Le hasard.


Proverbes 16:33 : On jette le sort dans le pan de la robe, Mais toute décision vient de l'Éternel.

Le hasard est une action, alors que la chance est un résultat. Le hasard est très présent dans la Parole de Dieu. Il s'agit de remettre à Dieu la décision. C'est donc un acte de foi qui ne se prend pas à la légère. Il n'est pas question de s'en remettre plusieurs fois d'affilée au hasard jusqu'à ce que le résultat nous convienne. S'en remettre au hasard c'est demander à Dieu et croire que le résultat sera sa réponse. Dans la Parole cela permet généralement de trancher quand une décision doit être prise et qui implique plusieurs personnes, afin que personne ne conteste.

Celui qui entend Dieu n'a pas besoin du hasard.

1 - Introduction.

2 - Dieu fait ce qu'il veut.

3 - Quelques exemples bibliques.

a) Israël arrive à la frontière de Canaan.

b) David organise le tabernacle.

c) Néhémie reconstruit le temple et Jérusalem.

d) Jonas qui fuit devant Dieu.

e) Matthias.

4 - L'angle de Dieu.

a) Achab et le défaut de la cuirasse.

b) Ruth et le champ de Boaz.

5 - La signification de tout cela.

a) Le hasard en général.

b) On s'en remet au hasard dans les décisions de groupe.

c) Le hasard ne s'utilise pas dans les décisions personnelles.

6 - L'attente de Dieu.

7 - La promesse de Dieu.

1 - Introduction.


Parmi les choses à savoir concernant Dieu s'en trouve une particulièrement étrange, et elle concerne le hasard. Notre problème de compréhension vient de notre nature charnelle. C'est exactement le même principe qui nous fait mal comprendre l'amour de Dieu, ou sa jalousie. Les sentiments humains que nous y attachons détournent notre compréhension parce que Dieu est au-delà de nos limites.

Définissons tout d'abord le hasard, parce que dans l'ensemble, les humains ne comprennent pas réellement ce que c'est. Ils le confondent généralement avec la chance. Notons que, si le hasard est cité de manière directe et indirecte à de très nombreuses reprises dans la Parole de Dieu, la chance n'y existe pas. Ce mot n'est tout simplement jamais présent.

D'aucuns pourraient penser que cela signifie justement que le hasard et la chance sont la même chose. Un mot serait utilisé plutôt qu'un autre. En réalité, ce sont deux choses tellement différentes que la raison de l'absence de la chance, n'est justement pas un hasard !

Qu'est-ce que la chance ? Déjà, de base, la chance a forcément une connotation positive. On pourrait philosopher sur les conséquences de la chance sur le développement de soi, mais comme dans l'ensemble, ça n'a pas la moindre importance ici, autant passer sur ce point. Il y a donc chance et malchance, les deux revers d'une même pièce, alors que le hasard est 'unique'.

2 - Dieu fait ce qu'il veut.


Rappelons mon verset favori de toute la Parole de Dieu, qui est justement une des choses qui caractérise Dieu :

  • Psaumes 115.3Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut.

Dieu est Dieu, rien n'est impossible pour lui, Ésaïe confirme également cela :

  • Ésaïe 46.9-10 : Souvenez-vous de ce qui s'est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre, Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi. J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté.

Par ailleurs, quelles que soient les décisions des hommes, ce sont celles de Dieu qui priment, Joseph, qui a été vendu à Potiphar, en est le parfait exemple, en disant à ses frères : Vous aviez médité de me faire du mal ; Dieu l'a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux (Genèse 50.20).

Après avoir dit cela, on ne peut que penser que le hasard n'existe pas. En fait, oui et non, ou comment ne pas faire avancer les choses ! Regardons de plus près dans quels cas on parle de hasard, ou de jeter le sort.

3 - Quelques exemples bibliques.


a) Israël arrive à la frontière de Canaan.

  • Nombres 33.54 : Vous partagerez le pays par le sort,

Israël vient de passer 400 ans en esclavage chez les Égyptiens, puis 40 années de plus à errer dans le désert, à souffrir de la faim et de la soif, à céder à la tentation et à redresser ses voies. Après toute cette terrible errance, ils arrivent enfin devant la terre promise, et là, ils tirent le territoire au sort. Ca semble surréaliste, après avoir traversé autant d'épreuves, de tirer au sort pour déterminer où chacun vivra. Cette façon de procéder est confirmée dans le livre de Josué : Donne seulement ce pays en héritage par le sort à Israël, comme je te l'ai prescrit (Josué 13.6). Une fois que la distribution est finie, les Lévites viennent eux aussi réclamer des villes pour y habiter, et une fois de plus, alors qu'on parle tout de même de l'habitat de la tribu des sacrificateurs de l'Éternel On tira le sort pour les familles des Kehathites (Josué 21.4) puis pour les autres familles de Lévites.


b) David organise le tabernacle.

Une fois que le pays a gagné en puissance, David fait la répartition des Lévites dans la tente d'assignation, et pour cela il procède également à un tirage au sort (1 Chroniques 24). Vient ensuite la répartition des prophètes et des chantres, Ils tirèrent au sort pour leurs fonctions, petits et grands, maîtres et disciples (1 Chroniques 25.8). Puis vient le tour des portiers, fonction importante du tabernacle, Ils tirèrent au sort pour chaque porte (1 Chroniques 26.13).


c) Néhémie reconstruit le temple et Jérusalem.

Quand Néhémie reconstruit le temple de l'Éternel puis la ville de Jérusalem, il s'en remet également au sort pour déterminer qui apportera le bois des offrandes (Néhémie 10.34) et pour déterminer qui habitera à Jérusalem (Néhémie 11.1). Il a lui aussi compris ce que cela représente.


d) Jonas qui fuit devant Dieu.

Passage très parlant, parce que ceux qui tirent au sort ne sont pas du peuple de Dieu. Pourtant Dieu répond. La raison en est simple. Les marins du bateau sur lequel se trouve Jonas ont chacun leur Dieu. Ils viennent d'une société polythéiste et reconnaître que d'autres peuvent avoir des Dieux inconnus d'eux n'est pas un problème.

Quand la tempête menace de les faire chavirer, chacun invoque son dieu pour savoir qui attire ce malheur (Jonas 1.5). Le seul qui ne le fait pas c'est bien entendu Jonas, qui est parfaitement au courant qu'il est celui qui attire la colère de Dieu.

Pour ceux qui s'en remettent au hasard, les choses sont claires, que ce soit le destin ou autre chose, ils ont au fond d'eux la certitude qu'ils auront la réponse à leur questionnement. Venez, et tirons au sort, pour savoir qui nous attire ce malheur. Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas (Jonas 1.7).

Jonas comprend qu'il n'échappera pas à Dieu et va aller jusqu'à conseiller aux marins de le jeter à l'eau.


e) Matthias.

  • Actes 1.23-26 : Ils en présentèrent deux: Joseph appelé Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias. Puis ils firent cette prière: Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous, désigne lequel de ces deux tu as choisi, afin qu'il ait part à ce ministère et à cet apostolat, que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres.

Hallucinant de s'en remettre à un tirage au sort pour choisir un apôtre. De nos jours, les églises en place auraient opté pour un coup de fil aux écoles bibliques pour demander leurs meilleurs étudiants.

Si on continuait, on trouverait encore de nombreux autres exemples comme celui de Saül faisant tirer au sort entre lui et son fils Jonathan pour savoir qui a mangé du miel ; le principe général est toujours le même.

4 - L'angle de Dieu.


a) Achab et le défaut de la cuirasse.

Israël et Juda décident d'attaquer les Syriens. Le roi d'Israël, Achab, époux de Jézabel, décide de se déguiser mais demande à Josaphat, roi de Juda, de revêtir ses habits. En d'autres termes, il préfère faire porter l'attention sur Josaphat. D'autant que les Syriens ont clairement une dent contre lui.

Dieu a décidé que ce déguisement ne serait pas suffisant.

Pendant cette bataille, le seul but des Syriens reste le roi d'Israël, ils ne cherchent même pas le roi de Juda. Voyant un personnage avec des atours royaux, ils chargent, mais Les chefs des chars, voyant que ce n'était pas le roi d'Israël, s'éloignèrent de lui (2 Chroniques 18.32). La conséquence étant que la recherche reprend, c'est alors qu'un homme tira de son arc au hasard, et frappa le roi d'Israël au défaut de la cuirasse. Le roi dit à celui qui dirigeait son char: Tourne, et fais-moi sortir du champ de bataille, car je suis blessé (2 Chroniques 18.32).

Le roi d'Israël est équipé d'une cuirasse, les probabilités d'être grièvement touché par une flèche sont quasiment nulles. Pourtant Dieu en a décidé autrement. Une flèche passe exactement dans l'articulation.

Dieu utilise une situation où les hommes s'en remettent au hasard. Le soldat n'a pas tiré une flèche pour faire semblant de participer à la guerre. C'est simplement Dieu qui a guidé la flèche.


b) Ruth et le champ de Boaz.

Elle alla glaner dans un champ, derrière les moissonneurs. Et il se trouva par hasard que la pièce de terre appartenait à Boaz, qui était de la famille d'Élimélec (Ruth 2.3).

Ça peut sembler anodin, mais ce simple fait, enclenche des évènements qui vont mener à la naissance de Jésus. Ça peut paraître fou, pourtant, elle se mariera avec Boaz, deviendra par ce truchement l'arrière-grand-mère du roi David.

5 - La signification de tout cela.


a) Le hasard en général.

Le hasard est une action, alors que la chance et la malchance sont des résultats.

Tout le monde peut s'en remettre au hasard. Celui qui ne croit pas en Dieu s'en remettra également à la chance, c'est une girouette qui tourne au gré du vent. Il ne sait pas ce qui suivra, et il n'a aucun moyen de le savoir. Plus que cela, si le résultat ne lui plaît pas, il s'en remettra une nouvelle fois au hasard, et ce, jusqu'à ce qu'une réponse lui convenant en résulte. Celui qui s'en remet au hasard sans croire en Dieu croit faire un choix.

Celui qui croit en Dieu, lui fait confiance. Il sait que le résultat est le fruit d'une décision divine. S'en remettre au hasard n'est pas un appel à la chance, mais une demande à Dieu de trancher. Il n'est pas question de mettre en doute la réponse.

Cependant, il faut comprendre que dans les deux cas, que cela soit fait par un croyant ou non, c'est de toute façon Dieu qui décide au final. Rien ne peut arriver sans qu'il ne soit aux commandes.

Si on constate que les païens ont l'air d'être plus au bénéfice de ce type d'action, c'est essentiellement parce que les croyants ont banni ce type de pratique depuis longtemps. Bien que la Parole de Dieu ne fasse absolument aucun mystère de l'importance du hasard, les siècles ont fait se développer une théorie complètement folle, qui est devenue avec le temps un faux enseignement et qui placerait le hasard comme une chose à proscrire. La conséquence finale étant que les païens sont plus en position d'être dirigé par Dieu que les croyants. Parce que les croyants veulent tout contrôler, alors qu'ils devraient savoir qu'ils ne contrôlent rien et que cela ne changera jamais. Nous ne laissons plus à Dieu cette latitude que le hasard permet. Nous faisons les choix alors que nous ne sommes plus capables d'entendre Dieu. Ce qui fait que Dieu ne peut plus nous parler, et que nous l'empêchons d'agir. Le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est bel et bien pourri.

Nous avons souvent, dans nos vies, deux choix devant nous, et le hasard est en réalité la meilleure option pour déterminer un choix.

L'église, qui devrait être la proue du navire humain, n'est que la barque qui traîne derrière. Elle considère que le hasard se réfère nécessairement aux jeux de ce type et a totalement oublié que, dans la Parole de Dieu, ce n'est pas un jeu, c'est un acte de foi et de soumission. Mais de nos jours, ni l'un ni l'autre ne sont très bien vus dans les assemblées idolâtres.

Comme l'église se contente de regarder ce que fait le monde pour prendre ses décisions, elle a décrété que le hasard est une mauvaise chose, et comme plus personne n'ouvre sa bible, personne ne réalise plus l'erreur. Bien sûr, les enseignants pourraient remettre les pendules à l'heure, mais encore faudrait-il qu'ils soient les bienvenus.

Tout le monde encense Moïse, quel grand serviteur ! Tout le monde encense David, quel grand serviteur ! Néhémie ? Quel prophète courageux ! Tous ces hommes s'en remettaient au tirage au sort, et pour des choses fondamentales.

Le principe qu'ils ont tous utilisés est le même, et les chrétiens du temps des actes l'utilisaient également. Ils reconnaissaient la mainmise de Dieu sur absolument toute chose. Leur acte est un acte de soumission totale. Ils reconnaissaient que la réponse, quelle qu'elle soit, serait celle de Dieu. Compréhensible ou non, ils ne la discuteront pas.

Alors bien sûr, il ne faut pas non plus se précipiter dans l'excès inverse. Comprendre que le hasard porte une ombre de négativité qu'il ne devrait pas porter est une bonne chose. Mais il faut également comprendre que l'intégralité de notre conception a été pervertie.

Comprendre que le hasard est une bonne chose est un premier point fondamental. Maintenant il faut également comprendre que nous ne sommes pas des païens. Lorsque nous nous en remettons au hasard, c'est un acte saint que nous accomplissons. Il ne s'agit pas de lancer des dés de manière désinvolte. Le principe est le même que pour la sainte cène. Le but n'est pas de vider un godet rapide et lâcher un rôt dans la foulée. Lorsque nous faisons des choses pour et par Dieu, la sainteté est de mise. Il nous est plus facile d'imaginer un ministère prier avant de commencer son prêche, ou les chantres avant de commencer la louange. S'en remettre au hasard ne se fait pas sans y réfléchir, il faut avoir conscience de ce que l'on fait. Il faut réaliser que c'est la direction de Dieu que nous demandons, et que ne pas la suivre ensuite est particulièrement grave.

Bien que ce ne soit pas un tirage au sort à proprement parler, il en va de même le jour où Israël envoya Moïse parler à sa place. Approche-toi, et écoute tout ce que dira l'Éternel, notre Dieu; tu nous rapporteras toi-même tout ce que te dira l'Éternel, notre Dieu; nous l'écouterons, et nous le ferons (Deutéronome 5.27). Israël s'en remet à ce que Dieu dira à Moïse. Ou plutôt Israël promet qu'elle le fera. Moïse va alors recevoir les lois et les ordonnances et on sait comment cela finira. La désobéissance causera la mort de milliers d'Israélites. Le principe d'envoyer Moïse à leur place est spirituellement le même que celui de tirer au sort. Les Israélites reconnaissent que le résultat sera de Dieu et promettent de s'y conformer. Le problème est qu'ils n'ont pas fait ça par acte de foi, mais parce qu'ils avaient peur et comme Moïse ne revenait pas de suite, ils ont cherché un autre moyen de calmer cette peur.

Tout cela pour dire que s'en remettre au hasard est une décision réfléchie, qui pose Dieu comme décideur, en lui remettant intégralement notre confiance. Tout comme en parlant en langue nous devons avoir cette confiance que Dieu ne nous fera pas faire des demandes qui puissent nous blesser.


b) On s'en remet au hasard dans les décisions de groupe.

Dans le point A on a vu les raisons de l'importance de s'en remettre au hasard, il existe un aspect particulier qui le justifie grandement. Ce sont les décisions prisent en grand comité. David était un homme très proche de Dieu, ils discutaient ensemble face à face. On peut aisément considérer qu'il aurait simplement pu demander à Dieu comment organiser le tabernacle et n'aurait pas eu besoin de s'en remettre au sort. Pourtant cela aurait changé la donne de manière importante. S'il était venu et avait simplement dit que Dieu avait donné ses directives et que tout le monde devait les suivre, il aurait forcément fait face au doute de certains. Alors qu'en tirant au sort, la contestation n'est plus possible, car tout un chacun sait ce que cela représente. Tous font face à la décision de Dieu.

C'est la même chose pour Néhémie, qui était en charge de tous les travaux. C'est à lui qu'incombaient toutes les décisions. Il aurait pu les prendre seul sans même chercher à se justifier. En s'en remettant au sort, il fait taire de suite toute voix qui pourrait être en désaccord.

Le sort fait cesser les contestations, Et décide entre les puissants (Proverbes 18.18). Si Saül avait simplement demandé à son fils Jonathan s'il avait mangé du miel, ce dernier aurait très certainement répondu honnêtement. Mais tous devaient participer au sort parce que cela atteste du résultat, ainsi que de la bonne foi de ceux qui s'y sont livrés (1 Samuel 14.42).


c) Le hasard ne s'utilise pas dans les décisions personnelles.

Les points A et B nous ont montré que le hasard s'utilise dans les décisions de groupe, afin qu'il n'y ait pas de contestations. Je pensais important de bien ajouter une précision claire concernant le fait que le hasard ne devrait pas être utilisé dans l'intimité avec Dieu. Quand nous nous retrouvons seul avec Dieu, nous n'avons pas besoin de faire taire les contestations. Dans le cas d'une relation directe et personnelle, le hasard brise l'intimité. C'est un aveu d'échec et d'éloignement, voir pour certains, de paresse spirituelle. Dieu veut une relation personnelle avec chacun d'entre nous, il désire nous parler non pas pour nous donner des ordres, mais pour faire renaître la relation qu'il avait avec Adam dans le jardin d'Eden. Dans l'intimité avec Dieu, non seulement nous ne devrions pas recourir au hasard, mais, bien au-delà, cela coupera presque certainement notre relation avec lui. Il veut discuter, il veut que nous l'entendions, et il nous apprendra comment faire.

Jeter les dés ne fera pas grandir notre proximité avec lui. Dans le meilleur des cas, cela augmentera notre soumission, mais ne nous permettra pas de nous approcher de lui. 

6 - L'attente de Dieu.


Faisant suite à ce que je viens de dire dans le point C, les versets que je cite par la suite doivent être compris dans le sens d'une décision devant la multitude, et non pas dans l'intimité avec Dieu.

Le livre des Psaumes nous donne deux fois le même conseil et un peu sous la même forme. Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira (Psaumes 37.5) et Remets ton sort à l'Éternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste (Psaumes 55.22).
Dans les deux cas, Dieu nous demande de lui remettre notre sort. On pourrait penser qu'il ne s'agit pas de hasard, pourtant c'est exactement de cela qu'il s'agit. Recommande ton sort et remets ton sort, font tous les deux cas de la même chose. Il s'agit de devoir prendre une décision et de laisser Dieu la prendre à notre place. C'est exactement ce dont il s'agit lorsque l'on s'en remet au hasard. Le psaumes 37 précise par ailleurs mets en lui ta confiance, ce qui montre que c'est un acte de foi.

Sa promesse pour ceux qui le feront sera qu'il agira, qu'il le soutiendra, et qu'il ne les laissera jamais chanceler.

7 - La promesse de Dieu.


La promesse de Dieu est simple, elle est vraie pour beaucoup d'enseignements différents mais a une connotation particulière dans celui-ci.

  • Matthieu 10.29-31Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux.

Dieu est au contrôle de tout, il ne laisse pas un passereau mourir sans contrôler la situation. Ce qui signifie qu'il prend même garde à chaque détail et nous ne sommes pas des détails à ses yeux. Il a donné son fils unique pour nous, pas pour des passereaux.

Quand Jésus nous dit il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père, il nous souligne qu'il n'y a pas de détermination aléatoire de qui vit et qui meurt, même chez les plus petits des oiseaux.

Nous pouvons lui remettre notre sort parce que nous avons l'assurance qu'il peut le gérer au mieux.

Tout ce que cela requiert, c'est notre confiance en lui.

Et donc comprendre une bonne fois pour toutes que s'en remettre au sort, ce n'est pas de ne pas prendre de décision, c'est justement en avoir pris une.