Avec Dieu, ne pensez jamais que quoi que ce soit puisse être une coïncidence. Il est bien trop grand pour ne pas avoir tout prévu, tout calculé.

9 - 4° jour : Les luminaires.


  • 1.14 : Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
  • 1.15 : et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
  • 1.16 : Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
  • 1.17 : Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
  • 1.18 : pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.19 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.


a) Les luminaires.

En trois jours, Dieu a mis en place une base sur laquelle il va pouvoir construire. La première étape est les luminaires. Le verset 14 nous dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit. La volonté est de donner une cohérence à l'ensemble. Le but de la création des luminaires est de séparer le jour d'avec la nuit. Pourtant, dès le premier jour, Dieu nous dit à chaque fois il y eut un soir, et il y eut un matin (1.5, 1.8, 1.13), ce qui signifie qu'il y avait déjà une séparation. En outre, la lumière a été créée dès le premier jour. Le quatrième jour, Dieu ne crée pas la lumière, mais Il lui donne une raison d'exister indépendamment de Lui. C'est l'image de la lumière du chandelier dans le tabernacle de Moïse, la lumière qui a une source.

Une fois de plus, comme avec la création de la lumière, le but reste de se séparer des ténèbres ou, dans le cas présent, de la nuit. Le but de ces luminaires est la création des saisons. Jusqu'ici, il y avait une différence entre le jour et la nuit, mais pas entre les jours et les nuits. Chaque jour était le même que le jour d'avant, et chaque nuit était la même que la nuit d'avant. Désormais, ces luminaires serviront à marquer les époques, les jours et les années, ils serviront également à éclairer la planète terre. Dieu vient donc de créer le temps.

Alors que Dieu a tout nommé depuis le début de la création, dans le cas présent il ne le fait pas. Il ne parle pas de soleil ou de lune, mais simplement de plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Cela a peut-être un rapport avec le fait que les hommes vénéreront le soleil et la lune comme si c'étaient des dieux. Le soleil ne sera nommé pour la première fois que longtemps après, alors qu'Abram s'apprête à avoir un songe (Genèse 15.12), et la lune encore plus tard, dans le deuxième songe de Joseph (Genèse 37.9).

Il met en place tous les éléments pour créer l'homme. Jusque-là, Dieu a créé la lumière, le ciel, la nourriture (verdure et arbres fruitiers), et maintenant les saisons, qui vont gérer les récoltes. Après avoir créé le soleil, qui est le pendant charnel de la lumière divine, il vient de créer le temps, qui est le pendant charnel du mouvement de l'Esprit.


b) Une différence de taille.

  • 1.16a : Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ... .


Quoi qu'il en soit, il est intéressant de noter que Dieu met deux catégories en avant. La première renferme les luminaires qui éclairent la planète terre, et la deuxième est les étoiles. C'est intéressant parce que cela ne va pas du tout dans la direction de ce qu'affirment les scientifiques.

Voici exactement ce que Dieu dit : il a créé UN luminaire pour éclairer la terre le jour, et UN luminaire pour éclairer la terre la nuit. Il a ajouté à cela les étoiles. Là, nous entrons dans ce que je disais plus tôt dans cet enseignement. Basez-vous sur ce que vous savez être vrai, c'est-à-dire la Parole de Dieu, pour le reste, commencez à ne pas vous sentir obligés de choisir un parti dans une discussion. Vous forcer à choisir une position dans une discussion ou avoir un avis ne fait aucune différence avec ne pas en avoir, est pour le moins hasardeux. Par exemple, quand certains vous disent qu'il y a des traces de vie sur mars, et que d'autres vous disent que ça n'est pas possible, si on vous demande votre position, il existe une troisième solution, considérer que personne de confiance ne vous a donné d'éléments suffisamment probants pour que vous vous fassiez votre opinion, alors, dans l'intervalle, vous préférez ne pas avoir d'avis. On peut même considérer la valeur d'une quatrième position, celle qui consiste à ne pas s'intéresser à la question. Après tout, la réponse ne changera rien à votre vie, alors pourquoi risquer d'accepter un mensonge ?

Le monde veut impérativement vous pousser à vous prononcer sur tout. Ils vous diront que vous avez le droit d'avoir un avis, mais ne s'y intéresseront pas. Tout ce qui compte pour eux sera que vous ne restiez jamais neutre. On vous habitue à toujours voter sur tout, donner votre avis sur la moindre stupidité que vous croiserez sur les réseaux sociaux ou sur la propreté des toilettes publiques. Peu importe le sujet, le but est de vous faire prendre l'habitude de toujours choisir un camp, parce que dans les temps de la fin, les deux camps en présence seront mauvais (la prostituée d'un côté et la bête de l'autre), et ceux qui auront accepté de prendre le pli de toujours faire un choix en choisiront un sans même se rendre compte de ce qu'ils sont en train de faire. Ce qu'ils essayent de vous forcer à faire est simple, et ils le font consciemment. Ils veulent que vous mangiez du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ils veulent que vous décidiez à la place de Dieu.

Quitte à ce que vous ne soyez pas d'accord, ils veulent au moins que vous participiez à leur péché.

Une fois de plus, je ne suis pas en train de dire que les scientifiques ont tort, je ne fais que mettre en avant ce que Dieu dit, et ce qu'il dit c'est que les deux luminaires qui éclairent la planète sont d'une nature différente de celle des étoiles.


c) Les étoiles.

  • 1.16b : il fit aussi les étoiles.


Cette affirmation tombe comme un cheveu sur la soupe. Dieu vient de nous dire qu'Il a créé deux luminaires, un pour éclairer le jour et un pour éclairer la nuit, et soudainement, il précise qu'il crée également les étoiles à ce moment-là. Aucune raison évidente. Je pense que Dieu fait mention ici, de manière voilée, de la création des anges. Les anges sont également une création, et le fait qu'ils soient dans leur essence des messagers, fait qu'ils n'avaient pas de raison d'exister avant que l'être humain ne soit créé. Or, tout montre que l'être humain n'est pas une idée de plus, mais l'idée de base. Tout ce que crée Dieu sert à mettre les choses en place pour que notre création devienne possible. C'est pour cela qu'Il arrêtera de créer après avoir créé l'être humain.

Aussi, tout comme Dieu crée d'abord le support sur et dans lequel il va placer l'homme à sa création, il crée également les messagers (de Angellos, qui signifie messager), avant de créer le destinataire des messages.

Il crée donc les anges le 4° jour, avant que les formes vivantes animales n'apparaissent. Il y a donc un temps qui s'écoule pendant lequel les anges existent et les hommes ne sont pas encore présents. Pendant ce temps, ce sont les anges qui vont avoir l'administration de la vie végétale et animale sur terre. L'un de leurs chefs étant l'ange de lumière, le troisième archange. Il est nécessaire que les anges soient là, et le fait que ce soit l'ange de lumière qui en a la charge n'est pas sans signification. On voyait dès le premier jour de la création que Dieu n'avait créé que la lumière, les ténèbres étant la conséquence de son absence. Maintenant que le ciel et la terre sont créés, la règle spirituelle que nous révélait le premier jour s'applique également. La lumière doit régner, non pas seulement dans le ciel, mais également sur la terre. Si la lumière disparaît, les ténèbres reprennent la place (comme dans nos vies). Aussi, en attendant que les hommes ne peuplent la terre, Dieu envoie l'ange de lumière la peupler (au moins l'Eden). Dieu l'envoie comme la poutre qu'on met dans le tunnel en construction en attendant de le solidifier.

Associer les anges aux étoiles peut paraître étrange, pourtant, lorsque l'on fait plus attention à certains passages des écritures, l'association devient plus logique. J'ai déjà fait le point sur ce lien ange/étoiles dans l'enseignement sur les anges (lien), je ne citerai donc ici que deux versets qui font ressortir cette évidence.


  • Esaïe 14.13 : Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, A l'extrémité du septentrion;

Ce verset parle de satan qui a voulu s'élever au-dessus des anges pour ravir le trône de Dieu. Les anges y sont bien appelés 'étoiles'.


  • Apocalypse 1.20 : le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.

Probablement le verset le plus explicite. Jésus lui-même, qui, en passant, est l'étoile du matin, nous dit que les étoiles sont des anges.

Evidement, une fois de plus, cela contredit le message que véhiculent les perdus.


d) Le 4° jour : parallèle.

  • Le quatrième jour consiste en la création du soleil et de la lune (qui ne sont pas encore nommés comme tels) et des étoiles (qui, elles, sont nommées),
  • Le déversement de la quatrième coupe se fait sur le soleil,
  • La quatrième trompette consiste en l'obscurcissement du soleil, de la lune et des étoiles.

Il y a un passage de témoins entre les coupes et les trompettes, je reviendrai là-dessus après le sixième jour.

10 - Jour 5 : les animaux marins et les oiseaux.


  • 1.20 : Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
  • 1.21 : Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.22 : Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
  • 1.23 : Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.


a) La première vie animale.

  • 1.20-21 : Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux (sherets) vivants (nephesh chay), et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants (nephesh chayqui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.


Ces deux versets contiennent deux problèmes de traductions qui en changent la compréhension. Les problèmes sont les suivants :

  • animaux = sherets = petits reptiles. Dans le verset 24 du même chapitre, les reptiles terrestres sont appelés 'remes'. La différence de terme semble toutefois designer une différence dans la taille des reptiles et non une différence entre le milieu où ils évoluent. Plus tard, 'sherets' sera utilisé dans de très nombreux cas pour parler de reptiles terrestres ou volant. C'est donc apparemment bien une question de taille. La question se pose cependant de savoir de quoi nous parle exactement la Parole de Dieu lorsqu'elle parle de reptiles. En effet, le livre du Deutéronome nous dit : Vous regarderez comme impur tout reptile qui vole: on n'en mangera point (Deutéronome 14.19), mais les reptiles volants ne sont plus censés exister depuis très longtemps. Ce qui m'amène à penser soit qu'il y en avait encore du temps de Moïse, soit que ce que la Parole de Dieu appelle 'reptile' ne correspond pas à ce que l'on désigne par ce terme de nos jours.
  • vivants = nephesh chay = être/âme vivant. La particularité de 'nephesh chay' est que ce sont les mêmes termes qui sont utilisés pour parler de l'homme dans genèse 2.7 : il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant (nephesh chay), et dans le cas des animaux vivants. Cela signifie que ce qui fait de l'homme une créature particulière n'est pas que Dieu ait soufflé dans ses narines, mais qu'il l'ait façonné lui-même.


Dieu se rapproche du moment où tout sera en place pour que l'homme puisse être créé. L'étape en cours est de faire les poissons et les oiseaux (pas tous les poissons cependant, uniquement les grands). La terre quant à elle se retrouve peuplée uniquement par les oiseaux et les anges. La raison à cela se retrouve dans le livre de Josué lorsque Dieu dit à ce même Josué qu'Il ne chassera pas tous les habitants de Canaan en une seule fois afin que la terre ne soit pas désolée. La terre n'a jamais été faite pour être vide, Dieu veut qu'elle soit peuplée, et, en attendant l'homme, ce sera le rôle des oiseaux et des anges, le troisième archange en tête.

Une fois de plus, les oiseaux et les poissons sont à leurs tours créés selon leurs espèces et ils reçoivent le commandement de Dieu de remplir les eaux et la terre. Gardons à l'esprit que les oiseaux transportent les semences des plantes pour leur permettre de se répandre à leur tour.


b) La première bénédiction.

  • 1.22 : Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.


On passe souvent sur ces trois mots assez rapidement, il est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à dire dessus de prime abord. Cependant, c'est la toute première bénédiction de la Parole de Dieu, elle est pour les poissons, et concerne leur multiplication. On pourrait croire que les oiseaux sont inclus, mais c'est bien la multiplication des poissons dont il s'agit. La première partie, contenant la bénédiction aux poissons et séparée par un point virgule de la deuxième partie de la phrase qui fait mention des oiseaux. 

Ce qui renvoie de suite à Jésus dont on nous dit dans l'évangile de Matthieu : Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule (Matthieu 14.19). La multiplication des poissons était annoncée dès le premier chapitre du livre de la genèse. Dieu a utilisé sa Parole parlée, pour annoncer la multiplication des poissons par son fils Jésus, qui est le pain de vie. Or, la Parole EST Jésus (quel que soit le nom qu'Il portait alors). C'est un peu comme si Jésus avait annoncé sa propre multiplication en tant que nourriture de l'esprit, avant même la création des hommes et qu'Il avait utilisé la multiplication des poissons pour attirer notre attention dessus.

Il y a quelque chose de bien dissimulé dans cette bénédiction. Lorsque l'on regarde les types de créatures que Dieu a béni et celles qu'il n'a pas béni, on obtient les deux listes suivantes :

bénies :

  • Les poissons,
  • Les reptiles aquatiques,
  • L'homme.


Non bénies :

  • Les animaux terrestres,
  • Les reptiles terrestres,
  • Les oiseaux.


Mon avis sur la raison pour laquelle il n'a pas béni ces trois types de créatures est assez simple. Dieu connaît toutes choses, il savait ce qui se passerait avec le serpent, et nous savons qu'à cette époque, le serpent ne rampait pas puisque cela résultera de sa faute. Il me semble donc cohérent de penser que le serpent faisait alors partie des trois types qui n'ont pas été bénis, c'était un animal terrestre, un reptile terrestre et un oiseau. Le serpent ailé reste un animal vénéré dans de nombreuses cultures, de l'Amérique Latine à l'Asie.

Cela justifierait l'absence de bénédiction, Dieu ne pouvant pas bénir quelque chose qui devait recevoir une malédiction juste après. C'est l'exemple inverse, mais le même principe que le passage où David refuse de porter la main sur le roi Saul. David a été oint à la place du roi Saül, que Dieu a rejeté, mais il refuse pourtant de lever la main sur lui, parce qu'il a été choisi par Dieu dans le passé. Ici, au commencement, Dieu ne bénit pas, parce que cela invaliderait sa malédiction à venir.

On peut également voir ce principe dans les affirmations de Balaam qui refuse de maudire ce que Dieu a Bénit.

Quoi qu'il en soit, Dieu étant Dieu, il ne peut pas priver d'une bénédiction trois de ses créations uniquement à cause du serpent. C'est pourquoi, ces bénédictions manquantes sont en réalité prononcées bien plus tard, dans le livre des actes des apôtres.

  • Actes 10.11-15 : Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.

Dans ce passage du livre des actes, Pierre reçoit une vision du Seigneur. Dans cette vision, on apprend que Dieu vient de changer le statut de trois types de créatures, qui sont :

  • Les quadrupèdes de la terre,
  • Les reptiles de la terre,
  • Les oiseaux du ciel.

En d'autres termes, les trois types qui n'avaient pas été bénis à la création.


c) Les anges.

Les anges ont été créés le quatrième jour. Depuis ce temps, le troisième archange, l'ange de lumière est sur terre, garant de sa stabilité. Tout se passe bien pour lui, il est fidèle dans toutes ses œuvres. Il est à noter que le troisième archange n'est pas censé être dans le Jardin d'Eden, qui pour l'instant n'existe pas. Le jardin ne sera planté par Dieu qu'après qu'il ait créé l'homme.


d) Le 5° jour : parallèle.

  • Dans le cinquième jour, Dieu crée les poissons et les oiseaux,
  • Dans la cinquième trompette, c'est l'abîme qui s'ouvre, donc les eaux, là où se trouvent les poissons, et une fumée qui remplit l'air, donc là où se trouvent les oiseaux.

Par ailleurs, la cinquième trompette précise de ne pas faire de mal à la terre. C'est donc bien uniquement les eaux et le ciel qui sont la cible de ce qui se passe. 

11 - Jour 6 : les créatures terrestres.


  • 1.24 : Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
  • 1.25 : Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
  • 1.26 : Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
  • 1.27 : Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
  • 1.28 : Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
  • 1.29 : Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
  • 1.30 : Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
  • 1.31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.


a) Les animaux terrestres.

  • 1.24 : Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
  • 1.25 : Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.


Le jour de la création de l'homme est arrivé, les derniers préparatifs se font. Une fois de plus, c'est selon leurs espèces que Dieu va les créer. Le bétail, les reptiles et les animaux terrestres. Cela coupe court à la théorie de l'évolution puisque chaque animal est créé selon sa propre espèce et non comme le croisement de plusieurs. Ce peut être une explication de la hargne des hommes à vouloir impérativement croiser les espèces, qu'elles soient animales ou végétales.

En l'état, la terre est actuellement peuplée de toutes sortes d'animaux terrestres, aquatiques et volants, ainsi que d'un ange en particulier, le troisième archange.

Une fois de plus, animaux vivants est traduit de 'nephesh chay' qui donnera également la traduction 'être vivant' en parlant de l'homme.


b) A l'image de Dieu.

  • 1.26a : Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance,


Ça y est, le grand jour. Dieu fait l'homme. Le descriptif qui nous est fait ici est limité. Ce n'est qu'un résumé de ce qui nous sera détaillé à partir du deuxième chapitre du livre de la Genèse. Je me pencherai dessus par après. Quoi qu'il en soit, on apprend ici que Dieu a créé l'homme et qu'il lui a donné la domination sur toutes les formes animales de la création. Or, jusque ici, c'était le troisième archanger qui en avait la gestion. C'est lui qui dominait. Soudainement il se voit retirer tout ce qui faisait sa « grandeur » au profit d'un des éléments de la création terrestre. Pour lui c'est comme si Dieu lui avait volé sa domination pour la donner à un poisson. Lui qui a été créé avant, qui a toujours été fidèle, se retrouve à la traîne, serviteur de ceux qu'il pensait qu'il dominerait. Parce qu'il a prêté à Dieu une intention qu'Il n'avait pas, il se sent floué. C'est également ce que font les hommes, qui finissent par s'attacher à ce que Dieu leur a confié en croyant que cela devient leur propriété. Ça se finit toujours de la même manière, par la tyrannie. Que ce soit un père qui croit que ses enfants lui appartiennent pour toujours, un pasteur qui croit que l'assemblée sur laquelle il a l'autorité lui appartient de droit, ou le troisième archange qui croit que le monde est à lui. Si vous oubliez à qui appartient une chose, ne pensez pas que celui à qui elle appartient ne viendra pas pour autant la réclamer. Et si ce quelqu'un est Dieu, ne vous fatiguez pas à prendre un avocat, le sien est meilleur, tentez un règlement à l'amiable.

Dieu a donc créé l'homme à son image, il est à noter qu'il parle de lui à la première personne du pluriel. Il y a un sens profond dans cette tournure de phrase. Dieu, dans cette phrase, est toujours 'Elohim' (*), soit celui que j'appelais 'le Dieu de ses enfants' donc Dieu le Père. Nous avons donc Dieu le Père qui s'adresse aux deux autres personnes de Dieu et qui leur dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Cela a d'autant plus de sens que c'est toujours Dieu le Père qui est à l'initiative de toute chose. L'homme est donc fait par les trois personnes de Dieu, mais également à leur image et à leur ressemblance à tous les trois.

Or, nous savons que l'Eternel peut changer d'apparence, il le faisait dans l'ancienne alliance puisqu'Abraham l'a vu plusieurs fois sans savoir qu'il voyait la même personne, et il le faisait en tant que Jésus après sa résurrection puisque ses disciples ne le reconnaissaient pas, et ce, sans parler des nombreuses fois où Jésus se présente comme un animal (lion, agneaux). En outre, le Saint Esprit est bien descendu sur Jésus sous la forme d'une colombe (Matthieu 3.16) et sur les 120 disciples sous la forme de langue de feu (Actes 2.3). L'image de Dieu dont nous parle ce verset est une image spirituelle et non charnelle. D'autant que Personne n'a jamais vu Dieu (**) (Jean 1.18), donc nous aurions bien du mal à comparer. Nous savons cependant qu'il est Esprit (Jean 4.24).

Nous savons également, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois dans cet enseignement, que la qualité d'être/âme vivant (Nephesh chay) ne définit pas uniquement l'homme, mais toute créature que Dieu a faite. La spécificité de l'homme vient donc de ce qu'il est intrinsèquement et non de son apparence.

L'attachement à la compréhension de ce verset comme parlant d'une ressemblance charnelle amène à un attachement à la représentation charnelle de Dieu qui mène tout droit à l'idolâtrie, alors que sa compréhension d'un point de vue spirituel en ouvre une compréhension qui s'attache à la ressemblance spirituelle à Dieu. Nous sommes la version finie d'un Dieu infini, et nos modes de fonctionnement, bien qu'imparfaits, sont exactement les mêmes que ceux de Dieu.


(*) Dans le premier chapitre de la genèse, Dieu est toujours Elohim.

(**) Dans le nouveau testament, le terme Dieu ne désigne ni le Père, ni le Fils, ni le Saint-Esprit, mais le Dieu unique. 


c) La domination.

  • 1.26bqu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre


L'homme reçoit la domination sur presque toute la création. Dominer signifie « exercer son autorité sur ». Si l'on suit la liste qui nous est donnée, il doit dominer sur l'intégralité des animaux, ainsi que sur toute la terre. Par contre, il ne reçoit pas la domination sur les eaux et sur le ciel. Le ciel c'est là où se trouve Dieu, et la mer est l'endroit où se trouvent les abîmes, qui sont le royaume des ténèbres. Vu comme ça on comprend mieux la liste de ce sur quoi il peut dominer.

Par contre, le troisième archange, de son côté, le prend plutôt mal. Je regarderai ça en détail dans un enseignement spécifique sur la création de l'homme et de la femme.

La particularité de ce verset tient dans la liste des créatures sur lesquelles l'homme reçoit la domination. Je disais auparavant que le serpent, avant qu'il ne soit maudit, n'était pas un reptile rampant, ce qui tendrait à dire qu'il n'était pas sous la domination de l'homme. Je reviendrai sur ce point dans le passage traitant de l'interaction entre le serpent et la femme dans l'enseignement sur Adam et Eve.


d) La bénédiction.

  • 1.28 : Dieu les bénit.


Après avoir créé l'homme, Dieu crée la femme et les bénit à leur tour. Cette création est très particulière et il y a beaucoup plus à en dire que ce que l'on voit généralement. Cependant, les informations se trouvent dans les prochains chapitres de la genèse, je détaillerai donc plus tard.

En soi, c'est la même bénédiction que pour les poissons, c'est pour cela qu'il précise juste derrière qu'il a la domination sur les poissons et les autres animaux.


e) La nourriture.

  • 1.29 : Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
  • 1.30Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi


À la création, l'être humain ne mangeait pas de viande. Il se nourrissait d'herbe et de la production des arbres. Les oiseaux et les animaux de la terre, quant à eux, reçoivent l'herbe en nourriture. Il n'est pas fait mention des poissons, qui avaient déjà été bénis le jour auparavant, sans toutefois préciser en quoi consistait leur nourriture.

Etant donné qu'ils ne portent pas de semence en eux, le verset 29 tend à nous dire que les OGM sont interdits devant Dieu.

Ca n'est que bien plus tard que Dieu donnera à l'homme les animaux pour nourriture. Il faudra attendre le sortir de l'arche pour qu'il l'accorde à Noé (Genèse 9.3a : Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture). Cela ne signifie cependant pas que l'homme ne mangeait pas de viande auparavant, mais uniquement qu'il le faisait sans direction divine.


f) Clôture.

  • 1.31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon.


Cette fois-ci Dieu trouve sa création « très bonne », et pas seulement « bonne ». Signe que l'ensemble de ce qu'Il voulait faire vient de se terminer. Le sixième jour vient de se clore, et Dieu cesse alors de créer.

Après chaque création, Dieu la regardait et la trouvait bonne. Ici il regarde l'ensemble de ce qu'il a créé. Avant il nous disait que chaque chose était bonne, maintenant, son rajout est une précision que, non seulement chaque chose est bonne, mais au-delà de ça, chaque chose va parfaitement avec les autres.


g) Le 6° jour : parallèle.

Dans le sixième jour, Dieu crée les hommes,

Dans la sixième trompette, Dieu juge les hommes. C'est la trompette où un tiers d'entre eux va mourir, tout comme un tiers des anges avait trahi Dieu.

12 - Notes sur les 6 jours.


a) Dieu nomme sa création.

Au commencement, Dieu nomme une partie de ce qu'il crée, mais il arrête rapidement .

Il a nommé la lumière, le jour et la nuit, le ciel, la terre et les mers.

C'est à partir du quatrième jour qu'il cesse de nommer les choses. Pour schématiser, Dieu n'a pas nommé les choses vivantes, il s'est contenté de les créer. La seule exception sera l'homme et la femme. L'homme recevra mandat pour les nommer à la place de Dieu.

Celui qui nomme a autorité sur celui qui est nommé. C'est pour cela que les parents nomment leurs enfants, ou que les gouvernements vous font croire que vous avez un nom, mais vous numérotent dès la naissance. Ils changent votre nom et vous identifient avec un numéro de sécurité sociale, tout comme les nazis tatouaient un numéro sur le bras de leurs victimes. Dès lors, ils pensent que vous leur appartenez.

C'est à cause de ce principe que c'est Dieu qui a nommé l'homme et la femme, parce que l'être humain n'était pas censé avoir l'autorité sur ses semblables.


b) Ce que Dieu semble ne pas avoir créé.

Deux choses ne sont pas citées comme ayant été créées. Les ténèbres et l'eau. Les ténèbres sont l'absence de lumière, donc cela peut se comprendre. L'eau, de son côté est le royaume des ténèbres. Cela peut avoir un rapport, mais n'explique pas d'où elle vient. Dieu a formé les mers en réunissant les eaux déjà présentes.

Si les eaux sont devenues le royaume des ténèbres, c'est parce qu'à la chute du troisième archange, il ne pouvait pas résider dans le ciel, à cause de l'autorité de Dieu, et il ne pouvait pas résider sur terre à cause de l'autorité de l'homme, qui avait reçu la domination sur toute chose, excepté le ciel et l'eau. Il ne restait donc comme lieu de résidence possible que l'abîme. Lorsque l'homme ira tellement loin dans le péché, Dieu devra prendre une décision, Il s'en remettra à la décision des hommes qui ont montré leur volonté de vivre esclaves de la chair et enverra le déluge, déversant les abîmes sur la terre, où Satan aura désormais son quartier général.


c) Dieu occulte la nuit.

C'est assez étrange, mais il y a un détail intéressant.

Dès le cinquième verset de ce chapitre, Dieu nomme les ténèbres et les appelle 'nuit'. Pourtant, à partir de là, bien qu'il parle de temps à autre de la nuit, il occulte totalement son existence lorsqu'il termine une journée. Dans chaque occurrence, il nous dit : il y eut un soir, et il y eut un matin (1.5 ; 1.8 ; 1.13 ; 1.19 ; 1.23 ; 1.31). En d'autres termes, il nous dit qu'il y eut un moment qui précède la nuit et un moment qui suit la nuit.

A mon avis c'est pour la même raison que j'avançais en parlant de la séparation de la lumière d'avec les ténèbres. Je crois que Dieu, dans ce premier chapitre, nous parle de ce qu'il crée, et il a créé le soir, et il a créé le matin, alors il en parle, mais il n'a pas créé la nuit.

Les seules fois où il la nomme c'est parce qu'il parle soit de la création de la lumière, soit parce qu'il parle du luminaire qu'il a mis dans le ciel nocturne.


d) Les parallèles.

Quelque chose d'étrange qui me laisse sans explications.

Les trois premiers jours ont une claire correspondance avec les trois premières coupes.

Ensuite, le quatrième jour a une correspondance d'abord avec la quatrième coupe, puis avec la quatrième trompette, comme s'il se passait un passage de témoin (sans jeu de mot).

Et soudainement les deux derniers jours ont une correspondance avec les trois dernières trompettes.

13 - Conclusion.


Ce premier chapitre de la Parole de Dieu met en place énormément de choses. Il nous permet d'entrée de comprendre beaucoup sur la façon d'être et de faire de Dieu. La suite nous détaillera différentes parties de ce texte, et ce, non seulement dans les trois ou quatre chapitres suivants, mais tout au long de la Parole de Dieu.

Cela va jusqu'au livre de l'Apocalypse, qui n'est rien d'autre que l'explication des derniers moments avant que l'homme ne parvienne à nouveau à entrer dans le Jardin de Dieu, mais en ayant fait le choix de son arbre en amont.

Ainsi, toute la Parole est résumée dans ce premier chapitre qui nous dit d'où on vient, et nous annonce où on va.

Si l'on veut avoir une vision claire de ce que Dieu nous dit concernant la création, alors nous devons voir les choses comme cela :

  • La terre est couverte de mers et abrite des créatures diverses, marines, terrestres et aériennes.
  • La terre est entourée d'une couche qui s'appelle le ciel.
  • Au-delà du ciel, il y a de nouveau de l'eau.
  • Il y a UN soleil et UNE lune.
  • Les étoiles ne sont pas des soleils.

C'est une vision de la terre et de l'univers 'un peu' différente de celle que nous proposent les scientifiques. Cependant, ils ne pourront pas prouver ce qu'ils disent avant de nous avoir envoyé le vérifier nous-même. Dans l'intervalle, y croire relève de la foi et chacun est libre de la placer là où il sait que la vérité se trouve.

Dieu ne parle jamais de nuit, mais jour / matin

Il n'y a pas de soir/matin au septième jour, ce jour n'est pas censé se terminer.

Dieu dit comment les choses doivent être = Guérison.

  • Genèse 4.26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel.

Apparemment le moment où Dieu a quitté la terre

AJOUTER ma théorie sur la femme créée le 7° jour. Ca peut aussi expliquer qu'elle soit faite à partir de quelque chose qui existe déjà, parce que Dieu ne peut rien créer de nouveau.