Dieu


LA PAROLE DE DIEU 


1 - Non pour abolir, mais pour accomplir.

2 - Caractéristiques de la Parole de Dieu.

3 - L'importance de la Parole de Dieu.

4 - Les conséquences de l'amour de la Parole de Dieu.

5 - La puissance de la Parole de Dieu.

6 - La Parole en tant que Christ.

7 - Prérequis pour entendre la Parole de Dieu.

a) Foi et confiance aveugle.

b) Pourquoi certaines questions restent sans réponses.

c) Pourquoi certains n'entendent jamais les réponses ?

8 - Notre responsabilité envers la Parole.

a) Avoir soif d'elle.

b) Persévérer dans son étude.

c) La mettre en pratique.

9 - Notre obligation envers la Parole de Dieu.

10 - Conclusion.

Dans les temps troubles que nous traversons, il va de soi que l'un des buts principaux de l'ennemi de notre Seigneur est de nous éloigner de sa parole. Il sait parfaitement que la vérité s'y trouve, que les promesses y sont nombreuses, et un peuple ignorant de ses possessions ne s'en saisira jamais.

Il est important de constater que Satan n'efface pas les promesses de Dieu, il les modifie, il en change subrepticement un détail afin de l'annuler, parce que ce que notre Dieu nous promet, il le promet intégralement. C'est à nous de nous attacher à ses promesses, jusqu'à ce qu'elles se réalisent entièrement.

Nous voyons dans le livre de l'Exode au dernier verset du chapitre 39 : « Selon tout ce que l'Eternel avait commandé à Moïse, ainsi les fils d'Israël firent tout le travail. Et Moïse vit tout l'ouvrage, et voici, ils l'avaient fait comme l'Eternel l'avait commandé; ils l'avaient fait ainsi ».

Ce passage nous révèle que les Israélites avaient du respecter scrupuleusement les plans que Dieu avait donnés pour l'ouvrage (le tabernacle). Il ne faut pas croire que Dieu aurait agréé quoi que ce soit si toutes ses recommandations n'avaient pas été scrupuleusement exécutées. Au contraire, s'il avait manqué quelque chose, tout aurait été à refaire de la part des hommes. Par conséquent, nous pouvons aisément comprendre qu'il a envers nous ce sérieux qu'il nous demande d'avoir envers lui. Lorsqu'il promet une chose, aussi folle puisse-t-elle être, il accomplira sa promesse.

C'est pour cette raison que satan ne s'évertue pas à faire disparaître la parole dans son intégralité, mais il veut en réalité changer quelques détails. C'est de cette manière que l'on constate que la plupart des sectes n'utilisent qu'une Bible tronquée, à laquelle on adjoint un livre plus contemporain.

La première étape de son plan consiste généralement à nous faire croire que nous connaissons suffisamment la parole pour passer à autre chose. Il attaque également dans le domaine de la louange, tentant de faire croire qu'elle est suffisante pour résister au diable.

(MODIFICATIONS) Une rapide étude de la parole montre que la chose n'est pas fausse, mais totalement incomplète. La louange nous protège, elle ne donne pas la victoire. Louer nous rapproche de Dieu, l'ennemi doit rester au loin, mais il n'est pas pour autant battu.

Disserter sur ce point n'est pas le sujet du jour, aussi je n'en dirai plus qu'une chose, lorsque Jésus a été tenté dans le désert, il n'est pas entré dans la louange, Il s'est appuyé sur la parole écrite de Dieu et a remporté la victoire. Si Jésus avait besoin de la Parole pour remporter cette victoire, qui sommes-nous pour prétendre que nous pouvons faire autrement.

Une fois qu'il sera parvenu à nous éloigner (temporairement) de la parole, il pourra à loisir changer un mot dans un verset que nous connaissons de mémoire, déplacer une virgule, modifier le sens général d'un passage. C'est pourquoi il est important de rester le plus près possible de la Parole écrite de Dieu, elle est source de vie, et le simple fait de la lire permet de s'abreuver.

Pour ma part, je lis la Bible en boucle, et je ne me plonge presque jamais dans une autre lecture. Aussi, lorsque j'arrive à l'Apocalypse, généralement cela fait trois ou quatre mois que je n'ai pas lu la Genèse. Pourtant elle reste présente en mon esprit, parce que je continue de m'abreuver. Par contre, s'il m'arrive de ne pas lire pendant quelques jours pour vaquer à d'autres occupations, je sais par expérience que j'ai soudainement plus de mal à me remémorer certains passages. La parole de Dieu est une parole de vie, il faut continuellement s'abreuver pour qu'elle continue de circuler en nous. Passer du temps sans la parole c'est comme s'injecter une bulle d'air dans une perfusion, le sang de Jésus ne passe plus correctement. Nous sommes en danger de mort spirituelle.

Dans tous les cas, une fois de plus, un aveuglement sur la parole de notre Seigneur apparaît. C'est pourquoi, il nous faut impérativement nous ressaisir et réaliser l'importance fondamentale de la parole écrite de Dieu.

Ne serait-ce que parce qu'elle est le meilleur moyen d'éprouver toute chose.

Elle est une base solide, où l'erreur n'est pas possible, et la connaître est une sécurité, non pas supplémentaire, mais élémentaire pour poursuivre la course vers notre perfectionnement.

Il est une course que nous devons remporter, un prix que nous ne pouvons nous permettre de laisser d'autres gagner. Alors il nous faut impérativement comprendre l'importance que revêt la parole écrite de notre Dieu. Et ce, principalement dans ce temps où l'exercice des charismes semble enfin prendre l'ampleur qui lui est due, puisque cela symbolise la soumission de l'église face à la volonté du Père. Volonté qui est de se révéler de plus en plus à chacun de nos sens. Le problème afférent à l'exercice des charismes est justement chez certains frères ou sœurs de délaisser la parole écrite de notre Dieu, se contentant de « baigner » dans une sorte de cocon d'onction, et oubliant qu'ils ne pourront résister à la vague qui arrivera dans des temps proches s'ils n'ont pas une communion basée sur le rocher des siècles.

Aussi, il est important de voir en quoi consiste cette parole écrite si nous voulons tout comme le psalmiste rester loin du péché, et vouloir plus que la vie, la serrer contre notre cœur (Psaumes 119).

1 - Non pour abolir, mais pour accomplir.


  • Matthieu 5.17Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes: je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.

Il y a dans cette affirmation de Jésus une vérité plus que présente dans les temps que nous traversons. Malheureusement, bien que présente, elle semble ne pas être prise en compte. C'est pour cette raison qu'il nous faut maintenant, et ce? courtement, la remettre en avant. Cependant, pour la comprendre, il est judicieux de se replonger très rapidement dans une époque qui, bien que révolue, contient encore de multiples enseignements.

La première chose à voir se trouve dans le fait que, 500 ans avant la loi, Abram ait versé la dîme. Rappelons la situation :

Suite à une guerre dont la conclusion avait été le pillage de Sodome et Gomorrhe et l'enlèvement de Lot, Abram, s'en est allé libérer son neveu et se trouve en chemin pour le ramener chez lui avec tous ses biens. C'est alors que Melchisédech apparaît (presque de nulle part, le Bible ne nous donnant que peu de renseignements à son sujet, référez-vous à Genèse 14.18-20 et Hébreux 5, 6 et 7 pour plus de détails). Melchisédech bénit Abram et reçoit de lui « la dîme de tout ».

Maintenant, regardons ce qui se passe après que la Loi ait été présentée à Moïse sur le mont Horeb:

Dieu vient de donner 10 commandements à son peuple (Exode 20.13-17), dans aucun d'entre eux il n'est question de la dîme, pourtant Israël continuera de se soumettre à ce qu'Abram avait introduit.

Nous avons là le symbole de l'accomplissement.

La loi n'a pas aboli la dîme, elle l'a accomplie, c'est-à-dire qu'elle l'a englobée dans un stade supérieur de la révélation de Dieu. En effet, nous constatons de part les exemples que nous transmet la Bible que la dîme, avant la loi, devait être payée par les hauts placés, alors qu'une fois que la loi est arrivée, elle doit l'être également par les pauvres et les étrangers.

De manière similaire, il y a deux mille ans de cela, Jésus est venu pour nous présenter une nouvelle étape de la révélation de Dieu, celle de la grâce. Or, il serait dangereux de prétendre que, étant sous la grâce, nous pouvons désormais enfreindre les dix commandements, que nous pouvons tuer qui nous voulons, voler ou mentir impunément. Une fois de plus, Dieu a englobé la révélation qu'il nous avait donnée dans un stade supérieur. Ne pouvant nous révéler en une fois la plénitude de sa personne, il le fait au fur-et-à-mesure.

J'imagine avec peine me présenter devant Dieu au jour du jugement dernier et devoir répondre à une accusation de meurtre en disant que je vivais sous la grâce et non sous la loi.

Malheureusement l'église a oublié cette évidence de Matthieu 5.17 : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir, et de cela provient un problème majeur de l'Église actuelle, de l'église divisée, et donc des églises. Dans les années 50, un mouvement a été remis à la mode (puisque de toute évidence, même l'église fonctionne en termes de « mode »), c'est le mouvement de la Parole. Nous cherchions enfin à comprendre ce que la Bible nous disait depuis près de 2000 ans, nous commencions enfin à réaliser que les réponses que nous cherchions se trouvaient dans nos mains depuis le début.

Nous étions comme des enfants qui enlevaient l'emballage d'un cadeau et qui se contentaient de jouer avec le carton sans même regarder ce qui se trouvait à l'intérieur. Ce carton accomplissait le cadeau, c'est le carton qui faisait de son contenu un cadeau, sans ce carton, il n'y aurait pas eu de surprise.

Et nous avons cru que le carton abolissait le cadeau, nous nous en sommes donc contentés.

Mais la réalité était toute autre, le carton englobait la surprise, il ne l'annulait pas, il la transcendait.

C'est ce qui s'est passé avec le mouvement de la Parole.

Dieu venait de redonner à Son Église l'unité de la Parole. La problématique se place dans le contexte actuel, depuis quelques années, nous sommes entrés dans le mouvement de l'Esprit. Dieu est en train de redonner à Son église l'unité de l'Esprit.

Mais nous avons par trop tendance, une fois de plus, à nous imaginer que ce qui est nouveau abolit ce qui est ancien, et nous plongeons dans les délices de l'Esprit, oubliant par la même que si nous ne construisons pas sur le roc, notre maison s'écroulera tôt ou tard. Le roc étant bien entendu Jésus, la Parole de Dieu. Nous refermons le cadeau et jouons à nouveau avec le carton, refusant de comprendre qu'il n'y a que dans l'équilibre que nous pourrons grandir et devenir participant à la gloire de notre Seigneur.

Si vous ne vivez que dans le mouvement de l'Esprit, en vous obstinant à ne pas fonder votre maison sur le roc, vous porterez des fruits, mais, au risque de vous choquer, nous ne pouvons nous permettre de juger la véracité de nos actions par les fruits que nous portons, ce n'est pas biblique.

Ce ne sont pas les fruits qui permettent d'attester de l'approbation de l'Esprit, mais leur conservation dans le temps et, sans la Parole, vous n'aurez pas les fondements nécessaires pour mener à bien la recherche de stabilité en Christ qui nous est nécessaire pour être de vivants témoignages de ce que notre Seigneur a fait dans nos vies.

Nous pouvons voir cela dans la réplique de Jésus, alors qu'il vient de révéler la parabole des bons arbres et des bons fruits. Matthieu 20.7 nous dit : Ainsi vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Fort de la connaissance de l'existence de ce verset, nous nous disons souvent, « Ce serviteur porte du fruit, il est donc un véritable serviteur de Dieu », pourtant, nous omettons bien souvent un léger détail, nous ne savons toujours pas comment savoir si le fruit est bon. Je suis persuadé que nous nous trompons nous-même en faisant certaines choses qui ont l'apparence de la sainteté. Certaines de nos actions portent des fruits qui apparaissent comme positifs, mais qui ne sont pas agréée par Dieu, elles ne sont pas demandées par lui. C'est la suite de ce même passage qui nous le révèle:

  • Matthieu 7.22-23Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n'avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l 'iniquité.

Jésus nous brosse ici le tableau de personnes qui auront porté de 'bons fruits', pourtant, il leur dira cette chose terrible « Je ne vous ai jamais connus ». D'où vient cela ?

Si nous partons du fait que de bons fruits attestent d'un bon arbre, ce verset n'a plus rien à faire dans la Bible, or, au risque de me répéter « toute parole est inspirée de Dieu », et Dieu n'est pas menteur, la signification se trouve donc ailleurs.

La conséquence directe de cela est que notre conception d'un bon fruit n'est pas la bonne. Je crois que le problème vient de ce que nous faisons parfois les choses « en » son nom, et pas « pour » son nom. Nos actions sont toujours faites « pour » quelque chose de précis, et quand ce n'est pas « pour » le nom de Jésus c'est malheureusement bien souvent pour notre propre gloire. Dès lors, l'accord de Jésus ne peut être donné, et il n'y aura pas de conservation du fruit dans le temps (la notion de fruit est traitée à différents endroits de cet ouvrage).

Il est alors légitime de se demander pourquoi (et surtout comment) il est possible de chasser des démons en n'étant que des ouvriers d'iniquité. La raison en est tellement simple que nous passons bien souvent à côté. Le nom de Jésus est un nom d'autorité, et l'ennemi le sait très bien.

Il sait qu'il doit obéissance à ce nom.

Nous, bien souvent, nous l'ignorons encore.

(MODIFICATIONS) Si vous craigniez que vos motivations soient mauvaises, demandez à Dieu de vous les révéler, il ne demande qu'à nous aider et à nous répondre, posez-lui des questions en toute sincérité, et attendez-vous à ses réponses. Je reparlerai plus tard de la raison pour laquelle certaines réponses n'arrivent pas.

Alors, avant d'aller plus loin, si vous pensez que vous aussi vous avez eu ce tort de vouloir abolir plutôt que de prendre l'accomplissement qui nous était proposé, si vous pensez que vous n'avez pas grandi dans cet équilibre nécessaire à notre stabilité en Jésus-Christ, si vous pensez que vous avez négligé la Parole de notre Seigneur, alors faite une courte pause, et repentez-vous, demandez lui pardon pour votre négligence. Je sais qu'il attend avec impatience que nous reconnaissions nos torts, il ne peut remplir un vase que nous considérons plein, et quand je vois la multitude des fautes qu'il m'a pardonné, je ne peux que reconnaître la grandeur de son amour envers nous.

Nous allons donc revoir les notions que nous devrions considérer comme des notions de bases concernant la parole de Dieu, et la première chose à faire pour cela est de se remémorer les différentes caractéristiques de celle-ci.

2 - Caractéristiques de la Parole de Dieu.


Nous connaissons tous certains des attributs de la parole de Dieu, même si nous nous bornons bien souvent à tout faire pour ne pas nous en rappeler. Pourtant, Dieu a toujours été clair sur certains domaines. Il est vrai que bon nombres de passages de la Bible sont quasiment incompréhensibles dans l'état actuel des choses, principalement parce que ce sont des vérités scellées qui ne doivent pas encore être comprises.

Par contre, en ce qui concerne les caractéristiques de la Parole, le mystère n'est pas bien grand, et n'importe qui, muni d'un minimum de patience et d'une bonne concordance pourrait rapidement tirer un enseignement simple et efficace, une ligne de conduite précise pour notre façon de voir la Parole de Dieu.

Je vous conseille par ailleurs, si vous en avez le temps, de vous-même rechercher tout ce qui a trait à la Parole de Dieu dans la Bible, vous y découvrirez des trésors fabuleux, des versets que vous avez lus bien souvent sans jamais y prendre garde. Vous en ressortirez affermis, parce que personne n'étudie la parole de Dieu en vain. J'ai moi-même effectué cette recherche, et, bien qu'ayant toujours eu une très forte attirance pour la Parole, j'ai été confondu devant mon ignorance. Les bénédictions qui s'y trouvent cachées sont nombreuses, et je tiens à préciser que je ne parlerai pas de chacune d'entre elles ici. Aussi, lisez tous les jours, vous y découvrirez des choses qui vous sont personnelles et que personnes n'aurait pu vous dire (si ce n'est avec une révélation de notre Seigneur).

Nous savons par l'arbre de la connaissance du bien et du mal et l'arbre de la vie (Genèse 2.8-9) que nous n'avons pas à déterminer ce qui est bien et ce qui est mal, nous devons nous contenter de faire ce que Dieu nous dit.

  • Genèse 2.8-9Et l'Eternel Dieu planta un jardin en Eden (charme, plaisir), du côté de l'orient, et il y plaça l'homme qu'il avait formé. Et L'Eternel Dieu fit croître du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Nous lisons souvent ce passage en nous disant simplement que ce devait être magnifique de vivre à cette époque, et nous passons alors à Genèse 3, puis 4 et nous nous éloignons de l'un des enseignements fondamentaux de la Parole de Dieu. Une vérité particulière s'y trouve concernant les caractéristiques de la Parole de Dieu.

Nous pouvons constater deux choses dans les versets 8 et 9 de Genèse 2, elles sont les suivantes. Tout d'abord, le bien et le mal sont un seul et même arbre. Il est difficile de concevoir que cet arbre portait deux fruits, par ailleurs, Adam et Eve ne mangèrent qu'un seul fruit afin d'obtenir cette double connaissance. Nous pouvons par conséquent en déduire que le bien et le mal sont des choses taboues. Ensuite, la deuxième chose à remarquer dans ce passage concerne l'arbre de la vie, non seulement il est au milieu du jardin, puisqu'il doit être le centre de notre existence, mais en plus, nous voyons qu'il est opposé à l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Nous ne pouvons tirer qu'une seule conclusion concernant ce fait, il ne nous est pas demandé de faire le bien puisque nous ne sommes pas censés juger et décider de ce qui est bien et de ce qui est mal. Faire cela serait se mettre sous la loi.

  • Genèse 2.16-17Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement.

Nous pouvions manger de l'arbre de la vie, mais Dieu était clair, nous ne devions pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais pourquoi cela ? Nous en connaissons la punition, puisque le verset 17 se termine par« tu mourras certainement », mais cela n'est pas une cause, c'est une conséquence. La réponse se trouve en Genèse 3.

  • Genèse 3.5 : Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.

Seul Dieu doit connaître le bien et le mal, nous n'avons pas à posséder cette connaissance. Notre rôle se borne à obéir, et non pas à déterminer si la valeur de l'action que nous devons réaliser est positive ou négative. N'oubliez jamais que si vous dites à Dieu : « oui, ce que tu me demandes de faire est une bonne chose, je vais la faire », un jour viendra où vous lui direz : « non, ce que tu me demandes de faire est une mauvaise chose, je ne la ferai pas ». C'est pour cela que nous n'avons pas à juger du bien et du mal, parce que nous ne sommes pas capable de comprendre les pensées de Dieu (Esaïe 55.8).

Par ailleurs, nous pouvons même considérer, si nous nous référons à l'apocalypse selon Jean, qu'ayant mangé le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, notre tache est maintenant de le vomir afin de pouvoir bénéficier de la pleine bénédiction de Dieu.

  • Apocalypse 2.7A celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.

Ceci dit, quel est le rapport avec les caractéristiques de la Parole de Dieu ?


a) Bonne, droite et la vérité.

La chose est simple et s'impose à nos yeux et à notre esprit lorsque nous voyons devant nous certains versets. Parmi ceux-ci, nous pouvons en citer trois bien précis.

  • 2 Rois 20.19 : la parole de l'Eternel, que tu as prononcée, est bonne. (nous trouvons la même citation dans Esaïe 39.8)
  • Psaumes 33.4car la parole de l'Eternel est droite et toute son œuvre est avec vérité.
  • Psaumes 119.160la somme de ta parole est [la] vérité, et toute ordonnance de ta justice est pour toujours.

La parole de Dieu est « bonne », « droite » et « la vérité ». Nous en connaissons encore beaucoup d'attributs, mais nous les verrons plus tard, dans l'immédiat, nous allons nous contenter de reconnaître que nous n'avons plus besoins de définir ce qui est bien et ce qui est mal. La Parole de Dieu est là pour nous éclaircir, nous devons simplement nous contenter de faire ce qui est écrit, et arrêter de prendre Dieu et sa Parole pour la cinquième roue du carrosse.

Rien qu'en admettant ces trois attributs de la Parole de Dieu nous sommes déjà obligés d'obéir, si du moins nous avons décidé d'appartenir à Dieu.

Nous reviendrons sur les faux raisonnements plus tard.


b) 'Affinée' et 'un bouclier'.

Maintenant, nous allons voir une autre caractéristique de la parole de Dieu. Celle-ci est également primordiale, puisqu'elle gère, comme nous allons le voir, notre vie de disciple.

  • 2 Samuel 22.31 : Quant à Dieu, sa voie est parfaite; la parole de l'Eternel est affinée (éprouvée en version Segond); Il est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.

Nous apprenons deux choses à travers ce verset, tout d'abord que « la parole de l'Eternel est affinée ». Nous voyons dans un dictionnaire qu'affiner signifie « purifier », ce qui met donc en avant le fait qu'elle soit passée sept fois au creuset avant de nous être confiée. La version segond nous dit qu'elle est « éprouvée », ce qui signifie toujours d'après le même dictionnaire qu'elle est « confirmée ». Si nous superposons les deux versions, nous pouvons en déduire que cette parole est confirmé sept fois.

  • Psaumes 12.6 : les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois.

La première chose que nous révèle le deuxième livre du prophète Samuel est donc que la parole de Dieu est une parole affinée, mais il poursuit en nous disant que Dieu est « un bouclier ». S'il nous affirme une chose pareille dans ce contexte, cela signifie que Dieu est un bouclier pour celui qui s'attache à sa parole.


c) Le triangle parfait.

Nous sommes en face d'un triangle parfait, la foi, la protection sur nos vies (le bouclier), et la parole de Dieu en sont les extrémités. Ce sont les trois parties d'une même chose. Et c'est une caractéristique fondamentale de la parole de Dieu. Si vous lisez la parole de Dieu, votre foi augmentera, et Dieu pourra ériger un bouclier pour vous (n'oubliez pas que Jésus a proclamé la parole lorsque Satan s'est approché de lui, la parole a été son bouclier, et il doit en être de même pour nous).

Parmi les nombreuses autres caractéristiques de la parole de Dieu, nous pouvons citer rapidement qu'elle « est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » (Psaumes 119.105), qu'elle nous guide à travers les chemins de nos errances, ces mêmes chemins dont nous parle le psalmiste à travers le 23° psaume. Elle est éternelle puisque le prophète Esaïe nous affirme qu'elle « demeure à toujours » (Esaïe 40.8).

Le caractère éternel de la Parole de Dieu prouve d'ailleurs qu'elle n'est pas de ce monde, puisque tout ce qui compose cette terre est voué à disparaître. Si vous parcourez la parole, vous vous rendrez compte qu'il est fait mention de différents domaines qui sont éternels, ce sont toujours des domaines qui touchent Dieu de très près, en réalité ce sont toujours, directement ou indirectement des manières de parler de Dieu. Lorsque le prophète Esaïe nous affirme que la parole de Dieu demeure à toujours, il prophétise la venue de Jésus, puisque Jésus est la Parole faite chair (je reviendrai là-dessus plus tard).


d) Un feu dévorant.

Il existe encore différentes caractéristiques de la Parole de Dieu, mais, la dernière que nous allons voir ici se trouve être celle-ci.

  • Jérémie 23.29 : ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Eternel, et comme un marteau qui brise le roc ?

Nous prenons souvent les mots pour ce que nous croyons qu'ils sont et ne vérifions pas leur réelle signification. J'ai pris l'habitude de vérifier les mots importants des versets qui me touchent le plus. Même si les mots en question sont des mots courants qui paraissent ne pas porter à confusion.

C'est ce que j'ai fait pour le mot « feu ».

FEU : n.m. (XII°; fou, X° lat. focus « foyer, feu ») Dégagement d'énergie calorifique et de lumière accompagnant la combustion vive.

La parole de Dieu est donc un dégagement d'énergie calorifique et de lumière accompagnant une combustion vive. Or, si la parole accompagne une combustion vive, il ne nous est pas utile de chercher bien loin le matériau qui va être consumé. Ce n'est que nous-même. A chaque fois que vous ouvrez la bible, c'est, dans le monde spirituel, comme si vous veniez d'ouvrir votre cheminée. Vous entrez dans une atmosphère brûlante, et vous commencez vous-même à brûler.

Voici donc ce qu'est la parole de Dieu, et, en découvrant ce qu'elle est, nous avons également découvert une petite partie de ce qu'elle peut faire pour nous. Maintenant, nous allons rapidement nous attacher à la raison profonde de l'importance de la parole de Dieu. Là aussi, nous n'avons pas besoin d'aller bien loin pour comprendre, aussi je ne ferai que survoler ce point.

3 - L'importance de la Parole de Dieu.


(RETRAVAILLER, Dieu est la parole, il ne se force pas à l'accomplir) L'importance de la parole de Dieu vient de ce qu'elle est Dieu. Il est un Dieu qui ne supporte pas le mensonge, par conséquent, Il ne peut pas se déshonorer lui-même. Lorsque l'on voit les conséquences qui viennent sur l'homme lorsqu'il fait Dieu menteur (voir le jugement de Dieu sur les prophètes de mensonge dans le livre du prophète Jérémie) nous ne pouvons pas imaginer que Dieu puisse agir de même envers sa parole.

Nous avons vu que Dieu a la rigueur envers nous qu'il nous demande d'avoir envers lui, c'est dans la connaissance de ce fait que nous devons voir le verset suivant,

  • Nombres 30.3 : Il (l'homme) fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche.

Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas honorer notre parole, parce que nous sommes faits à l'image de Dieu, selon sa ressemblance (Genèse 1.26). La conséquence directe de cela se trouve dans l'évangile de Matthieu.

  • Matthieu 5.37Mais que votre parole soit: Oui, oui; non, non; car ce qui est de plus vient du mal.

Lorsque Dieu dit oui, il a dit oui, et il honorera son oui, lorsque Dieu dit non, il a dit non, et il honorera son non, parce que ce qui se rajouterait, c'est-à-dire un éventuel « Mais », ne peut venir que du malin, Dieu n'en est donc pas capable, parce qu'il n'y a pas de mauvaises choses en lui. Aussi, lorsqu'il dit quelque chose, il l'accomplit toujours.

  • 2 Chroniques 6.15tu as parlé de ta bouche, et de ta main tu as accompli [ta parole]. (version Darby)

Mais, plus encore que le fait que ce qui a été dit a été accompli, nous savons également par la propre bouche de Jésus que « le ciel et la terre passeront, mais mes (ses) paroles ne passeront point » (Matthieu 24.35).

L'importance de la parole de Dieu réside dans le fait qu'elle s'accomplira forcément, Habakuk nous prévient à ce sujet, nous exhortant à en attendre l'accomplissement si elle venait à tarder (Habacuc 2.3). La parole de Dieu étant une parole de vérité, elle ne peut pas mentir, et son accomplissement se fera un jour ou l'autre. Nous devons cependant en connaître les détails afin d'en reconnaître les signes.

(MODIFICATIONS) Plusieurs fois dans la Bible, il nous est fait mention de l'attachement que Dieu porte à sa Parole, il n'a eu, n'a et n'aura jamais de cesse de l'honorer. Nous pouvons et nous devons la proclamer, mais nous ne pouvons le faire que si nous la connaissons.

  • 2 Samuel 7.21 : C'est a cause de ta parole, et selon ton cœur que tu as fait toute cette grande chose, pour la faire connaître à ton serviteur.
  • Psaumes 105.42 : Car Il se souvint de sa parole sainte, [et] d'Abraham, son serviteur.

L'attachement de Dieu à sa parole est donc quelque chose de très simple, s'en détacher serait se rapprocher du malin, et Dieu ne le fera jamais. Il reste cependant encore un aspect qu'il faut impérativement voir dans l'importance que revêt la parole de Dieu, parce que c'est un domaine qui va gérer non seulement notre vie, mais également l'éternité qui s'ensuivra.

Nous savons premièrement que le Père « a mis toutes choses » entre les mains du fils (Jean 3.35), et deuxièmement que Jésus nous a dit que ce n'était pas lui qui nous jugeait, mais sa parole (Jean 12.48). Nous savons donc que sans la connaissance de la parole, nous courrons vers la catastrophe, parce que nous sommes sans jugement. Voyons ce que nous dit Jérémie concernant ceux qui ne connaissent pas le jugement de Dieu.

  • Jérémie 5.4 : Voilà, ce sont de pauvres gens, ce sont des fous; car ils ne connaissent pas la voie de l'Eternel, le jugement de leur Dieu.

Si Dieu ne nous juge pas de notre vivant, Il devra le faire plus tard, or, nous qui avons cru, ne sommes pas censés entrer en jugement après notre séjour sur terre. Par conséquent si nous entrons en jugement après notre vie sur terre, cela présage de très mauvaises choses pour notre éternité. C'est pourquoi le prophète Jérémie compare ceux qui ne connaissent pas le jugement de Dieu a des « pauvres gens », à « des fous ».

Dieu nous invite à entrer en jugement maintenant, de notre vivant, pour que nous puissions être des exemples de notre vivant, parce qu'une fois que nous aurons quitté ce stade d'existence, il sera trop tard pour être un témoignage, et c'est par la puissance de notre témoignage et par le sang de l'agneau que nous pourrons vaincre (Apocalypse 12.11).

Il est donc important de connaître la parole de Dieu pour deux raisons, tout d'abord parce que Dieu l'honorera toujours, et donc nous devons la connaître pour savoir ce que Dieu va faire.

Ensuite, nous devons la connaître parce qu'elle nous juge, et nul n'est censé ignorer la loi. La Parole de Dieu considère l'ignorance comme un péché, elle ne revêt en aucun cas un caractère d'excuse. Jérémie nous disait que nous devions en appeler au jugement de Dieu avant le jour de la colère, afin que ce jugement se fasse dans la paix et que nous ne soyons pas consumé par le feu de la colère de notre Seigneur et maître (Jérémie 10.23-24).

Cependant, si nous avons clairement vu les caractéristiques de la parole de Dieu ainsi que son importance, nous ne pouvons ni ne devons oublier qu'elle aura des conséquences positives sur notre vie, c'est ce que nous allons voir maintenant.


Nous ne pourrons pas dire :

« Je ne savais pas »,

parce que tout est écrit.

4 - Les conséquences de l'amour de la Parole de Dieu.

Il est évident que le fait de s'attacher à la parole de Dieu ne peut qu'avoir des aspects positifs. En effet, il est difficile de concevoir qu'en passant notre temps dans le livre de vie, nous puissions attirer sur nous le malheur. Bien au contraire, puiser dans la parole de notre Dieu va avoir des conséquences fabuleuses sur notre vie, beaucoup d'entre elles ne sont pas imaginables, mais quelques-unes cependant se trouvent inscrites dans la parole de Dieu, nous allons en observer certaines, en rappelant une dernière fois qu'il ne nous est pas possible de dénombrer les bénédictions que notre Dieu a mises de côté pour nous.

La première et principale bénédiction à mes yeux est celles que nous transmet le prophète Esaïe, à la fin du livre qui porte son nom.

  • Esaïe 66.2 : mais c'est à celui-ci que je regarderai: à l'affligé, et à celui qui a l'esprit contrit et qui tremble à ma parole (sur celui qui craint ma parole en version Segond).

L'Eternel portera ses regards sur nous. J'entends déjà les petites voies qui ont l'habitudes de raisonner dans nos têtes en train de dire, « cela veut-il dire que Dieu ne me regarde pas si je ne lis pas sa parole ». Refusez tout de suite de telles pensées. Cela ne veut cependant pas dire que la chose n'est pas vraie, mais elle a besoin d'être relativisée. La réalité est plutôt que si vous vous obstinez à ne pas la lire, vous ne serez pas assez construit intérieurement pour faire face à certaines adversités.

Ce qui se passe est très simple, il se trouve simplement que Dieu pourra travailler plus rapidement avec ceux qui passent du temps avec lui. Nous devons craindre sa parole, parce que c'est le seul moyen de la respecter, en le craignant, vous ne pouvez que l'aimer plus. Craindre ce n'est pas avoir peur, nous ne devons pas commettre l'erreur d'Israël devant le mont Horeb. Le peuple eut peur, Moïse craignait, la conséquence fut que Moïse a vu Dieu et que le peuple voulait fuir.

La crainte vous rapprochera de Dieu, la peur vous en éloignera.

Esaïe nous dit donc de « trembler » à la parole de Dieu, la conséquence en sera que Dieu portera ses regards sur nous. Or l'Eternel est un Dieu de bénédiction, il pose toujours sa main sur ses enfants, à nous de choisir pourquoi il va le faire. Mais, dans le cas présent, Il le fera pour nous faire du bien. N'oublions pas que de notre comportement dépendent souvent bien des choses. Dieu, bien que souverain, ne décide pas de toute chose, aussi, parmi les dix commandements s'en trouve un sensiblement différent des autres, en effet, celui concernant l'honneur dû aux parents est suivi d'une promesse, « afin que tu prolonges tes jours ». Dans le cas de l'attachement à la parole de Dieu nous sommes en face d'une situation similaire. Dieu nous promet de nous regarder de près. Le fait d'honorer ses parents ajoute à notre vie, et de la même manière, s'attacher à la parole de Dieu rajoute des bénédictions sur notre vie.

Mais, il est beaucoup plus précis que cela à travers la bouche du psalmiste, puisqu'Il nous annonce plusieurs conséquences de l'attachement à sa parole.

  • Psaumes 119.9-12comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? ce sera en y prenant garde selon ta parole. Je t'ai cherché de tout mon cœur: ne me laisse pas m'égarer de tes commandements ! J'ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pêche pas contre toi.
  • Psaumes 119.25 : Mon âme est attachée à la poussière; fais-moi vivre selon ta parole.
  • Psaumes 119.28 : Mon âme, de tristesse, se fond en larmes; affermis-moi selon ta parole.

Dieu nous promet donc de nous faire vivre, de nous affermir, de rendre notre voie pure et de nous aider à ne pas pécher. Cela fait quatre conséquences qui a elles seules suffiraient pour justifier la lecture et l'étude de sa parole. Mais Dieu ne se contente pas de cela, bien au contraire, Il ajoute encore de nouveaux aspects aux bénédictions qu'il a pour ceux qui s'attachent à la lecture et à l'étude de sa parole. En effet, nous avons vu les bénédictions spirituelles découlant de la parole, mais Dieu, n'oubliant pas que nous ne sommes que des hommes, a prévu également de nous bénir matériellement.

  • Josué 1.8 : Que ce livre de la loi ne s'éloigne pas de ta bouche, et médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire selon tout ce qui y est écrit; car alors tu feras réussir tes voies, et alors tu prospéreras.

Il s'agit bien là de bénédictions matérielles. Par conséquent il est important de se rendre compte que la première place doit toujours être réservée à Dieu si l'on veut avancer. Il ne sert à rien de sacrifier son temps de lecture de la parole ou son temps de prière pour travailler un peu plus dans le monde, cela ne fera pas progresser durablement. Passez du temps avec Dieu, remettez votre confiance en lui, il la gérera bien mieux que vous. N'oubliez pas que Josué reçut cette parole de Moïse, alors que ce dernier allait mourir sous peu, sa vie était déjà derrière, il savait de quoi il parlait, il avait eu le temps d'expérimenter ce dont il parlait. Il avait été fils du pharaon et avait tout quitté pour devenir le berger d'Israël. Mais, là, alors qu'il se trouvait à la fin de sa vie, sa conclusion fut que la méditation de la parole de Dieu amenait la réussite et la prospérité.

Quel fabuleux parcours.

Ce n'est pas qu'il a réussi à ne rien regretter, mais plutôt qu'il ne pouvait rien regretter, étant resté dans la parole de Dieu, il avait été béni en toute chose.

La même notion nous est apportée par le psalmiste.

  • Psaumes 1.1-3 : Bienheureux l'homme ... qui a son plaisir en la loi de l'Eternel, et médite dans sa loi jour et nuit! Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point; et tout ce qu'il fait prospère.

Voilà, nous savons maintenant avec certitude que les conséquences de la lecture et de l'étude de la parole sont la prospérité spirituelle et matérielle, mais j'aimerais encore passer un peu de temps sur une autre conséquence que nous pouvons sans peine rapprocher de la bénédiction spirituelle. Néhémie nous donne un aperçu de ce dont nous allons rapidement parler.

  • Néhémie 8.9 : ... car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi.


Voyons le glorieux exemple que nous donne le Seigneur à travers son serviteur le roi Josias.

Josias était fils d'Amon, un roi mauvais qui termina ses jours assassiné dans sa maison par ses propres serviteurs. Josias n'avait alors que huit ans et probablement aucune idée de la manière dont il convenait de régner. Son père n'avait eu le trône que deux années, en d'autres termes, l'enfant Josias n'avait très certainement pas été élevé dans l'optique de devenir roi.
C'est donc ignorant des choses de Dieu, ayant été élevé sous le règne d'un père rétrograde et d'un grand-père qui n'était autre que Manassé, celui qui fit couler « le sang innocent en grande abondance » (2 Rois 21.16), que Josias commença à prendre sa place dans l'histoire. Dix ans plus tard, alors qu'il en avait dix-huit, il décida de faire réparer la maison de Dieu. C'est alors que le grand sacrificateur Hilkija va trouver « le livre de la loi dans la maison de l'Eternel » (2 Rois 22.8). La conséquence en fut directe, ne souffrant aucune controverse.

  • 2 Rois 22.11 : Et il arriva que, quand le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements.

Josias est touché par ce qu'il vient d'entendre. Nul doute que Dieu a mis en lui le désir de réparer sa maison, tout comme Il met en nous la certitude que sa parole est primordiale pour nous. Pourtant, Josias aurait pu passer outre cette envie de réparer la maison de Dieu, mais il l'a tout de même fait. Nous devons nous-même prendre cette décision. Cela peut coûter des efforts, mais ce n'est pas important, tout ce qui compte c'est de faire ce que nous avons à faire pour être droit devant Dieu.

La décision de rebâtir la maison de Dieu a eu de nombreuses implications dans la vie du roi Josias, il n'a pas seulement pris une décision, il a dû agir par la suite afin de se mettre en règle avec cette parole qu'il venait d'entendre.

Notre obligation est la même, nous devons exterminer ce qui en nous n'est pas à la gloire de Dieu, mais nous devons prendre en compte que notre récompense sera également la même. Nous pouvons lire le témoignage qui est rendu de cet homme, et je prie pour vivre une vie qui face que Dieu puisse rendre de moi ce même témoignage.

  • 2 Rois 23.25Avant lui il n'y eut pas de roi semblable à lui, qui se fut retourné vers l'Eternel de tout son cœur, et de toute son âme, et de toute sa force.

S'il est vrai que les conséquences de l'étude de la parole de Dieu sont spirituelles et matérielles, il est important de noter que notre vie entière s'en verra transformée, Dieu nous révélera ce qui est caché, il mettra Sa lumière à la place de nos ténèbres. Là se trouve une conséquence dont nous ne pouvons pas nous passer. Nous pouvons refuser certaines bénédictions, mais il en existe d'autre que nous devons accepter, à nous de faire notre choix.
Si vous aimez la parole de Dieu, YAHVE-JIRE prendra toute son ampleur dans votre vie.

  • 2 Rois 23.24Et Josias extermina aussi les évocateurs d'esprits, et les diseurs de bonne aventure, et les théraphim, et les idoles, et toutes les abominations qui se voyaient dans le pays de Juda et à Jérusalem, afin d'effectuer les paroles de la loi, écrites dans le livre que Hilkija, le sacrificateur avait trouvé dans la maison de l'Eternel.


« quand le roi entendit les paroles du livre de la loi,

il déchira ses vêtements »

5 - La puissance de la Parole de Dieu.

Si la parole de Dieu, comme nous l'avons vu, aura dans notre vie diverses conséquences, positives si nous nous y attachons de tout notre cœur, nous devons maintenant voir quelle est cette puissance qu'elle contient qui permet une chose pareille. Bien entendu, à travers la personne divine de Dieu, c'est le Saint-Esprit qui représente la puissance, mais ce que nous allons fouiller maintenant concerne plutôt l'étendue de ce que la parole de Dieu peut faire.

La parole de Dieu est constamment comparée à une épée, que ce soit dans l'ancien ou le nouveau testament.

Si nous faisons attention aux mots utilisés par le patriarche lorsqu'il décrit les assauts divers sur les villes ennemis d'Israël, nous constatons une chose bien particulière. Lorsque cela est commandé par Dieu, il nous est dit que la ville, ou les personnes, étaient tuées « par l'épée », alors que lorsque cela était motivé par la folie guerrière des hommes, on ne nous le précise pas. Pourtant, il semble évident que les guerres se faisaient toutes avec les mêmes armes. Si, en ce temps reculé de l'histoire du peuple de Dieu on précisait « par l'épée » dans certains cas, c'était pour signifier la conduite de Dieu dans l'action qui venait ou qui allait se dérouler.

Nous pouvons en voir un exemple particulier, mais cependant intéressant dans ce qui arrive à Balaam, fils de Béor.

La situation est la suivante, Balak, fils de Tsippor a peur du peuple de Dieu parce qu'il a entendu ce qu'ils ont fait aux Amoréens. Aussi décide-t-il de faire appel à Balaam, fils de Béor, afin qu'il maudisse Israël. Mais L'Eternel ne donne pas son accord à Balaam. « Tu n'iras pas avec eux, tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni » (Nombres 22.12). Balaam va donc perdre tout ce qui lui était promis par le roi Balak.

Le souverain en question, n'étant pas satisfait de la réponse du voyant, envoie à nouveau des hommes dans le but d'obtenir exactement la même chose. L'occasion de chute est là. Le voyant décide de redemander à Dieu. Pourtant nous avons vu la première réponse de Dieu, elle était claire, ne souffrait aucune erreur d'interprétation.

« Tu n'iras pas avec eux, tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni »

Cette fois-ci Dieu a compris que son serviteur lui est infidèle, qu'il refuse d'écouter sa voix, aussi va-t-il le laisser aller. Mais, si Balaam avance sur un quelconque chemin, c'est sur celui de la désobéissance à un ordre express de Dieu. C'est alors que son ânesse, sur la route, cesse d'avancer, voyant un ange devant elle et prenant peur. La réaction de Balaam est justement le signe de ce que l'épée représente la parole de Dieu.

Il est écrit :

  • Nombres 22.29Que n'ai-je une épée dans ma main: certes je te tuerais maintenant.

Effectivement, Balaam n'a pas d'épée dans la main, c'est ici le symbole de ce qu'il n'avance pas dans la direction de la parole de Dieu. Le complément de ceci se trouve quelques versets plus loin, alors que l'ange qui a effrayé l'ânesse se révèle à Balaam.

Il nous est dit :

  • Nombres 22.31 : Et il vit l'Ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans sa main.

L'Ange de l'Eternel est venu accomplir la volonté du Maître, il a une épée dans la main.

Là est la différence entre Balaam et l'Ange de l'Eternel. Le premier avance dans l'erreur, il n'a pas d'épée, le deuxième est un envoyé, il a une épée. Nous lisons par ailleurs, quelques chapitres plus loin, la punition qui va tomber sur Balaam.

  • Nombres 31.8 : Ils tuèrent par l'épée Balaam, fils de Béor.

L'épée est le symbole de la parole. Nous voyons par ailleurs dans le livre de l'apocalypse que l'épée aiguë à double tranchant se trouve dans la bouche de Jésus (Apocalypse 1.16), elle est sa parole, sa sainte parole.

La Parole de Dieu nous en parle dans le même sens, dans l'épître aux Hébreux.

  • Hébreux 4.12 : car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles; elle discerne (juge en Version Segond) les pensées et les intentions du cœur.

La parole de Dieu n'est pas seulement un livre, c'est une médication puissante, qui remet de l'ordre dans notre vie, qui nous restructure au fur-et-à-mesure, en remettant chaque chose à sa place et en les évaluant les unes après les autres afin d'en déterminer la valeur réelle devant Dieu.

Lire la parole, s'est s'exposer sérieusement à devenir meilleur.

N'oublions pas que Jésus ne chassait pas les esprits en faisant de quelconques incantations, en procédant à des actes de sorcellerie, il les chassait tout simplement « par sa parole (Version Segond) (Matthieu 8.16) ». L'Eternel lui-même, lorsqu'il voulait punir le peuple dans l'ancien testament, le faisait par sa parole qu'il transmettait par les prophètes, et pas différemment.

  • Osée 6.5 : C'est pourquoi je les ai hachés par les prophètes, je les ai tués par les paroles de ma bouche ... Et mon jugement sort comme la lumière.

Dieu peut tuer par les paroles de sa bouche. Nous savons de par les écrits des prophètes que la parole de Dieu ne peut pas disparaître sans avoir accompli son œuvre. Ce qui signifie que nous pouvons garder espoir en toute circonstance, Esaïe nous donne la première partie de cet espoir fabuleux que nous avons en Christ, par la parole.

  • Esaïe 55.10-11 : comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y retournent pas, mais arrosent la terre et la font produire et germer, et donner de la semence au semeur, et du pain à celui qui mange, ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche: elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l'ai envoyée.

Daniel nous en donne la suite :

  • Daniel 10.12 : Et il me dit: Ne crains pas, Daniel, car dès le premier jour où tu as appliqué ton cœur à comprendre et à t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et moi, je suis venu à cause de tes paroles.

Nous savons que Daniel était fréquemment plongé dans l'étude de la parole de Dieu (du moins des fragments qu'il avait en sa possession), ne serait-ce qu'en raison des prières diverses qui sont retranscrites dans le livre qui porte son nom et qui sont directement inspirées par la parole. Nous voyons cela principalement dans le chapitre 9 (Verset 2, ce sont les rouleaux du prophète Jérémie), où il reconnaît par ailleurs que les écrits sont véritables. Par conséquent, lorsqu'il nous est dit que les paroles de Daniel ont été entendues, nous savons que Daniel s'est humilié par rapport à ce qu'il avait lu dans les écrits en sa possession. Il a vu la parole de Dieu écrite, elle est sortie de la bouche de Dieu, et rien n'a pu l'empêcher de s'accomplir. Aussi devons-nous faire attention à ne pas excéder notre Dieu et à rester le plus près possible de sa volonté dans nos vies.

Nous pouvons aussi dire que Dieu ne prend pas plaisir à faire du mal à ses enfants, il le fait pour nous redresser, il le fait par obligation, en signe de son amour, aussi, lorsqu'il nous est dit qu'elle fera ce qui est son plaisir, c'est une promesse fabuleuse, rien ne pourra la stopper, Dieu changera les règles établies s'il le faut, je l'ai personnellement expérimenté, c'est extraordinaire de voir ce que Dieu peut faire. Lorsque sa parole déclare quelque chose, cela s'accomplira, même si cela paraît tout bonnement impossible. Je suis même tenté de dire, surtout si cela paraît impossible, parce que ce qui est impossible aux hommes ne l'est pas pour Dieu, et Dieu aime montrer sa toute-puissance.

Nous ne reviendrons plus sur l'un des traits de caractère de Dieu, celui justement de sa Toute puissance puisque nous l'avons déjà vu dans le chapitre dédié aux noms de Dieu, mais il faut tout de même le garder à l'esprit, si l'on veut comprendre la puissance de la parole, que la parole n'est autre que Jésus, et que Dieu à fait une alliance de puissance avec ses enfants à travers son nom de EL-SCHADDAÏ.

Dieu est un Dieu créateur, et Paul nous affirme que Dieu, non seulement a crée toute chose, mai qu'en plus de cela, il soutient son œuvre « par la parole de sa puissance (Hébreux 1.3) ».

Pourtant malgré tout ce que nous avons vu, je persiste à croire que le meilleur symbole de la puissance de la parole de Dieu se trouve exprimé en un seul verset. Dieu a donné à David un fils et à ce fils la sagesse. Il paraît dès lors naturel que Salomon utilise cette sagesse pour rendre à Dieu ce qui lui appartenait de fait.

  • Ecclésiaste 8.2-4Je [dis]: Prends garde au commandement du roi (Jésus), et cela à cause du serment [fait] à Dieu. Ne te presse pas de t'en aller de devant lui; ne persévère point dans une chose mauvaise; car tout ce qu'il lui plaît, il le fait; parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira: Que fais-tu ?

La parole de Dieu est une puissance dont l'étendue n'a pas de fin. Tout ce qui est écrit arrivera, rien ne disparaîtra, la parole elle-même subsistera, elle est éternelle. Nous pouvons, d'une certaine manière, dire qu'elle n'a ni commencement ni fin de vie, parce que nous allons très succinctement voir ce qui nous montre qu'elle est Jésus lui-même. Nous connaissons tous ce qui suit, mais il est parfois bon de le revoir.


« parce que la parole du roi est une puissance,

et qui lui dira:

Que fais-tu ? »

6 - La Parole en tant que Christ.

La première fois que j'ai montré ma Bible en disant « voici Jésus », je me suis heurté à une totale incompréhension. Bien sûr, Jésus est plus qu'un livre, même si ce livre est la Bible. Cependant, j'ai toujours eu, depuis le début de ma vie chrétienne, cette conviction que la parole de Dieu était réellement Jésus. Elle contient tout ce qu'Il veut nous dire. Aussi, lorsque nous lisons le dernier verset de l'évangile de Matthieu, nous ne devons pas comprendre que Jésus nous parle du Saint-Esprit, comme beaucoup l'ont compris, mais qu'Il nous parle de sa parole.

  • Matthieu 28.19-20 : Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle.

Ce passage de l'évangile de Matthieu nous montre quelque chose de bien particulier concernant Jésus. Il nous donne un ordre précis, parce que ce n'est en aucun cas une recommandation, mais bien un ordre, et, la conséquence de l'obéissance à cet ordre se trouve dans sa présence à nos côtés jusqu'à la fin des temps.

Cette chose que nous devons faire se trouve dans le fait de faire des disciples (et non des chrétiens). Nous devons les baptiser et les enseigner. L'accent dans ce verset et surtout mis sur le fait de les enseigner.

  • Osée 4.6 : Faute d'enseignements, le peuple périt.

Or nous ne pouvons enseigner sans être près de la parole, c'est pour cela que Jésus sera à nos côtés tous les jours jusqu'à la fin des temps, il le sera en tant que parole de Dieu. Jean, qui connaissait tout particulièrement la personne de Jésus nous confirme cela dans l'apocalypse lorsqu'il nous révèle l'un des noms de Jésus :

  • Apocalypse 19.13 : et son nom s'appelle: la Parole de Dieu.

Aussi, comme je vous le disais, à chaque fois que j'étudie, ou que je lis, j'ai cette conviction que je touche Jésus. Cela peut vous sembler étrange comme façon de voir, mais rappelez-vous que cette parole (la Bible) est sainte, cette sainteté vient directement de Dieu, parce qu'Il est le seul qui puisse distribuer la sainteté. Nous ne sommes saint que parce que Dieu est en nous, ce n'est nullement le fruit de nos efforts, la sainteté est une grâce. Par contre, la parole de Dieu est sainte dans son essence, il ne peut y avoir qu'une seule raison à cela, elle est une représentation de Dieu.

  • Apocalypse 19.13 : et son nom s'appelle: la Parole de Dieu.

Quelle chose magnifique de se rendre compte de ce fabuleux héritage que Jésus nous a laissé. Nous connaissons tous les premiers versets de l'évangile de Jean, mais nous allons tout de même les citer ici.

  • Jean 1.1-2au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu, Elle était au commencement auprès de Dieu.
  • Jean 1.14 : Et la parole devint chair, et habita au milieu de nous ... .
  • Jean 17.7-8 : Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi; car je leur ai donné les paroles que tu m'as données et ils les ont reçues; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d'auprès de toi, et ils ont cru que toi tu m'as envoyé.

Sans avoir besoin d'expliquer quoi que ce soit, nous comprenons de suite la profondeur de la révélation qu'a reçue Jean. Il n'avait pas les textes de l'ancienne alliance sous les yeux et parvient cependant à retranscrire en cinq versets ce que tout l'ancien testament a essayé de nous faire comprendre.

Un Dieu multiple et unique.

Néanmoins, si cette révélation est suffisante pour comprendre que Jésus est la parole de Dieu, nous allons maintenant ramener un verset à la surface. Il fait partie de ces versets que tout le monde a déjà entendus mais que nous laissons des fois de côté sans jamais en comprendre le sens réel.

  • Jean 14.6Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi.

Si nous décortiquons ce verset, nous pouvons en faire sortir différentes choses qui nous montrent clairement que Jésus est la parole de Dieu

LE CHEMIN : le psaume 119.105 nous dit que la parole est une lumière sur notre sentier, sur notre chemin. Elle est donc la lumière qui est sur Jésus puisque Jésus est notre chemin. Nous savons donc que la parole est une partie intégrante de Jésus, la partie révélée du Fils de Dieu.

LA VERITE : le psaume 119.160 nous dit  que la parole de Dieu est la vérité. Une fois de plus, Jean ne faisait que nous dire que Jésus était la parole.

LA VIE : Cette fois-ci c'est dans l'épître aux Hébreux qu'il nous est dit que la parole de Dieu est vivante (Hébreux 4.12).

A la lumière de cette façon de voir la déclaration faite par Jésus dans l'évangile de Jean, nous pouvons arriver à une conclusion bien précise qui se déroule en trois axes.

  • Jean 1.14 : Et la parole devint chair.
  • Jean 14.6 : nul ne vient au Père que par moi.
  • Apocalypse 19.13 : son nom s'appelle: la Parole de Dieu.

Jésus a déclaré que personne ne pouvait arriver au Père sans passer par lui, et Il nous est clairement dit que le nom de Jésus est la « parole de Dieu ». La signification de cela est que nous ne pouvons trouver le chemin du ciel qu'en nous aidant de la parole de Dieu. Je pense avec fermeté que nous ne pouvons nous permettre de prétendre être fils de Dieu si nous ne passons pas du temps dans la parole de Dieu. Cela ne veut pas dire que nous devons nous y plonger dix heures par jour, souvent dix minutes suffisent, le but étant de rester constamment connecté à la source. Lorsque la parole nous dit que faute d'enseignements le peuple périt, elle ne nous parle pas de la mort physique, mais de la mort spirituelle, et si nous sommes morts spirituellement, nous ne sommes plus enfants de Dieu.


et son nom s'appelle :

la Parole de Dieu

7 - Prérequis pour entendre la Parole de Dieu.

Parmi les questions que l'on m'a souvent posées s'en trouve une qui m'avait moi-même posée de nombreux problèmes au début de ma conversion. Si la réponse a y apposer est simple, par contre il y a souvent un long trajet avant qu'elle ne parvienne jusqu'au cœur.

Cette question n'était autre que : comment entendre Dieu ?

La façon la plus courante que Dieu utilise pour parler avec ses enfants, c'est sa parole. A l'intérieur se trouvent toutes les vérités, et ces vérités sont éternelles. Leurs impacts restent les mêmes dans la société actuelle que ceux qu'ils ont pu avoir il y a quelques milliers d'années de cela.

La paix reste la paix, l'amour reste l'amour. Or nous avons un évangile de paix, un message d'amour, il ne change pas parce qu'il n'en a pas besoin, la parole est complète, elle contient toutes les réponses correspondant à nos ancestrales questions.

Pourtant, si toutes les réponses s'y trouvent, force est de constater que nous ne les connaissons pas encore. Aussi, en cherchant à travers la parole, nous trouvons différents textes qui peuvent nous éclairer sur ce sujet.


a) Foi et confiance aveugle.

L'épître aux Hébreux nous dit que la foi transcende la parole, elle lui donne vie. Nous devons pleinement prendre conscience de ce que ce que nous avons dans les mains lorsque nous tenons la parole de Dieu n'est ni plus ni moins l'essence de son amour pour nous.

Entendre ne suffit pas, il faut croire:

  • Hébreux 4.2 : Car nous aussi nous avons été évangélisés de même que ceux-là; mais la parole qu'ils entendirent ne leur servit de rien, n'étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l'entendirent.

Nous pouvons voir cela dans l'évangile de Luc. Nous y trouvons un passage bien particulier concernant la symbolique de la parole de Dieu et de ce qui nous est nécessaire pour la comprendre. Nous avons déjà vu par l'épître aux Hébreux que la foi est une nécessité, cependant, regardons de plus près ce que nous dit Luc à ce sujet, en voyant tout d'abord le contexte.

Jésus vient d'enseigner à la foule, et une fois de plus, elle le presse de près. Il hèle alors des pécheurs afin de leur demander de le conduire sur les flots du lac de Génésareth. Son but étant de pouvoir prêcher à partir de la nacelle.

Les pécheurs sont fourbus, ils viennent de passer une nuit entière à exercer leur métier, mais rien n'y a fait, la déception d'une nuit de travail infructueuse se rajoute à la fatigue de l'effort physique. Pourtant, Simon, qui bientôt sera pécheur d'hommes, accompagné de Jacques et de Jean, décident d'aller outre leur fatigue et de faire selon que cet homme nommé Jésus vient de leur commander.

Simon, Jacques et Jean n'ont pas encore eu la révélation de qui est Jésus, aussi, les trois hommes sont persuadés de rendre services à un homme, un simple homme.

Jésus va terminer son sermon, et, regardant les trois hommes, décide d'honorer leur abnégation. Il leur dit alors de jeter une fois de plus le filet. Il faut comprendre que ces trois hommes ont derrière eux une douzaine d'heures de travail physique épuisant, à tenir en permanence en équilibre et à résister au découragement. Pourtant, Alors que Jésus dit à Simon « Mène en plein eau, et lâchez vos filets pour la pêche », la réaction que nous aurions pu attendre n'arrive pas. Ce qui vient de se passer, c'est que Simon a reçu une onction de foi à travers la parole de Jésus. Sa réaction aurait pu être « allons nous reposer, nous essayerons là ou tu nous as montré lorsque la nuit sera de nouveau là ». Bien au contraire, la parole nous dit que sa réaction fut toute autre :

  • Luc 5.5 : Et Simon, répondant, lui dit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n'avons rien pris; mais sur ta parole je lâcherai le filet.

Simon a eu la foi, parce qu'il a décidé d'écouter la parole de Dieu, la résultante en a été que les filets étaient pleins à céder, et que la deuxième nacelle à dû venir en renfort. Mais cela ne s'est pas arrêté là, Simon a rencontré personnellement le Seigneur Jésus, parce qu'il a cru dans sa parole.

En cette époque, Simon n'avait pas accès à la parole, d'autant plus que l'histoire du Christ était en train d'être vécue. Les quatre évangiles n'étaient pas encore écrits. Par conséquent, la parole, en ce temps-là, sortait de la bouche de Jésus. Lorsque nous disons que Simon a cru dans la parole de Jésus, nous devons comprendre la même chose pour nous, mais nous devons croire en ce que nous lisons.

C'est vrai que bien souvent nous attendons et il n'arrive rien, mais la parole de Dieu nous dit de persévérer dans l'attente, parce que ce que Dieu déclare arrive toujours.

Mais cela n'arrive qu'au temps de Dieu.

Simon est devenu pécheur d'hommes (Luc 5.10) parce qu'il a cru dans la parole de Dieu, il a cru en ce que disait Jésus. Aussi, nous pouvons dire sans nous tromper que, la principale raison de notre surdité est notre manque de foi. Nous cessons de croire parce que cela n'arrive pas quand nous le voulons, et nous finissons par céder à la même tentation qui a coûté le jardin d'Eden à Adam et Eve.

  • Genèse 3.1 : Dieu a-t-il réellement dit

Si Dieu vous dit quelque chose, notez le, et rappelez-vous que Dieu honore sa parole, refusez le doute avant de demander à Dieu de se répéter. Si vous n'êtes plus sûr que ce que vous avez lu dans la parole ou entendu vient de Dieu alors que vous avez pourtant été persuadé quelque temps auparavant, commencez par refuser le doute, dans la plupart des cas, vos certitudes vont refaire surface.

Lorsqu'il s'agit d'une parole biblique, la solution est encore plus simple, Dieu n'a pas seulement dit, il a confirmé par une alliance forte. La parole est une alliance entre Dieu et nous, proclamez sa parole, Il ne manquera pas de l'honorer.

Nous devons croire que ce que dit la parole est vrai, ou nous courons droit vers un gouffre.

La parole de Dieu est vrai, du premier au dernier mot. Si elle contenait ne serait-ce qu'une seule erreur, alors Dieu ne serait plus Dieu, et nous serions tous perdus. Fort heureusement, comme le psalmiste, nous pouvons nous écrier :

  • Psaumes 119.160 : La somme de ta parole est [la] vérité.

Cela inclut la moindre des lettres. Il est question de « la somme », l'intégralité de la parole.


b) Pourquoi certaines questions restent sans réponses.

Pour bien comprendre cela nous allons prendre un exemple qui, à mon plus grand regret, est plus que fréquent dans les églises actuelles. Cet exemple n'est autre que celui des divorces et des mariages adultérins.

Ce que nous entendons se résume toujours à la même chose, « je sens que ce n'est pas la volonté de Dieu que je reste avec cette personne, alors je crois que nous allons divorcer ». Parfois cela peut se poursuivre par, « J'ai dit à Dieu que s'Il n'était pas d'accord, Il suffisait qu'Il me le dise, et Il ne m'a rien dit, donc Il est forcément d'accord ».

Nous sommes là en face de la raison intrinsèque du pseudo-silence de Dieu.

Je crois malheureusement que l'église de Dieu déshonore continuellement son Maître. Nous croyons que nous sommes supérieurs à la parole de Dieu. Elle nous dit quoi faire dans presque tous les cas imaginables, mais nous nous bornons à ne pas accepter ses jugements lorsqu'ils ne nous arrangent pas, préférant arguer de ce que Dieu est amour et donc qu'Il comprendra que nous avons raison de faire ce que nous faisons.

Mais Dieu a été clair, si nous vivons dans l'obéissance, nous serons bénis, si nous vivons dans la désobéissance, nous serons maudits. Il ne sert à rien de se voiler la face, de refuser les évidences, ou de changer certains mots. Vous trouvez peut-être qu'utiliser le mot « malédiction » est exagéré, mais c'est celui que Dieu utilise dans le Deutéronome pour qualifier ceux qui n'obéissent pas à la loi.

Il est vrai que nous sommes sous la grâce, mais comme nous l'avons vu précédemment, la grâce n'a pas aboli la loi, elle l'a accompli. Nous nous plaçons toujours sous la malédiction lorsque nous désobéissons à la parole de Dieu. Ce que la grâce a introduit, c'est que nous pouvons nous sortir de cette malédiction si nous traversons une sincère repentance.

Aussi, lorsque nous nous demandons pourquoi nos questions restent sans réponses, nous devrions tout d'abord nous demander si les réponses n'ont pas tout simplement déjà été données dans la parole de Dieu.

Pour terminer l'exemple du divorce et du mariage adultérin, nous voyons la solution dans l'évangile de Matthieu :

  • Matthieu 5.32Mais moi, je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n'est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée, commet adultère.

Nous voyons donc nos deux problèmes résolus en un seul verset. Tout d'abord nous n'avons pas le droit de divorcer (sauf pour cause de fornication, c'est-à-dire selon le texte original, suite à des pratiques sexuelles contre nature), et nous n'avons pas le droit d'épouser une femme répudiée. Cela peut sembler cruel, mais Jésus nous a bien dit que nous devions porter notre croix.

Dans Matthieu 19.6-9, nous avons un complément intéressant, celui que le divorce n'est pas inclus dans l'alliance que Dieu a créée entre l'homme et la femme. Il n'est pas possible de séparer ce que Dieu a unis, parce que cela ne fait plus qu'un. On ne peut séparer, on ne peut que casser.

Nous avons reçu les réponses, mais nous refusons de les connaître parce qu'elles ne nous arrangent pas. Il est temps de nous mettre devant Dieu et de lui demander pardon pour notre ignorance volontaire de sa volonté souveraine. Il est prêt à nous pardonner, mais sommes-nous prêts à reconnaître nos torts ? A demander pardon et à changer notre façon de procéder avec lui ? Serons-nous comme Judas dont la fausse repentance l'a mené au suicide, ou comme David dont le sincère repentir à vu la naissance de Salomon en récompense ?

Voulons-nous être des Judas ou des David ?

La réponse est simple, je sais que nous voulons tous être des David, mais David a payé le prix pour cela, le salut est gratuit, mais le reste coûte cher.

C'est pour cela que la parole nous enjoint a nous asseoir et a calculer le prix. Ce prix, c'est votre vie, c'est ma vie. Je ne vous parle pas seulement d'être prêt à mourir pour Lui. Je voulais mourir pour Lui, je le Lui disais souvent, mais un jour, Il m'a dit avec cette fabuleuse douceur qui le caractérise : « Je sais que tu es prêt à mourir pour moi, mais es-tu prêt à vivre pour moi ». C'est vrai que nous devons être près à mourir pour lui, mais si notre vie est le prix, ce n'est plus à nous de décider ce que nous devons en faire.

A lui seul appartient cette décision.

Voilà, vous savez maintenant pourquoi l'église de Dieu n'a pas les réponses qu'elle attend, tout simplement parce qu'elle n'ouvre plus la parole avec régularité. Comme au temps de Samuel, la parole est devenue rare, mais si nous l'ouvrons à nouveau, la terre entière en sera changée, l'univers sera ébranlé dans ses fondements.


c) Pourquoi certains n'entendent jamais les réponses ?

Un autre problème se soulève parfois, les réponses ne se font pas entendre. Cela a une origine bien particulière dont nous trouvons un exemple frappant à travers le livre du prophète Jérémie.

Le « reste de Juda » se trouve sévèrement diminué en nombre, aussi, face à l'armée du roi de Babylone et à la famine menaçante, les chefs du peuple viennent voir Jérémie afin de lui demander d'intercéder en leur faveur et de leur faire connaître la volonté de Dieu. Ils s'annoncent comme prêt à faire tout ce que Dieu leur dira de faire :

  • Jérémie 42.5-6 : Et ils dirent à Jérémie: L'Eternel soit entre nous un témoin véritable et fidèle, si nous ne faisons selon toute la parole pour laquelle l'Eternel, ton Dieu, t'enverra vers nous? Soit bien soit mal, nous écouterons la voix de l'Eternel notre Dieu, vers qui nous t'envoyons, afin qu'il nous arrive du bien, quand nous écouterons la voix de l'Eternel, notre Dieu.

Mais, de toute évidence, c'est ici une parole de mensonge, parce que le peuple et ses dirigeants n'avaient pas envie d'entendre certaines choses. La réalité étant qu'ils étaient persuadés que Dieu leur dirait d'aller en Egypte afin de vivre, mais leur logique humaine va être chamboulée par celle de Dieu.

Le message du Roi des rois est fort simple, Il leur dit de rester sur place, leur promettant secours et assistance (Jérémie 42.10-11).

La contrariété gronde chez les chefs du peuple qui, de plus, ont attendu dix jours pour obtenir une réponse contraire à celle qu'ils désiraient obtenir. Nous pouvons sans peine imaginer que les préparatifs du départ étaient déjà bien avancés, et le peuple était impatient.

La peur augmentait.

Le message de Dieu, bien que clair ne trouvera pas d'oreille pour l'entendre (Jérémie 43.2-3), et le reste de Juda ira se perdre en Egypte (Jérémie 43.4-7).

Parce qu'ils avaient refusé d'écouter la voix de Dieu, ils retournaient volontairement dans le pays de leur captivité première.

C'est vrai que vu de cette manière, le comportement de Juda est terrible, pourtant, c'est bien souvent le nôtre, nous posons des questions, mais nous savons au fond de nous-même ce que nous voulons entendre de la part de Dieu. Et notre obstination fait non pas que nous n'entendons pas, mais que nous ne comprenons pas que cela venait de Dieu. Juda a entendu, mais n'a pas compris que cela venait de Dieu, ou n'a pas voulu entendre.

Si vous posez une question à Dieu, mettez-vous d'accord avec Lui, Il n'est pas un copain à qui nous pouvons demander rapidement un conseil en passant. Bien qu'étant notre ami, ses conseils sont basés sur la vérité, Il n'a que faire de nos petites mesquineries. Si nous lui posons une question, Il répond avec la justesse et la droiture qui le caractérisent. Nous devons être prêts à faire face à ce qu'il nous dira, dans le cas contraire, il vaut mieux ne rien lui demander.

Si, arrivé à un croisement, vous lui demandez où se poursuit votre route, et qu'il vous indique la route la plus cahoteuse des deux, vous devez la prendre. Abraham a choisi de laisser la terre la plus riche et de se contenter de la plus pauvre, mais c'était la volonté de son Dieu, et il a été mille fois béni.

Si vous posez une question à Dieu, acceptez la réponse, quelle qu'elle soit, et si vous n'êtes pas certain d'y arriver, commencez par demander à Dieu de vous préparer à la réponse en question.

Nous connaissons maintenant les domaines de base qui caractérisent la parole de Dieu, aussi, nous ne regarderons plus qu'un seul aspect la concernant, notre responsabilité envers elle.


soit bien soit mal,
nous écouterons la voix de l'Eternel notre Dieu

8 - Notre responsabilité envers la Parole.

Il convient, afin de réaliser notre responsabilité par rapport à la parole de Dieu, de considérer l'exemple de la parabole du noble qui donne l'administration de ses biens à ses serviteurs. Il n'est nul besoin de regarder de trop près cet exemple, bien au contraire, une seule chose, dans le cadre présent doit retenir notre attention. Le noble a confié quelque chose qui lui appartient afin que cela se multiplie. Il en va de même dans le cadre de la parole de Dieu.

Lorsque Jésus est retourné au ciel, Il a laissé derrière lui sa parole et nous a envoyé l'Esprit de Vie pour nous permettre de la comprendre. Maintenant, nous devons considérer cela non comme un héritage, mais comme une administration qui bientôt prendra fin, c'est-à-dire au retour du Maître, Jésus-Christ.

Nous serons alors en face d'une réalité bien simple, combien de fruit la parole a-t-elle portée en nous. Avons-nous fait fructifier ce que le Seigneur nous aura laissé ? Nous avons certaines responsabilités envers la parole de Dieu, et nous allons ici en voir trois points fondamentaux.


a) Avoir soif d'elle.

Il convient de comprendre ce que David voulait dire dans le psaume 63 pour réaliser l'ampleur d'une déclaration tel que « Seigneur j'ai soif de toi ».

  • Psaumes 63.1 : O Dieu ! tu es mon Dieu; je te cherche au point du jour; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, Dans une terre aride et altérée, sans eau. (Vous pouvez éventuellement lire du verset 1 au verset 7).

Bien souvent nous prétendons avoir soif de Dieu, mais nous comprenons mal ce que signifie le fait d'avoir soif dans la bouche d'un homme comme David. Il m'arrive souvent d'avoir soif, mais il me suffit de tendre la main pour prendre la bouteille d'eau qui se trouve invariablement à côté de moi lorsque j'étudie la parole de Dieu. Et si, par le plus grand des hasards, je venais à me trouver dehors, il me suffirait de m'asseoir à la première des terrasses ou de rentrer dans n'importe quel supermarché pour rapidement pouvoir étancher ma soif.

Nous ne pouvons tirer qu'une seule conclusion de cette évidence. Lorsque David parlait d'avoir soif, il n'incluait pas la possibilité de se rendre au plus proche supermarché pour résoudre son problème.

Nous devons nous rendre compte que David était un homme habitué à une vie difficile, dans le désert, sous un soleil de plomb. Il a vécu de nombreuses années en fuite, comme un paria, alors que le trône d'Israël lui appartenait en promesse. Cet homme connaissait la valeur des chose, parce qu'il a dû en payer le prix. Et nous le trouvons là, dans le désert de Juda, à dire à Dieu que son âme a soif de Lui. Nous savons que dans notre cas, avoir soif signifie que nous ressentons une petite gêne qui sera rapidement résolue. Mais dans le cas d'un homme comme David, il s'agit d'une question de vie ou de mort. Non seulement les oasis ne sont pas monnaie courante, mais en plus de cela, ils ont souvent la fâcheuse habitude d'être occupés, et lorsque l'on est perpétuellement en fuite, ce n'est pas quelque chose de très arrangeant. Aussi, pour cet homme du désert, l'eau est une denrée dont la valeur est celle de la vie, ne plus avoir d'eau signifie que la vie vous est enlevé. Nous pouvons aisément passer deux jours sans boire, des maux de tête feront leur apparition, peut-être quelques vertiges, mais cela s'arrêtera là. La loi en France oblige même les gens à vous donner de l'eau si vous leur en demandez, donc vous finirez bien par en avoir. Par contre, lorsque votre interlocuteur se trouve être le désert, l'absence d'eau est mortelle. C'est de cela dont parle le psalmiste lorsqu'il dit que son âme a soif de Dieu. Il sait que sans Dieu, il ne peut vivre.

Bien que se trouvant dans le désert, ce n'est pas à de l'eau qu'il pense, mais à son Dieu qui le guide et le protège. Il a également compris la valeur de son Dieu dans sa vie. L'utilisation de l'image de la soif n'est donc pas innocente, elle symbolise le caractère primordial de Dieu dans notre vie.

C'est une de nos responsabilités envers la parole, avoir soif d'elle, comprendre qu'elle est primordiale pour notre survie.

Qui a envie d'aller travailler tous les jours ? Qui se lève avec entrain en se disant « super, je vais travailler 8 heures aujourd'hui » ? Et qui rentre à la maison le soir en se disant « vivement demain que je retourne travailler » ? Pourtant nous le faisons jour après jour parce que l'on sait que c'est nécessaire pour survivre.

Avec Dieu, et, dans le cas présent, avec sa parole, c'est pareil, à la différence près que l'on refuse effrontément de faire l'effort. On se lève et on ne la lit pas, on passe une journée sans le faire et on se couche sans l'avoir fait.

On prétexte alors que l'on n'a pas eu le temps, mais on a eu le temps de regarder notre téléviseur, d'écouter la radio ou de faire plein d'autres choses. Alors il faut se rendre compte que tout ce qu'on a fait alors que l'on n'a pas passé de temps avec Dieu passe avant Dieu dans notre vie.

Et Dieu veut la première place. Si nous ne la lui donnons pas, il ne la prendra pas, il ne force personne. C'est vrai que nous avons tout obtenu par Grâce, mais il ne faut pas croire pour autant que tout s'est achevé sur la croix. Tout y a été accompli, ce n'est pas la même chose, autrement, Christ ne nous aurait pas fait ses émissaires avant de remonter au ciel.

Nous avons notre part à faire.

Nous avons notre responsabilité.

Nous devons supplier Dieu de faire grandir notre soif de sa parole.


b) Persévérer dans son étude.

Comme je vous l'avais expliqué pour les fruits, ce n'est pas le fait d'en avoir qui garantie que nous sommes disciples, mais plutôt leur conservation dans le temps. De même, pour ce qui est de l'étude de la parole, nous nous trouvons devant l'impératif de conserver ce qui nous a été donné et de poursuivre notre recherche. Bien souvent le chrétien pense que des ministères sont là pour s'occuper de la parole. Si le fait est avéré, il n'en reste pas moins que nous avons tous un effort personnel à réaliser. Jésus nous en donne un aperçu au travers de l'évangile du disciple qu'Il aimait :

  • Jean 8.31 : Jésus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples.

Vous voulez être certains d'être des disciples de Jésus, voici un signe qui ne peut pas tromper, parce qu'il nous est donné directement par Jésus.

« Si vous persévérez »

Le « si » est une marque de condition, pas une marque de choix personnel. Nous ne sommes pas disciples à vie sous prétexte que nous l'avons été pendant une période de notre vie. Ce que vous avez été toute votre vie ne compte pas autant que ce que vous serez au moment où Jésus vous accueillera. Cela coûte un effort particulier pour tous, mais Jésus a cela de magnifique qu'Il n'essaye pas de nous enrôler de force en nous cachant la réalité, Il ne nous a jamais dissimulé que les épreuves viendraient, Il ne nous a jamais caché qu'il y aurait beaucoup d'appelés et peu d'élus (Matthieu 22.14). Luc nous demande également de persévérer, nous rappelant par la même que c'est de cette manière que nous sauverons nos âmes (Luc 21.19). Il y a donc une condition, elle est claire, pas forcement toujours facile à vivre, mais facile à comprendre :

« Si vous persévérez »

Choisissez votre camp, personne ne peut le faire pour vous. Nous devons tous persévérer, personne n'en est exempt, c'est difficile pour tout le monde, mais la récompense est glorieuse.

Toutefois, nous avons vu que nous devons réclamer la soif de la parole et persévérer dans son étude, mais il y a encore un autre point à ne pas négliger, c'est ce qui évite que notre connaissance soit stérile.


c) La mettre en pratique.

La parole de Dieu est une parole de Vie, par conséquent, si vous ne la mettez pas en pratique, vous essayez, souvent inconsciemment, de l'étouffer, et elle finit par mourir. Nous devons transmettre la vie dont nous nous sommes imprégnés par la lecture et l'étude de la parole. C'est une chose primordiale, toute chose nous est donnée pour que nous la partagions. C'est Jacques, frère de Jésus, tout comme nous, qui nous révèle cela avec cette verve qui le caractérise tant:

  • Jacques 1.22-25 : Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter en vous trompant vous-même par de faux raisonnements. Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité (Version Segond).

J'ai toujours apprécié le franc parlé de Jacques, et là, une fois de plus, il remet les choses en place, en ne cherchant pas de détour. Il cible et tire. Et je dois bien admettre qu'il m'a bien souvent touché, et principalement par ce passage. J'ai été moi-même emprunt de faux raisonnements. Pour avoir eu cette grâce dans ma vie de pouvoir réaliser ce que cela avait fait chez moi, je comprends d'autant mieux ce que cela veut dire, et l'importance de s'en débarrasser entièrement. J'ai toujours trouvé des raisons valables, et tirées de la parole de Dieu pour ne pas faire certaines choses qui ne me plaisaient pas, oubliant bien souvent d'autres passages qui me disaient clairement ce que j'avais à faire. J'ai maintenant appris à relativiser, et à ne pas faire que ce que j'ai envie. Les faux raisonnements sont les armes des enfants mal élevés, et, à ma grande honte, je n'ai pas été corrigé par la persuasion, mais par la verge, parce que j'ai longtemps été rebelle. J'ai toujours eu des problèmes avec l'évangélisation, maintenant, cela va beaucoup mieux, par la grâce de Dieu, et Dieu m'a appris ce que cela voulait véritablement dire. Maintenant, j'ai compris ce qu'il voulait faire dans ma vie, je peux donc le suivre. Cherchez ce qu'Il veut faire dans la vôtre, et faites-le. En attendant de comprendre son plan exact pour votre vie, réussissez la première étape, mettez en pratique la parole de Dieu.

Elle est la base de toute chose.

L'un des faux raisonnements les plus répandus consiste à se dire que nous ne sommes pas prêts et que nous devons encore passer du temps à lire ou à prier. Mais nous oublions que Dieu nous demande rarement autre chose que d'aller, c'est lui qui fait tout le travail. Il veut agir à travers nous, Il ne veut pas que nous agissions.

N'oubliez pas le passage qui nous parle des cinq signes qui accompagneront ceux qui auront cru:

  • Marc 16.17-18Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point; ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien.

Nous constatons une chose particulière dans ce passage, nous ne sommes responsables de rien. Nous sommes souvent attirés par les cinq signes en question et nous oublions la première partie du verset 17, « Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ». Nous n'avons rien d'autre à faire que d'aller, Dieu à déjà ordonné aux signes de nous accompagner, nous devons bouger. Il n'y a jamais eu de miracle dans la chambre haute, cela à commencé lorsque les disciples ont bougé pour Christ, alors les choses se sont précipitées.

Oui, il est de notre responsabilité de la mettre en pratique, c'est le seul moyen d'aller plus loin, mettez-la en pratique. Jérémie mettait déjà en avant cet aspect,

  • Jérémie 23.28Que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole (Version Segond).

L'ancien et le nouveau testament sont d'accord. Ce que nous avons reçu, nous devons le donner.

Nous avons vu que nous devons demander à avoir véritablement soif, comme David avait soif, nous avons vu que nous devons persévérer dans l'étude, maintenant, nous devons admettre qu'il nous faut mettre en pratique ce que nous lisons.


Si vous persévérez

9 - Notre obligation envers la Parole de Dieu.

Je me trouvais dans les transports en commun lorsque le Seigneur me posa une question. J'avais l'habitude à cette époque de discuter avec Lui de choses et d'autres pendant les trajets qui séparaient mon domicile de mon lieu de travail. Une fois de plus, Il me posait une question concernant un verset de la Bible, et une fois de plus, j'allais me rendre compte que je n'avais rien compris. En réalité, lorsque le Seigneur me demande ce que je pense d'un verset, c'est toujours parce que je suis à côté de la réalité, mais j'aime ces discussions que nous entretenons, alors, je me contente d'attendre qu'il daigne une fois de plus m'adresser la parole.

En l'occurrence, cette fois-là, Il me parla de Matthieu 11.12.

« Le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent ».

Immédiatement je lui en donnais mon interprétation, sans même penser que j'étais forcément dans l'erreur. Je pensais à cette époque que cela signifiait que le royaume des cieux appartenait aux combattants spirituels, et c'est l'avis que je Lui donnais. Sa réponse ne se fit pas attendre :

« Alors cela veut dire que je suis un Dieu injuste ! »

En un éclair, je venais de comprendre mon erreur.

Dès le début de ma conversion, le Seigneur m'avait fait grandir dans le combat spirituel, aussi, mon interprétation me convenait parfaitement, et je n'avais jamais tenté de regardé plus loin, pleinement satisfait que j'étais de l'erreur que j'avais admise comme vérité. « Alors cela veut dire que je suis un Dieu injuste ! ». Sa réplique avait raisonné en moi, je venais de comprendre mon erreur, il était vrai que le royaume de Dieu ne peut pas nous appartenir de cette manière, cela reviendrait à dire, «Je te donne un onction de combattant spirituel, donc tu iras au ciel ». Le combat est une chose bien particulière, et tous ne sont pas appelés à cela, pourtant nous avons tous la possibilité de rejoindre le Seigneur pour l'éternité.

C'est avec joie que je reconnaissais mon ignorance, parce que j'avais cette confiance en Lui qu'Il n'était pas venu me narguer, mais m'éloigner d'une erreur de compréhension.

« Non, tu vois, les choses sont beaucoup plus simple, cette violence que je vous demande d'avoir, je veux que vous l'ayez contre vous-même. Je ne vous ai jamais demandé si vous aviez envie de prier, je vous ai demandé de le faire, c'est envers vous que vous devez avoir cette violence. Je ne vous ai jamais demandé si vous aviez envie de lire ma parole, je vous ai demandé de la lire, c'est envers vous que vous devez avoir cette violence. C'est cela que veut dire « Le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent »».

Je n'ai rien répondu à cela, j'étais content, et je devais de nouveau arborer ce sourire et ce regard que je ne connais que de l'intérieur mais qui m'a si souvent valu d'être regardé par bon nombre de personnes que je ne connaissais pas. Je suis alors rentré chez moi, heureux d'avoir gagné ma journée.

Le Seigneur ne nous a pas demandé si nous avions envie de lire sa parole, Il veut que nous la lisions, cela s'arrête là. Vous noterez que notre obligation se trouve dans la lecture. Différents frères et sœurs m'ont souvent demandé comment je faisais pour comprendre la parole, parce que, me disaient-ils, ils restaient dans une totale incompréhension lors de leurs lectures respectives. Ma réponse les a toujours tous étonnés.

Je ne comprends jamais rien à ce que je lis, je me borne simplement à faire ma part du travail, c'est-à-dire de lire, et le Seigneur fait sa partie sien, Il m'explique.

Notre obligation n'est en aucun cas de la comprendre, mais de la lire, le rôle de Dieu est de nous la faire comprendre. Lire la parole de Dieu c'est le pas de foi que nous devons faire afin de permettre à Dieu de nous éclairer. C'est un peu le résumé de ce que je vous ai dit jusque-là, il y a des conséquences positives à la lecture de la parole, mais la base se trouve dans le fait que nous devons la lire tous les jours de notre vie.

Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes roi et sacrificateur (1 Pierre 2.9) devant Dieu, aussi, c'est en prenant cela en considération que nous devons lire ces versets :

  • Deutéronome 17.18-19Et il arrivera, lorsqu'il sera assis sur le trône de son royaume, qu'il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, faite d'après le livre qui est devant les sacrificateurs, les Lévites. Et il l'aura auprès de lui; et il y lira tous les jours de sa vie, afin qu'il apprenne à craindre l'Eternel, son Dieu, [et] à garder toutes les paroles de cette loi, et ces statuts, pour les faire.

La conséquence nous en étant donnée dans le verset suivant :

  • Deutéronome 17.20 : en sorte que son cœur ne s'élève pas au-dessus de ses frères, et qu'il ne s'écarte pas du commandement, ni à droite ni à gauche; afin qu'il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses fils, au milieu d'Israël.

Il nous est dit à de très nombreuses reprises que nous devons craindre notre Dieu. Dans Esaïe 66.2 Dieu nous dit clairement qu'il portera ses regards sur celui qui craint  sa parole (version Segond). Or, celui qui dit craindre la parole de Dieu mais qui ne la lit pas se ment à lui-même. La réalité étant qu'il a peur d'elle. Parce que la Bible nous enseigne constamment que Dieu est amour et que sa parole est parole de vie. Les deux en un font simplement que l'amour va prendre vie en nous, or, si nous ne lisons pas la parole de Dieu notre intellect saura que Dieu est amour, mais lorsque nous franchirons le pas de la lecture, nous prendrons conscience de cette évidence beaucoup plus profondément et cette vie qui entrera en nous nous permettra d'avoir une rencontre et une relation personnelle avec Dieu.

La peur génère la haine, alors que la crainte est respectueuse. Je n'ai pas peur de mon Dieu, mais je le crains. On ne peut pas avoir peur de la justice du ciel lorsque l'on est Fils de Dieu, parce que l'on reconnaît que le jugement sera fait dans la justice, on ne peut que craindre.

Il y a encore beaucoup de choses à dire sur la parole de Dieu et sur l'attention que nous devons y porter, mais les principales ont été dites, alors il ne nous reste plus qu'une chose à dire, chacun de notre côté, dans notre cœur, et par notre bouche, afin que, tout comme le baptême, cela soit un témoignage devant l'intégralité du monde spirituel, si vous le dites du plus profond de votre cœur, le Seigneur vous aidera à la réaliser, je le prie en cet instant, et je sais que mon Père m'entend toujours, qu'Il vous bénisse tous.

  • Genèse 47.30 : Je ferai selon ta parole.

Ouvrez votre Bible, lisez, il en dépend votre avenir, il en dépend l'avenir de vos familles, de vos nations. En cinq ou dix minutes par jours, vous pouvez changer le cours des choses sur cette terre.

Lisez, non pas comme si votre vie en dépendait, mais parce que votre vie en dépend.

Faites-le.

Si ce n'est pas pour vous, faites le pour Jésus.

10 - Conclusion.


  • Esaïe 43.15 :  je suis l'Eternel, votre Saint, le créateur d'Israël, votre roi.

Le but de cet écrit est de donner les bases nécessaires afin de pouvoir enfin accroître notre connaissance de l'Amour de Dieu dans l'équilibre. Il ne sert de rien de trop progresser dans un domaine si nous ne faisons rien dans un autre. Il n'y a que dans l'équilibre que nous trouverons la stabilité.

N'oublions pas que, dans le premier livre des Rois (1 Rois 7.21), il nous est tout de même précisé que, dans le temple de Dieu se trouve deux colonnes, l'une s'appelle « il établira », l'autre s'appelle « en lui la force ». C'est ce que notre Dieu veut faire avec nous, Il veut nous établir, et Il veut mettre sa force en nous, mais pour ce faire, nous devons apprendre à connaître, et donc forcément à aimer, celui qui est notre maître.


Le peuple de Dieu à travers le monde est un peuple pauvre, mais sa parole nous promet des richesses, elle nous promet que nous serons à la tête et non à la queue.

Expliquons rapidement cette notion de tête et non de queue.

Nous oublions souvent qu'à la sortie d'Egypte, Israël était un peuple en pleine santé (malgré les décennies de mauvais traitements) et couvert d'or. Dieu ne veut pas un peuple de mendiants boiteux.

Nous proclamons souvent ce verset, mais le comprenons-nous réellement ? Dieu ne nous suggère pas d'être la tête et non la queue (Deutéronome 28.13), il nous promet de nous mettre à la tête et non à la queue si nous nous attachons à sa parole. Voyons rapidement le passage en question:

  • Deutéronome 28.11-14 : Et l'Eternel te fera surabonder en prospérité dans le fruit de ton ventre, et dans le fruit de ton bétail, et dans le fruit de ta terre, sur la terre que l'Eternel a juré à tes pères de te donner. L'Eternel t'ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ton pays la pluie en sa saison et pour bénir tout l'ouvrage de ta main; et tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras pas. Et l'Eternel te mettra à la tête, et non à la queue; et tu ne sera qu'en haut, et tu ne seras pas en bas, si tu écoutes les commandements de l'Eternel, ton Dieu, que je te commande aujourd'hui, pour les garder et les pratiquer, et si tu ne t'écartes, ni à droite ni à gauche, d'aucune des paroles que je vous commande aujourd'hui, pour aller après d'autres dieux, pour les servir.

Il n'est pas question ici d'autre chose que d'obéir afin de recevoir cela. Mais, le problème de beaucoup de chrétiens, et c'est une œuvre du malin, qui au demeurant porte bien son nom, est de croire que nous devons être pauvres pour vivre une vie de disciple parfait. Jésus s'est fait malédiction pour que nous soyons bénis, Il est mort pour que nous vivions, et Il s'est fait pauvre pour que nous puissions être enrichis.

L'obéissance valant mieux que tous les sacrifices, nous n'avons pas le choix, Dieu appelle, nous devons répondre, et c'est dans la parole qu'Il le fait, si vous ne la lisez pas, vous pouvez passer à côté du plan de Dieu dans votre vie. N'oubliez pas que nous pouvons annuler les plans de Dieu dans nos vies (Luc 7.30), nous nous devons de connaître la parole de Dieu pour éviter une telle chose.

De plus, la proclamation est une des choses les plus puissantes qui soient, mais vous ne pouvez proclamer que ce que vous connaissez alors :


BONNE LECTURE