Saul de Tarse - 2000 ans d'erreurs.

Annexe - Les 101 points mis en vidéo.

(001) 🔷 12 disciples.


(001) 🔷 Une étrange erreur de nombre.

(VERSET : Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint : Jean 20.24).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens)


  • 1 Corinthiens 15.3-5 : Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze.

C'est le sujet que je mettais en avant en introduction de cet enseignement. Aussi simple qu'il puisse sembler être, la réalité est que cela aide surtout à cerner sa gravité. Ici, personne ne peut nier l'erreur. Certains essayent de la justifier, d'autres de la minimiser, mais elle n'en reste pas moins évidente. Comme je le disais, toutes les traductions mettent en avant ce chiffre de 12, et le texte original en fait bien mention.

Non seulement Jésus n'est pas apparu d'abord à Pierre (Céphas), puisque l'évangile de Jean fait la liste d'au moins trois premières apparitions aux disciples, mais en plus ils n'étaient de toute manière plus que 11, et pas 12, puisque Juda s'est pendu et qu'il n'était pas encore remplacé. Et même, lors de la première apparition de Jésus à ses disciples, ils n'étaient que 10, Thomas étant absent.

Alors peut-être que c'est bien le Saint-Esprit qui a parlé à Paul et que ce dernier a mal entendu... Mais dans ce cas il n'en reste pas moins que ça ne peut pas être ce que le Saint-Esprit a dit et cela remet en question la probité de toute la lettre. Qu'on soit de ceux qui justifient, de ceux qui minimisent, ou de ceux qui admettent simplement que cette mention des douze disciples est une erreur, il n'est pas possible de nier l'évidence autrement qu'en se faisant menteur. Pour ce qui est des suites à donner à ce genre d'évidence, elles regardent chacun, mais l'avantage est que tous peuvent sans effort réaliser que cette affirmation est fausse.

(002) 🔷 C'est moi qui dis.


(002) 🔷 Paul annonce ne pas parler de la part de Dieu.

(VERSET : ... il est impossible que Dieu mente ... : Hébreux 6.18).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (1 Corinthiens) (1 Corinthiens)


a) C'est moi qui dis.

Lorsqu'il a fallu choisir quels seraient les premiers points que je traiterai, il est apparu clairement que l'un d'entre eux devait traiter du point le plus évidemment contestable des écrits de Paul. Un point qu'aucune justification ne peut rendre acceptable.

Comment en effet expliquer que Paul puisse de lui-même et à plusieurs reprises affirmer qu'il nous transmet non pas les directives de Dieu, mais sa propre opinion.

On retrouve par deux fois dans sa première épître au Corinthiens une affirmation allant dans ce sens. En premier lieu il clamera « ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis » (1 Corinthiens 7.12), puis il appuiera sa position en précisant « je n'ai point d'ordre du Seigneur; mais je donne un avis comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j'estime bon » (1 Corinthiens 7.25-26).

Nous voici effectivement en présence d'un problème que beaucoup ont relevé mais que presque tout le monde se contente d'oublier aussitôt, tant la logique qui en découle est imparable et dérangeante. Dans ces deux passages, Paul nous dit clairement qu'il énonce des dogmes qui ne sont pas de Dieu mais de lui. Dès lors, ce qu'il affirme peut parfaitement être vrai (ce n'est pas le cas ici, nous le verrons plus tard), mais sa place n'est pourtant plus dans la Parole de Dieu. Parce que la méthode de sélection d'un texte est de savoir s'il est inspiré par Dieu et non pas de savoir s'il est vrai. Bien des écrits sont vrais sans qu'ils aient pour autant leur place dans la Parole de Dieu.

Or si Dieu vient de dire à Paul d'affirmer que ce qu'il vient de lui inspirer n'était pas de Lui, alors Dieu serait un menteur, cela ne se pouvant pas, ce n'est pas Dieu qui a voulu que cette déclaration soit faite, et par voie de conséquence, ce texte ne peut pas être inspiré par Lui.

Notons également que Paul termine ses affirmations des versets 25 et 26, où il précisait qu'il n'avait reçu aucune directive de Dieu, en affirmant qu'il s'agissait de son avis, précisant qu'il pensait également avoir l'Esprit de Dieu. Ses propos exacts, pour bien cerner sa pensée sont : Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu (1 Corinthiens 7.40). Si l'on prête attention à la fin de ce verset, sa précision de "moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu" est particulièrement troublante. Nous sommes en présence d'une réponse qu'il formule par écrit à des croyants de l'église de Corinthe, et la forme que prend cette réponse tient dans une dérangeante suite d'affirmations. Il commence par dire que Dieu ne lui a pas donné de directives sur ce sujet, ne pouvant donner l'avis de Dieu, il décide de donner le sien à la place, et termine en disant que lui aussi a l'Esprit de Dieu. Cela suppose, Dieu ne lui ayant pas donné de directives, que ses propres avis ont une valeur divine. Etrange positionnement lorsque l'on prend en compte un passage d'Esaïe qu'en tant que pharisien proclamé (Actes 23.6 : je suis pharisien, fils de pharisien), il devait connaître. Ce passage étant simplement celui d'Esaïe 55.8 : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel. Il est difficile d'imaginer, avec une telle déclaration de l'Eternel, que Paul puisse concevoir que ses pensées soient justement équivalentes à celles de Dieu.

Il est par ailleurs intéressant de constater qu'aucun moyen ne permet d'accepter ces affirmations. Si comme moi vous comprenez que cela ne peut pas être de Dieu, alors le problème ne se pose pas pour vous. Par contre, il est difficile de comprendre comment il serait possible de concilier le fait de croire que les épîtres attribuées à Paul sont de Dieu et le fait que son rédacteur affirme ouvertement que ça n'est pas le cas. En affirmant l'origine divine de ces textes, ils doivent se conformer à ce qu'ils disent et par voie de conséquence, ils désobéissent à ces mêmes textes qui disent ouvertement qu'ils ne sont pas de Dieu. Le paradoxe est complet.

Quoi qu'il en soit, Paul affirme donc à plusieurs reprises ne pas parler de la part de Dieu, et appuie cette affirmation en précisant qu'il parle selon son propre fond. Selon les aveux de Paul lui-même, la place de ce texte n'est donc pas dans la Parole de Dieu. Nous ne pouvons qu'être en accord avec lui sur ce point-là.


NOTA : certains croyants voient dans ces affirmations de Paul un signe d'humilité. Dans la réalité, c'est un signe d'orgueil. L'humilité aurait été de simplement dire que Dieu ne lui a pas donné de directives concernant ce sujet. En ajoutant son avis personnel en lieu et place de celui de Dieu, qui est l'avis que les Corinthiens attendaient, il se positionne comme l'égale de Dieu. Personne de censé n'accepterait de nos jours qu'un pasteur, à qui il demanderait ce que Dieu dit sur un sujet donné, lui réponde : "aucune idée de ce que Dieu dit sur ce sujet, mais moi je dis que tu dois faire ça". La pensée de celui qui aurait apporté la question serait simplement : "Non merci", et il aurait parfaitement raison.


+2 Corinthiens 8.10 : C'est un avis que je donne là-dessus,

(003) 🔷 L'évangile de Paul. 


(003) 🔷 Quand la bonne nouvelle de Jésus devient la bonne nouvelle de Paul.

(VERSET : ... Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu : Marc 1.14).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (Romains) (2 Corinthiens) (1 Thessaloniciens) (2 Thessaloniciens) (2 Timothée)


  • Romains 2.16 : C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes.

Evangile signifie bonne nouvelle. C'est l'un de ces nombreux mots qui ont été ajoutés et qui ont pour but de nous empêcher de comprendre la profondeur du message de Jésus. Ainsi, lorsque Marc nous dit : ... Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu (Marc 1.14), il nous dit en réalité que Jésus prêchait la bonne nouvelle de Dieu. Bien sûr, les croyants argueront de ce qu'ils connaissent la différence, pourtant on parle bien "des" évangiles, au pluriel, alors qu'il n'y en a qu'un, qui est décliné 4 fois, mais ça n'en fait pas plusieurs évangiles. Cela paraît anodin, mais ça met en lumière le fait qu'on ne s'approprie pas complètement la signification de ce terme. Certains parlant même de la bonne nouvelle de l'évangile, attestant en le faisant de la confusion que l'ajout de mots pour désigner des choses qui étaient parfaitement claires auparavant n'est jamais une bonne idée.

Voici les passages de la nouvelle alliance, qui citent le terme évangile, et dont la signification de « bonne nouvelle » est toujours utilisée pour désigner Dieu, directement ou non :

bonne nouvelle / évangile :

1️⃣ du royaume (Matthieu 4.23 ; 9.35 ; 24.14) (Luc 4.43 ; 8.1) (Actes 8.12)

2️⃣ de Dieu (Marc 1.14) (1 Pierre 4.17)

​​3️⃣ de Jésus Christ (Marc 1.1) (Actes 5.42 ; 8.12 ; 8.35 ; 11.20)

4️⃣ de la parole (Actes 8.4 ; 15.35)

5️⃣ de la grâce de Dieu (Actes 20.24)

​​​Dans les cas où aucune de ces précisions n'est faite, alors les textes se contentent de parler de la bonne nouvelle, sans jamais se l'approprier. Même lorsque Jésus en parle, il ne parle pas de sa bonne nouvelle, mais uniquement de la bonne nouvelle, voir celle du royaume ou encore de Dieu.

Paul met sa pierre à l'édifice en ajoutant une variation à cette notion d'évangile. Il est, une fois de plus, le seul à le faire. Si tous les écrivains parlent de quelque chose dont ils ne sont que les porteurs, nous trouvons plusieurs mentions étranges qui marquent le passage de l'évangile de Dieu vers l'évangile de Paul :

​6️⃣ de Paul (Romains 2.16 ; 16.25) (2 Corinthiens 4.3) (1 Thessaloniciens 1.5) (2 Thessaloniciens 2.14) (2 Timothée 2.8).

➡️ Romains 2.16 : C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes.

➡️ Romains 16.25 : A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,

​​➡️ 2 Corinthiens 4.3 : Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent;

​➡️ 1 Thessaloniciens 1.5 : notre Évangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l'Esprit Saint, et avec une pleine persuasion; car vous n'ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous.

​➡️ 2 Thessaloniciens 2.14 : C'est à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.

​➡️​ 2 Timothée 2.8 : Souviens-toi de Jésus Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile,

Paul s'approprie quelque chose que même Jésus ne s'appropriait pas. Je le rappelle et je termine là-dessus, dans toute la Parole, la bonne nouvelle est celle du royaume, de Dieu, de Jésus-Christ, de la parole et de la grâce de Dieu. Le seul qui considère que c'est la sienne, c'est Paul, dont on connaît le problème d'orgueil monumental qu'il confesse lui-même et dont je reparlerai.

(004) 🔷 Signes pour les uns et pas pour les autres.


(004) 🔷 Une affirmation de Paul détruite par sa propre explication.

(VERSET : Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin : Matthieu 5.37).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens)


Par défaut d'attention, nous anticipons la compréhension d'un texte et parvenons à nous faire croire que certaines choses sont vraies alors qu'elles n'ont aucun moyen de l'être. En fait, alors que nous lisons, nous analysons par avance le but final du texte que nous avons sous les yeux et nous diminuons notre attention parce que nous sommes certain de savoir ce que l'auteur voulait dire. Nous entrons alors dans une sorte de mode que l'on pourrait appeler le mode « confiance aveugle » et nous lisons quelque chose de totalement erroné avec le sourire et la certitude que rien ne cloche.

Plus concrètement, Paul, voulant clarifier la fonction des langues et de la prophétie à l'église de Corinthe affirmera que « les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie, au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants » (1 Corinthiens 14.22).

Pour plus de clarté, je vais simplement noter les différents points que nous relève Paul, soit :

  • les langues sont un signe pour les non-croyants.

  • la prophétie est un signe pour les croyants.

Jusque-là les choses semblent simples. C'est alors qu'il donne un exemple pour mieux s'expliquer, et c'est justement à ce moment-là que notre attention à tendance à diminuer. La logique étant qu'ayant compris ce qu'il vient de dire, nous ne voyons généralement pas de raisons de nous attarder sur un exemple, préférant nous réserver l'étude d'exemples pour des sujets plus ardus à comprendre. Pourtant, dans le cas présent, il y a quelque chose d'important à relever dans ce qui suit.

Paul poursuit donc en justifiant ce qu'il vient de dire en précisant que « Si donc, dans une assemblée de l'église entière, tous parlent en langues, et qu'il entre de simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent, et qu'il entre un non-croyant ou un simple auditeur, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous » (1 Corinthiens 14.23-25).

Faisons comme auparavant et notons les points dont l'exemple de Paul fait cas. Soit :

  • les langues ne sont pas un signe pour les non-croyants.

  • la prophétie est un signe pour les non-croyants.

Nul besoin d'une étude approfondie pour réaliser que, voulant démontrer la justesse de ses propos, Paul nous gratifie d'un exemple exactement opposé à ce qu'il venait de nous dire. Que devons-nous comprendre, que la prophétie est un signe pour tout le monde ? Que les langues sont occasionnellement un signe pour les non-croyants ?

Bien sûr, ça peut arriver à tout le monde sur terre de se tromper. On peut même parler ici d'une légère maladresse, voir d'un lapsus, mais uniquement dans le cadre d'une parole non inspirée, parce que si cette parole est inspirée, alors il n'est plus question d'évaluer la gravité d'une erreur. Toute erreur deviendrait tragique puisqu'elle dirait que Dieu, ayant inspiré une chose inexacte, n'est pas parfait.

Nous sommes donc bel et bien en présence d'un magnifique non-sens ne pouvant en aucun cas provenir de Dieu mais ayant l'homme pour origine.

(005) 🔷 Le visage de Moïse.


(005) 🔷 Le visage de Moïse, la contradiction de Paul.

(VERSET : Les enfants d'Israël regardaient le visage de Moïse, et voyaient que la peau de son visage rayonnait : Exode 34.35).

LIVRES INCRIMINES : (2 Corinthiens) (2 Corinthiens)


Encore un exemple flagrant des multiples mensonges que contiennent les épîtres attribuées à Paul.

  • 2 Corinthiens 3.7 : Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère,

Dans ce verset, il dit clairement que les fils d'Israël, donc les Hébreux, ne pouvaient pas fixer les regards sur le visage de Moïse en nous expliquant la raison de cette impossibilité, qui se trouve être, selon lui, la gloire de son visage. Cependant, il se trouve qu'ils le pouvaient, c'est Moïse qui cachait son visage. Bizarrement, Paul est au courant : 2 Corinthiens 3.13 : et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Alors pourquoi dire qu'ils ne pouvaient pas ? Il le sait, mais dit l'inverse.

La réalité biblique est la suivante :

  • Exode 34.29-35 : Moïse descendit de la montagne de Sinaï, ayant les deux tables du témoignage dans sa main, en descendant de la montagne; et il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait, parce qu'il avait parlé avec l'Éternel. 30 Aaron et tous les enfants d'Israël regardèrent Moïse, et voici la peau de son visage rayonnait; et ils craignaient de s'approcher de lui. 31 Moïse les appela; Aaron et tous les principaux de l'assemblée vinrent auprès de lui, et il leur parla. 32 Après cela, tous les enfants d'Israël s'approchèrent, et il leur donna tous les ordres qu'il avait reçus de l'Éternel, sur la montagne de Sinaï. 33 Lorsque Moïse eut achevé de leur parler, il mit un voile sur son visage. 34 Quand Moïse entrait devant l'Éternel, pour lui parler, il ôtait le voile, jusqu'à ce qu'il sortît; et quand il sortait, il disait aux enfants d'Israël ce qui lui avait été ordonné.35 Les enfants d'Israël regardaient le visage de Moïse, et voyait que la peau de son visage rayonnait; et Moïse remettait le voile sur son visage jusqu'à ce qu'il entrât, pour parler avec l'Éternel.

Ce passage nous montre clairement que le peuple pouvait fixer les regards sur le visage rayonnant de Moïse. Ils l'ont tous regardé et ça n'est qu'ensuite qu'il a mis un voile sur son visage. Et après cette première fois, lorsqu'il descendait de la montagne, le peuple continuait de voir son visage. Ce que nous décrivent les versets 34 et 35, c'est que Moïse sortait de la tente avec le visage qui rayonnait, que les enfants d'Israël regardaient le visage et alors seulement Moïse le couvrait jusqu'à ce qu'il retourne dans la présence de Dieu dans la tente. Ce qui signifie que la brillance de son visage était la preuve qu'il avait été dans la présence de Dieu, mais que le peuple n'avait pas le droit de la voir s'estomper.

On est loin de l'affirmation de Paul nous disant que les enfants d'Israël ne pouvaient pas voir le visage de Moïse à cause de la gloire qui était dessus.

(006) 🔷 Insensé. 


(006) 🔷 "Insensé" le mot de trop !.

(VERSET : ... celui qui lui dira : Insensé ! mérite d'être puni par le feu de la géhenne : Matthieu 5.22).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens)


Un mot de Paul passe toujours inaperçu parce que l'on a rarement une vue d'ensemble de la Parole de Dieu. Le mot insensé est un mot très fort. Il est totalement dénaturé de nos jours, c'est pourquoi on ne tique pas plus que cela en le lisant. Pourtant dans le cas présent il revêt une certaine importance. Paul s'en sert pour qualifier des frères pour le moins perdus en ce qui concerne la compréhension de la résurrection. « Mais quelqu'un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt » (1 Corinthiens 15.35-36).

En quoi ce mot revêt-il une telle importance devez-vous vous demander, et bien tout simplement en raison de l'affirmation de Jésus qui se trouve dans l'évangile de Matthieu : « Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d'être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d'être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5.22).

Jésus utilisera ce terme, mais jamais pour qualifier un frère, toujours pour désigner quelqu'un qui avait rejeté Dieu. C'est même une aide précieuse pour comprendre la parabole des 10 vierges, 'folles' étant une autre traduction du même mot que Jésus emploie dans le passage de Matthieu et qui est traduit par 'insensé'. Mais pour ce qui est de Paul, la question se pose : De et à qui parle-t-il ? Des incroyants, qui de part leur état ne peuvent de toute manière pas comprendre la résurrection ? Ou tout simplement aux Corinthiens à qui il écrit ? D'autant qu'il est sage de poser une question lorsqu'on n'en connaît pas la réponse, et les personnes dont ils parlent n'ont rien fait de mal, elles n'ont pas fait d'affirmations nécessitant une réprobation, elles ont simplement posé des questions révélant leur incompréhension.

Ecrivant à l'église de Corinthe, il parle aux frères de cette église, ce qui pose un énorme problème concernant le vocabulaire qu'il emploie.

Une fois de plus, il est évident que les 4 versions de l'évangile de Jésus ont été écrites après les épitres attribuées à Paul. Paul ne pouvait donc pas les connaître en rédigeant ces supposées lettres. Cependant, c'est le Saint-Esprit qui est censé lui avoir inspiré ces propos, qui pourtant le condamnent ... Difficile d'admettre que le Saint-Esprit ait pu inspirer une telle chose.

(007) 🔷 La mort de la croix. 


(007) 🔷 Paul ne comprend pas le sacrifice de Jésus.

(VERSET : celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie : Jean 5.24).

LIVRE INCRIMINE : (2 Corinthiens)


  • 2 Corinthiens 5.14 : Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ;

Très poétique, mais complètement faux, Jésus a porté la sanction de nos fautes pour que nous n'ayons pas à la faire, il est mort pour que nous n'ayons pas à recevoir la sanction de nos fautes. Esaïe nous le présentera dans les termes suivants : Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53.5). Paul le confirme plus tard, dans 2 Corinthiens 5.19 : Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Donc une fois de plus, il prêche le chaud et le froid. Cela prouve qu'il le sait, alors pourquoi cette affirmation de 2 Corinthiens 5.14 ?

Nous ne sommes pas morts parce que Jésus est mort, au contraire. La sanction qui aurait dû être notre mort a été retirée, et nous sommes passés de la mort de l'âme, qui était déjà un fait, à la vie de l'Esprit parce que Jésus est premièrement mort. Ca n'est donc pas parce que Jésus est mort que nous sommes également morts, nous l'étions déjà, mais par son sacrifice nous avons eu la possibilité de revenir à la vie. C'est pour cela que Jésus nous prévient que : comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut (Jean 5.21), et qu'il poursuit en précisant que : celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5.24). Sa déclaration du verset 24 est claire. Celui qui accepte Jésus échappe au châtiment que représente la croix.

(008) 🔷 Les idoles.


(008) 🔷 Une existence des idoles à géométrie variable.

(VERSET : Revenez, et détournez-vous de vos idoles, détournez les regards de toutes vos abominations ! : Ezéchiel 14.6).

LIVRES INCRIMINES : (2 Corinthiens) (1 Corinthiens)


  • 2 Corinthiens 6.16 : Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ?

Il faudrait savoir, tantôt il n'y a pas d'idoles, tantôt il y en a comme l'atteste sa première lettre à ces mêmes Corinthiens.

  • 1 Corinthiens 8.4 : ... nous savons qu'il n'y a point d'idole dans le monde ... .

La réalité étant évidemment qu'il y en a, et il n'est pas nécessaire de chercher des exemples dans le monde, il suffit d'ouvrir la Parole de Dieu, qui est la seule à être éprouvée, et de regarder ce qu'elle nous dit. Or nous trouvons dans le livre du prophète Ezéchiel une direction que l'Eternel donne à son peuple dans les termes assez clairs de : C'est pourquoi dis à la maison d'Israël: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Revenez, et détournez-vous de vos idoles, détournez les regards de toutes vos abominations ! (Ezéchiel 14.6). Apparemment Paul ne savait pas qu'il y avait des idoles dans le monde, pourtant rien que dans le livre d'Ezéchiel, il y est fait mention environ une quarantaine de fois.

Par contre la question se pose. On comprend que Paul n'était pas au courant de l'existence des idoles, ça peut arriver, mais comment se fait-il que l'esprit qui a inspiré ce texte de 1 Corinthiens ne le savait pas non plus ?

(009) 🔷 La justification. 


(009) 🔷 C'est celui qui dit qui est ... .

(VERSET : Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? : Luc 10.29).

LIVRES INCRIMINES  : (2 Corinthiens) (1 Corinthiens)


  • 2 Corinthiens 10.10-11 : Car, dit-on, ses lettres sont sévères et fortes ; mais, présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable. Que celui qui parle de la sorte considère que tels nous sommes en paroles dans nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes dans nos actes, étant présents.

En d'autres termes il vient de dire : c'est même pas vrai ; on n'est pas loin du : c'est celui qui dit qui est ! Nous sommes en présence d'une dispute de cours d'école. Un enfant vient de dire d'un autre qu'il est méchant et celui qui est montré du doigt se défend en répondant que le premier n'a ni le droit de dire ça, ni même le droit de le penser.

D'autant que les épitres de Paul, comme je suis en train de le montrer, mettent en avant le chaud et le froid. Sur les quelques points traités, il nous a déjà démontré qu'il était capable de dire une chose et son contraire, que ce soit sur le visage de Moïse, sur sa merveilleuse explication du signe que représentent la prophétie et les langues, sur l'existence à géométrie variable des idoles et même sur la valeur du sacrifice de Jésus. Dans la suite, je montrerai encore des dizaines de fois où ses propos sont de ce type. Aussi, si un jour vous dites A et le lendemain vous dites B, il ne fait pas s'étonner si cela crée des problèmes et dans celui qui est soulevé dans ce passage, on aurait plutôt tendance, si l'on prend en compte le manque de sérieux manifeste des épitres attribuées à Paul, de croire ses détracteurs.

Sans compter que nous passons de reproches qui lui sont fait à lui personnellement, auxquels il répond par un pluriel. Pourquoi s'inclure dans un pluriel. Soit il parle de lui au pluriel, soit il essaye de s'inclure dans un groupe pour essayer de s'attacher la légitimité d'autres personnes, qui pourtant ne sont pas ciblées par les critiques dont il parle.

(010) 🔷 L'anathème.


(010) 🔷 La demande de Paul a être considéré anathème.

(VERSET : ... tu l'auras en horreur, tu l'auras en abomination, car c'est une chose dévouée par interdit : Deutéronome 7.26).

LIVRE INCRIMINE : (Galates)


Comment se tirer une balle dans le pied, ou marquer un but contre son camp.

Pour essayer d'établir sa droiture, et le divin alignement entre ses propos et la pensée de Dieu, il va aller jusqu'à affirmer que toute personne qui dirait quoi que ce soit de différent de ce qu'il dit doit être considérée comme anathème. Je reviendrai sur la signification d'anathème juste après avoir cité le passage de l'épitre aux Galates concerné :

  • Galates 1.8-9 : Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !

Pour ce qui est de la signification du terme anathème, on le lit sans trop faire attention en se disant que ça ne doit pas être quelque chose de très positif. On trouve sa signification dans l'ancienne alliance dans un verset très parlant du livre du Deutéronome. Si on ne fait pas forcément le lien, c'est une fois de plus une question de traduction. La version la plus répandue n'utilisant pas le mot anathème, beaucoup ne font pas le lien. Ainsi, dans la version Segond, on lit : Tu n'introduiras point une chose abominable dans ta maison, afin que tu ne sois pas, comme cette chose, dévoué par interdit; tu l'auras en horreur, tu l'auras en abomination, car c'est une chose dévouée par interdit (Deutéronome 7.26). La majorité des bibles traduisent cependant 'anathème' au lieu de 'dévouée par interdit', parce que cela a le même sens.

Paul signifie donc que toute personne (incluant les êtres spirituels) doit être rejetée de l'assemblée des frères, pour ne pas dire plus, si elle venait à annoncer quelque chose de différent de lui. Donc si ce que les apôtres disent est différent de ce que lui dit, alors ils doivent être anathèmes. Si on se réfère au simple exemple des animaux sacrifiés aux idoles, on arrive à un drôle de constat qui nous dit que soit Paul, soit les apôtres et le Saint-Esprit doivent être anathèmes. Et que conclure de ce qu'il affirme qu'il est mieux de ne pas avoir de femme parce qu'elles nous éloignent de Dieu, de ce même Dieu qui nous dit qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul ? La logique de Paul est que Dieu doit également être dévoué par interdit puisqu'il annonce des choses contraires à ce que Paul annonce.

Et que dire du fait que Paul n'a de cesse de prêcher un évangile différent du sien, l'extraordinaire nombre de ses contradictions le faisant en permanence prêcher contre lui-même.

Justifier ses affirmations n'est pas difficile, c'est impossible.

Comprendre ce qu'il dit n'est pas difficile, ce qui l'est c'est de justifier tout ce qui est aussi ouvertement faux.

(011) 🔷 La délation. 


(011) 🔷 Paul, l'accusateur des frères.

(VERSET : Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis : Proverbes 17.9).

LIVRE INCRIMINE : (Galates)


  • Galates 2.11-12 : Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible. En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis.

Bravo, Paul se présente comme l'exemple même du type d'être humain que personne ne veut dans son assemblée. Si ce qu'il dit est vrai, et qu'il a redressé le tort de Pierre, alors pourquoi aller baver partout et l'écrire à tous ?

Comme Dieu ne se rappelle pas de nos fautes, Paul est là pour les lui rappeler ? Le paparazzi de l'église des actes.

Étrangement, ce comportement semble ne pas faire échos à ce qu'il va dire plus tard dans la même lettre :

  • Galates 6.1 : Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.

S'il avait voulu être en accord avec lui-même, il aurait plutôt dû dire « Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, résistez lui en face et allez le raconter à tout le monde dans vos lettres, mais comme vous êtes spirituels, faite le avec un esprit de douceur ».

Le livre des proverbes nous donne des indications claires sur ce que Paul est en train de faire :

  • Proverbes 16.28 : L'homme pervers excite des querelles, Et le rapporteur divise les amis.
  • Proverbes 17.9 : Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis.
  • Proverbes 26.20 : Faute de bois, le feu s'éteint; Et quand il n'y a point de rapporteur, la querelle s'apaise.

Mais peut-être qu'il considère également que Salomon doit être anathème ...

Ceci étant dit, Dieu n'est pas censé se rappeler de nos fautes, pourtant le Saint-Esprit se serait rappelé de celle supposée de Pierre et aurait inspiré à Paul de la répandre auprès des Galates ...

(012) 🔷 Pêcheurs.


(012) 🔷 La négation de ses propres fautes, lui le meurtrier des frères.

(VERSET : Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous : 1 Jean 1.8).

LIVRE INCRIMINE : (Galates)


  • Galates 2.15 : Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les païens.

Superbe mentalité, on dirait une propagande nationaliste. On notera qu'il oppose 'juifs de naissance' à 'pécheurs d'entre les païens', ce qui tend à instaurer des castes là où nous sommes tous censés être égaux devant Dieu. En outre, la loi n'ayant rien amené à la perfection*, les juifs de naissance sont tout autant pécheurs que les païens. Si le but avait été d'instaurer une différence géographique, un simple : 'et non Grec' aurait suffi, mais il préfère opposer la judaïté d'un côté aux "pécheurs d'entre les païens". On notera que Paul est Romain quand ça l'arrange, et Juif dans les autres moments.

Cette opposition es t'autant plus étrange qu'il nous dit pourtant que : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23), ce qui, pour le coup, est conforme à la première épitre de Jean : Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous (1 Jean 1.8).

(* Hébreux 7.18-19 : Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, 19 - car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu).

(013) 🔷 Le péché vient de l'homme ou de la femme ? 


(013) 🔷 Le péché vient tantôt premièrement de l'homme, tantôt premièrement de la femme.

(VERSET : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui : Jean 8.44).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (1 Timothée)


L'aberration de la notion de péché originel a pour origine un verset particulier tiré des épitres attribuées à Paul. Dans l'épitre aux Romains il est dit : C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché ... (Romains 5.12). Les hommes ont utilisé cette affirmation pour définir que le péché passe par l'homme et pas par la femme. Ce qui, comme je le disais, est une pure aberration. Le plus amusant dans cette histoire, c'est que Paul lui-même avance un argument qui le met sérieusement à mal. Dans la première épitre à Timothée, il dit : ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère » (1 Timothée 2.14-15).

Dans Romains il nous dit que c'est l'homme, dans 1 Timothée il nous dit que c'est la femme ...

Donc finalement, c'est par l'homme ou par la femme ?

(014) 🔷 L'innocence d'Adam. 


(014) 🔷 Adam n'a pas été séduit, pourtant c'est la raison de sa sanction.

(VERSET : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui : Jean 8.44).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée)


Le verset que j'utilisais dans la vidéo précédente porte une deuxième erreur. Le verset était le suivant : ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère » (1 Timothée 2.14-15).

Cette fois-ci, le problème vient de l'innocence présumée d'Adam. Ce verset ne nous parle pas de primauté dans le péché, mais de culpabilité de la femme. Pourtant, dans le livre de la Genèse, lorsque l'Eternel-Dieu parle à Adam, il lui parle bien de ce qu'il a été séduit par la femme. Pour information, ou rappel, "séduire" signifie "attirer vers soi". C'est donc bien de ça dont l'Eternel-Dieu parle à Adam :

  • Genèse 3.17 : Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,

Adam avait la directive de l'Eternel-Dieu de ne pas manger de cet arbre, et Eve l'a convaincu de le faire. Elle ne l'a pas trompé en lui présentant un fruit dont il ignorait la provenance. Le reproche de l'Eternel-Dieu concerne bien le fait d'avoir : écouté la voix de sa femme. En outre, s'il avait ignoré la provenance du fruit en le mangeant, il n'aurait été coupable de rien. Ce que cela établit, c'est qu'Adam a bien été séduit, pas par le serpent, mais par la femme.

Il est évident qu'un troisième problème existe dans ce verset, qui concerne le salut. J'en reparlerai dans une prochaine vidéo.

(015) 🔷 PAUL, le salut par le baptême


(015) 🔷 Le salut par le baptême d'eau, une nouveauté hérétique.

(VERSET : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis : Luc 23.43).

LIVRE INCRIMINE : (Tite)


a) Le salut.

La notion de Salut est fondamentale dans la parole de Dieu. Il est devenu possible grâce au sacrifice de Jésus-Christ qui, ayant été net de tout péché, a accepté de porter les nôtres sur la croix afin d'en payer le prix, nous donnant ainsi accès au Père Céleste dont nous avions été séparés en raison de ces mêmes péchés.

Le sacrifice en question est parfait, ce qui signifie en réalité qu'il est complet, qu'il englobe toutes les fautes que nous avions commises, et qu'aucune de nos « zones d'ombre » n'a été oubliée. Si le sacrifice en question n'avait pas été parfait, alors toutes les promesses Bibliques seraient vaines, nous n'aurions plus d'espérance, il ne servirait plus à rien de suivre le chemin que nous montre la Parole puisque nous n'aurions pas été réconciliés avec le Père Céleste.

Pour en arriver à ce sacrifice, Jésus a été obéissant en toute chose et a tout souffert. C'est alors qu'il a déclaré « tout est accompli » (Jean 19.30). L'accomplissement, c'est justement le fait qu'il soit arrivé au bout de ses souffrances sur la croix et qu'il n'a pas renoncé, nous montrant la voie « royale », c'est le fait qu'il n'ait rien omis, qu'il ait amené à la perfection son ministère pour l'homme.

Ce n'est là qu'un rapide résumé de ce qu'est le salut et on pourrait facilement s'étaler sur le sujet pendant de nombreuses pages encore, cependant ce n'est pas exactement le but et je me contenterai donc de faire quelques éclaircissements au gré des besoins.

a.1) PAUL, le salut par le baptême d'eau.

Il convient maintenant de voir ce que Paul nous dit concernant la notion de Salut, parce que plusieurs points sont assez troublants. Par exemple, cette affirmation : « il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3.5), or le baptême n'a aucune vertu salvatrice comme le prouve la déclaration de Jésus-Christ dans l'évangile selon Luc où, s'adressant au condamné qui vient de reconnaître sa seigneurie, il affirme « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.43). Le condamné n'a pas eu le temps de se faire baptiser, mais le salut lui est accordé. Preuve est faite, par Jésus lui-même, que le baptême d'eau ne sauve pas, c'est Jésus qui le fait. Si cela nous semble évident, alors il faut également admettre que Paul apporte un argument qui est contraire à ce que Jésus nous montre.

L'argument selon lequel Paul parlerait ici de baptême de l'esprit est un argument fallacieux, et il est même amusant. Parce que ceux qui le mettent en avant admettent implicitement qu'il ne serait pas possible que Paul parle d'eau parce que ce serait en désaccord avec la Parole de Dieu. Pourtant, Paul parle bien du baptême d'eau. Le mot qu'il emploie ici est le mot 'loutron' qui n'est utilisé que 2 fois par Paul. L'autre fois étant dans Ephésiens 5.26 : après l'avoir purifiée par le baptême d'eau. Ce mot n'est jamais utilisé pour parler du Saint-Esprit. Par ailleurs, toutes les traductions que j'ai vérifiées l'ont bien compris puisqu'elles parlent du rapport à l'eau.

➡️​ Ostervald : par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit (+ versions Grande Bible de Tours + Lausanne + Glaire et Vigouroux + Fillion + Auguste Crampon + Pirot-Clamer + Amiot & Tamisier)

➡️​ De Sacy : par l'eau de la renaissance, et par le renouvellement du Saint-Esprit.

➡️​ Oltramare : par une ablution de nouvelle naissance et de renouvellement opéré par l'Esprit-Saint (+ version Perret-Gentil et Rilliet).

➡️​ Darby : par le lavage de la régénération, et le renouvellement de l'Esprit Saint (+ version Vulgate + King James)

Paul met en avant la suite baptême d'eau + baptême du Saint-Esprit comme moyen de salut, ce qui est donc une erreur, le baptême d'eau ne sauvant pas.

(016) 🔷 PAUL, le salut de l'homme et de la femme


(016) 🔷 des conditions de salut variables de l'homme à la femme.

(VERSET : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle : Jean 3.16).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée)


La troisième erreur d'un verset dont j'ai déjà montré les deux premières.

Un autre point, ô combien choquant, pose une distinction dans les conditions du salut concernant l'homme et la femme. Jésus-Christ ne fait pas de distinction de sexe en ce qui concerne le salut, on peut même dire que le message de la Parole est assez simple, en fait s'il devient trop compliqué, on peut se demander s'il est de Dieu. Parmi la parfaite simplicité du message de Dieu, se trouve le fait que les bases ne souffrent pas d'exception. Pour refaire un gros résumé, le sacrifice de Jésus nous donne accès au père afin de pouvoir régler notre vie, et c'est donc en acceptant Jésus qu'on peut aller au père. Mais Paul ne paraît pas se satisfaire de cela et ajoute une règle plutôt étrange puisqu'elle place une distinction entre l'homme et la femme.

Pour l'homme pas de cas particulier, la règle que je vous ai donnée reste la bonne, mais il n'en va pas de même pour la femme. En effet, il affirme que « ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère » (1 Timothée 2.14-15). Étrange affirmation qui prononce une condamnation sur toute femme n'ayant pas d'enfants instaurant par la même une classification des possibilités de Salut là où Dieu met tout le monde sur un pied d'égalité. Bien qu'il existe des manières de partiellement justifier ce passage, en se basant sur le jardin d'Éden, il n'y a pas moyen de le faire concernant la différence de traitement entre l'homme et la femme.

À vous de voir si vous pensez que la femme sera sauvée en enfantant ou en faisant la paix avec Dieu par Jésus-Christ.

(017) 🔷 PAUL, le salut par les œuvres.


(017) 🔷 Le salut par les oeuvres.

(VERSET : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle : Jean 3.16).

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


L'erreur de Paul ne s'arrête pas là, puisqu'il affirme également que le salut est obtenu par les œuvres alors que la Parole de Dieu nous le présente comme une grâce. Si les œuvres offrent le salut, alors cela devient une question de mérite, ce qui est en opposition avec le sacrifice de substitution où aucune différence n'est faite envers les hommes afin qu'ils soient tous sur un pied d'égalité devant Dieu quand ils auront à être jugés, non selon les œuvres, mais selon la foi. Il paraît évident par ailleurs que l'on peut empêcher les hommes de faire une action, mais pas de croire, ce qui montre qu'il serait injuste de les juger sur les actions.

Quoi qu'il en soit, regardons l'affirmation de Paul que nous trouvons dans l'épître aux Romains : « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour. C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes » (Romains 2.13-16).

Paul nous dit ni plus ni moins que le salut peut être trouvé sans Jésus-Christ. En effet, il affirme, comme je viens de le retranscrire au verset 13 « ce sont ceux qui la (la loi) mettent en pratique qui seront justifiés ». Il ne fait pas ici mention d'une quelconque obligation de croire mais sous-entend qu'une obéissance aveugle suffit pour le salut. D'aucun affirmerait alors que le reste des écrits de Paul précise le passage cité en expliquant l'importance de croire en Jésus-Christ, cependant nous trouvons dans les versets 14 et 15, un complément qui balaye cet argument. Il y est fait cas d'un exemple où les « païens » peuvent, en faisant « naturellement ce que prescrit la loi», c'est-à-dire en n'ayant pas accepté Jésus-Christ puisqu'il les appelle « païens » et sans avoir connaissance de ses commandements, obtenir le salut de part le simple fait qu'ils conforment leur vie à des préceptes qui sont par le plus pur des hasards en accord avec la pensée de Christ. Or, ce même Christ a déclaré « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6), infirmant directement les affirmations de Paul en se plaçant comme intermédiaire (ou étape) incontournable.

Bien sûr, on pourrait également dire qu'en d'autres endroits Paul fait preuve de clairvoyance et se conforme parfaitement au message de la Parole de Dieu, il nous affirme bien que « personne ne sera justifié ... par les œuvres de la loi » (Romains 3.20) ou un peu plus loin que «sans la loi est manifestée la justice de Dieu ... par la foi en Jésus-Christ » (Romains 3.21-22), et ce, même si dans le verset présent il oppose la loi et la grâce, posant le deuxième comme la fin du premier, ce qui est également une erreur. Il reprendra d'ailleurs cette idée de fin de la loi (de Moïse) prononcée par l'arrivée de la grâce (par Jésus-Christ) un peu plus loin dans la même épître en disant que «Christ est la fin de la loi pour la justification de tous ceux qui croient » (Romains 10.4) ce qui tendrait à faire croire que la foi balaye la loi alors que Jésus a dit « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5.17). Jésus est venu pour abolir le péché en accomplissant la loi, en d'autres termes, il est venu mettre fin au péché (abolir) en menant la loi à la perfection (accomplir).

(018) 🔷 Le salut par la loi, une preuve ultérieure.


(018) 🔷 le salut par la loi, une preuve ultérieure.

(VERSET : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle : Jean 3.16).

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


  • Romains 2.13-16 : Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour. C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.

Je sais qu'il est souvent plus confortable de passer sur certains passages. Dès lors qu'ils disent quelque chose qui paraît anormal comparativement à ce que l'on sait être la vérité de Dieu, on préfère ne pas s'arrêter pour le relire, en se disant qu'on a dû mal lire et qu'on fera plus attention la prochaine fois. Seulement voilà, lorsque l'on voit la demande de croyants pour trouver des méthodes de lecture promettant de nous faire lire la Parole de Dieu en 2 ans, la fameuse prochaine fois se trouve si loin qu'on ne se rappellera de cette anormalité qu'après avoir relu le passage. Et la plupart, si ça n'est la quasi-intégralité des croyants, se redira la même chose que la fois précédente. Lorsque l'on ajoute à cela le fait qu'une très importante partie de ceux qui peuplent les assemblées ne lira jamais la Parole de Dieu en entier dans leur vie ou la liront une fois pour le challenge, on en arrive assez rapidement à l'évidence que l'anormalité croisée, par exemple dans ce passage, ne sera jamais le centre des discussions autour de la table le dimanche midi.

Pourtant cela vaut le détour.

Paul commence par dire à l'église de Rome que se borner à écouter la loi sans la mettre en pratique est une mauvaise chose. En soi, c'est vrai. Par contre, la suite est une catastrophe. En substance, il ajoute que l'observation de la loi par le plus pur des hasards permet d'être juste devant Dieu. C'est une négation du salut par Jésus-Christ. Ce qui sauve, c'est Jésus, et personne d'autre. Ca n'est pas l'hasardeuse mise en pratique d'une loi quelle qu'elle soit, quand bien même ce serait prétendument la loi de Dieu. D'autant que la loi de Dieu, c'est sa Parole, qui nous dit qu'il n'y a de salut qu'en Jésus, alors que Paul affirme que les païens (puisque c'est bien le terme qu'il utilise) seront justifiés, donc rendu juste par Dieu puisqu'aucun homme ne peut se justifier devant Dieu. Son affirmation est tellement en opposition avec absolument tout ce que la Parole de Dieu dit sur le sujet du salut, que Paul se sent obligé, pour attester de ce qui est clairement une hérésie, d'affirmer qu'on en aura la preuve au jugement dernier. C'est là le deuxième problème de ce passage.

Le proverbe 30.5 nous dit que : Toute parole de Dieu est éprouvée, ce qui signifie que, venant du Saint-Esprit, elle est certaine et s'inscrit dans sa Parole écrite comme une base certaine qui ne peut dès lors plus contredire le reste de ce que le Saint-Esprit a apporté, quelle que soit l'époque. Paul devrait donc savoir que la Parole de Dieu doit attester de ce qu'il vient de dire, mais conscient que ça n'est pas le cas, il affirme qu'on verra plus tard que c'est lui qui avait raison, et non la Parole de Dieu. Pourtant, Jean nous transmettait la Parole de Jésus suivante :

  • Jean 3.18 : Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Jean nous dit donc que soit nous ne serons pas jugés, soit nous le sommes déjà, en fonction de notre appartenance ou de notre rejet de Jésus. Paul nous présente un salut des païens dont nous aurons la preuve à la fin des temps. Le passage de Paul et celui de Jean sont en opposition directe, ils ne peuvent pas être tous les deux vrais.

En allant à peine plus loin, ce que cela indique également c'est que la personne qui a écrit l'épitre attribué à Paul aux Romains, considère que la Parole de Dieu n'est pas éprouvée, sinon il ne parlerait pas d'une preuve qui ne serait donnée qu'à la fin, donc en dehors de la Parole, et, surtout, trop tard. C'est donc l'aveu d'une notion non biblique, sinon il l'établirait sur la vérité immuable de la Parole et non sur une révélation qui arrivera plus tard et donc qui serait amplement ultérieur au passage dont je parlais dans la deuxième vidéo de cette chaine : Je vous ai tout annoncé d'avance (Marc 13.23).

(019) 🔷 PAUL, le salut des païens.


(019) 🔷 le salut des païens.

(VERSET : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle : Jean 3.16).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée)


Sa conception du Salut paraît branlante dès lors que l'on a fait attention aux quelques points que je viens de soulever dans les vidéos précédentes. Pourtant il ne s'arrête pas là, bien au contraire. Il affirme également à son ami Timothée, dans l'une des deux lettres lui étant adressées se trouvant dans la bible, que les non-croyants sont également sauvés, et cette fois-ci, il ne prend aucun détour affirmant mettre son « espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants » (1 Timothée 4.10). L'une des excuses données à ce passage est que Paul fait cas du fait que Jésus est venu sauver tous les perdus et pas seulement certains qui répondraient à tel ou tel critère. Mais cet argument ne tient pas pour une raison simple.

Soit ce passage fait mention de la possibilité universelle de salut et donc il ne devrait pas être fait mention du « principalement des croyants » qui devient dès lors totalement hors de propos, devenant même dans ce cas une contre-vérité.

Soit il est fait mention de ce que Jésus sauve les croyants et les incroyants ce qui anéantit le reste de la Parole et anéantit l'importance de la foi.

(020) 🔷 PAUL, le salut de Jésus est incomplet


(020) 🔷 Paul complète le sacrifice "imparfait" de Jésus.

(VERSET : ... tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice : Hébreux 9.2).

LIVRE INCRIMINE : (Colossiens)


Pour finir sur ce sujet du salut, il existe un autre passage encore bien plus troublant. Je disais que le sacrifice de Jésus-Christ était complet et que c'était justement cette perfection qui le rendait si particulier, ouvrant le passage vers le Père Céleste. Mais force est de constater que Paul n'est pas de cet avis, nous affirmant ce qui suit : « je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'église » (Colossiens 1.24), il se pose comme complément de l'imperfection du salut que Christ a apporté par ses souffrances.

Il semble oublier, comme je le partageais quelques lignes auparavant, que tout a été accompli.


Pour conclure ce point, nous nous devons d'admettre qu'il est possible de réunir suffisamment de passages des différentes épîtres attribués à Paul pour donner un enseignement conforme avec la Parole de Dieu sur le Salut, mais cela ne représente en rien une justification pour les aberrations que je viens de porter à votre attention. Le problème de ces épîtres n'étant pas ce qui s'y trouve de bien, mais toutes les choses qui ne devraient pas y être. En effet, si ces épîtres sont inspirées par Dieu, elles ne peuvent contenir de telles contrevérités.

(021) 🔷 Tous égaux.


(021) 🔷 tous égaux ... mais certains plus que d'autres.

(VERSET : Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils : Apocalypse 21.7).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (Romains).


Dans un premier passage, Paul affirme que l'avantage des juifs est grand :

  • Romains 3.1-2 : Quel est donc l'avantage des Juifs, ou quelle est l'utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés.

Pourtant, il vient juste de dire ce qui suit dans le chapitre précédent :

  • Romains 2.10-11 : Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! Car devant Dieu il n'y a point d'acception de personnes.

Il faut donc en conclure que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes, mais les juifs ont un grand avantage. Totale contradiction. On notera également que le passage de Romains 2.10-11 nous dit que la gloire, l'honneur et la paix sont d'abord pour le Juif, ensuite pour le Grec, et l'explication est que Dieu ne fait pas de différence ! Seulement si c'est d'abord pour l'un et ensuite pour l'autre, alors c'est factuellement une différence.

(022) 🔷 La circoncision. 


(022) 🔷 les apparences de l'observation de la loi suffisent.

(VERSET : Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice : Jean 7.24).

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


  • Romains 2.26 : Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ?

Bien sûr, Paul sous-entend que la réponse à cette question est que l'incirconcis sera considéré comme circoncis. Ne lui en déplaise, la vraie réponse est non. Si l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, il doit se circoncire, sinon il ne les observe pas. Ça paraît purement logique. La loi lui dit de se faire circoncire, donc s'il ne l'est pas, c'est qu'il n'observe pas la loi.

Il enchaînera en expliquant que la vraie circoncision est celle du cœur, et c'est tout à fait vrai, mais son explication n'est pas que bancale, elle est complètement fausse.

(023) 🔷 La foi parfaite d'Abraham.


(023) 🔷 La foi parfaite d'Abraham annoncée par Paul est contraire à la genèse.

(VERSET : Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? : Genèse 17.17) .

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


Evidemment, il est bien vu d'encenser Abraham. Reconnaitre la grandeur d'un homme sert souvent à lui en dérober une partie. Par contre, en exagérer les traits est problématique. On peut comprendre que Paul veuille faire passer un message, mais comment peut-on accepter l'idée qu'un mensonge pourrait être utile à cela. N'oublions pas ce qui est toujours le propos principal que je développe, même lorsque je ne le rappelle pas ; Si les épitres attribuées à Paul sont de Dieu, alors le Saint-Esprit en est l'auteur. Voyons donc précisément ce que certains considèrent comme inspiré par le Saint-Esprit. Ce sont donc les paroles de Paul au sujet d'Abraham :

  • Romains 4.19-22 : Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir. C'est pourquoi cela lui fut imputé à justice.

Et maintenant, regardons ce que le livre de la Genèse nous dit exactement :

  • Genèse 17.17-18 : Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? Et Abraham dit à Dieu : Oh ! qu'Ismaël vive devant ta face !

Personne ne peut nier la différence. Paul dit : il ne considéra point que son corps était déjà usé, alors que la pensée d'Abraham en réponse à Dieu est : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans. Cela montre qu'il a très précisément considéré que son corps était trop usé. Le niveau de son incrédulité sera telle qu'il va aller jusqu'à rire de ce que Dieu vient de lui annoncer (il rit) et lui proposera une alternative : qu'Ismaël vive devant ta face.

La différence entre la réalité et le discours de Paul est telle qu'il donne l'impression de parler de quelqu'un d'autre. Et on voudrait nous faire croire que le Saint-Esprit, qui est Dieu et qui, ce faisant, ne change pas, aurait oublié comment se sont passées les évènements en question et en aurait inspiré une version hollywoodienne à Paul.

(024) 🔷 L'espoir. 


(024) 🔷 Les différentes sources de l'espérance.

(VERSET : ... les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu : Actes 14.22).

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


Le monde dans lequel nous vivons est dénué d'espoir, ce qui a de tragiques conséquences pour nombre de personnes. Heureusement, Paul nous donne la méthode pour trouver l'espoir. Elle consiste en beaucoup de souffrances, ces souffrances produisant la persévérance. Une fois que l'on souffre bien et que l'on persévère dans nos souffrances, alors nous obtenons la victoire. Finalement alors que nous avons enfin cette victoire, nous recevons l'espérance. Il nous dit cela dans le passage suivant :

  • Romains 5.3-4 : Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.

En d'autres termes, selon Paul, vous n'aurez aucun espoir tant que vous n'aurez pas la victoire. Donc vous aurez des épreuves et aucun espoir, vous devrez souffrir et persévérer, mais sans espoir, et ce pour obtenir la victoire du désespéré. Enfin, en prix de votre victoire, vous recevrez l'espoir, qui ne sert plus à rien parce que vous avez déjà vaincu. Au contraire, c'est l'espoir de la victoire qui vous poussera à persévérer, et la victoire sera la concrétisation de vos espoirs.

On notera également que l'affliction ne produit pas la persévérance. Sinon dans l'épreuve, personne n'abandonnerait la foi. Au contraire donc, la persévérance est mise à l'épreuve par les afflictions. C'est parce que vous persévérez que vous avez des afflictions. Vous persévérez MALGRE les afflictions. Dès l'instant où vous donnez votre vie à Jésus, vous entrez dans la persévérance, c'est instantanée. Les afflictions viennent pour essayer de vous faire cesser d'être ce que vous êtes déjà, persévérants.

Comme à son habitude, il se contredit plusieurs fois :

  • Romains 15.4 : Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance.
  • 1 Corinthiens 13.13 : Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.

Paul est le spécialiste des phrases qui doivent impérativement être prises de manière isolée. Parce qu'une grande partie de ce qu'il dit ne supporte même pas la confrontation avec ses propres déclarations.

(025) 🔷 La loi et le péché. 


(025) 🔷 Selon Paul, la loi est l'origine du péché ???

(VERSET : ... Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge : Jean 8.44).

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  • Romains 7.7-8 : Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.

Ce qu'il dit ici est que si la loi ne lui avait pas dit qu'une chose est mauvaise, il ne l'aurait pas compris de lui-même. Selon son exemple, il dit qu'il avait des comportements et que la loi est venue lui dire que ce sont des convoitises et qu'il ne faut pas en avoir. Dès lors il s'est rendu compte qu'il avait des convoitises. Je comprends le principe, il est faux, mais je le comprends. Dès lors il s'est mis à convoiter à tout-va. Sa conclusion étant que sans loi, il n'y a plus de péché.

Ce qui est en totale opposition avec ce qu'il disait dans Romains 2.13-16, ou il affirmait que ceux qui n'ont pas la loi sont justifiés s'ils l'appliquent sans le savoir (voir (017) 🔷 PAUL, le salut par les œuvres).

Les termes de son affirmation sont intéressants. Il commence par poser une question hallucinante : La loi est-elle péché ? Question qu'il pose comme si cela avait pu traverser l'esprit de qui que ce soit d'autre que lui. Bien sur il répond à sa propre question par la négative, nous permettant d'éviter de croire que cela pourrait être le cas. Et j'espère que vous noterez le sarcasme de ma remarque. Ce qui est marquant cependant, c'est à quel point son discours est réfléchi. Il pose une question que personne ne se pose pour y répondre lui-même, posant une sagesse fictive qui attirera l'approbation du lecteur. Et il fait suivre cela du fameux "mais". Comme je l'ai expliqué ailleurs, "oui mais" signifie "non ; et "non mais" signifie "oui". Si vous demandez à quelqu'un s'il est d'accord avec vous et qu'il vous réponde "oui, mais ...", ça signifie qu'il l'est partiellement, donc qu'il ne l'est pas sur tout. L'inverse est également vrai ; s'il vous répond "non, mais ...", ça signifie que dans l'ensemble il n'est pas d'accord, si ça n'est concernant une partie de ce que vous aurez dit. On part donc d'une impression de vérité initiée par la question/réponse qui introduisait le paragraphe afin de nous influencer sur la suite qui, elle, relève de l'aberration.

Ici Paul dit que la loi n'est pas un péché, MAIS ... Donc elle l'est tout de même un peu.

En ne le paraphrasant que très légèrement, on aurait l'affirmation suivante : la loi n'est pas un péché, mais c'est quand même de sa faute si je pèche, parce que sans la loi ça ne serait pas un péché. C'est d'autant plus amusant que lorsque l'Eternel a donné la loi à Moïse, c'était parce que le peuple, sans loi, faisait n'importe quoi. C'est dommage que Paul ne soit pas né plus tôt, il aurait pu expliquer à Dieu qu'il allait pousser le peuple a pécher en lui donnant la loi.

On note d'ailleurs qu'une fois de plus Paul se contredit puisqu'expliquant un principe de la loi à son ami Timothée, sur lequel je reviendrais dans une autre vidéo, il affirmait : la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers(1 Timothée 1.8-9). Donc : sans loi le péché est mort, mais la loi est faite spécifiquement pour le pécheur parce qu'il est déjà pécheur.

En outre, cela signifie donc que Jésus avait juste à abolir la loi plutôt que de l'accomplir, et le péché serait, comme le prétend Paul, mort.

(026) 🔷 La fin de la loi.


(026) 🔷 La méprise constante entre accomplir et abolir.

(VERSET : je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir : Matthieu 5.17).

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  • Romains 10.4 : car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

Christ n'est pas la fin de la loi, mais son accomplissement. Ca n'est pas juste une façon de parler. C'est fondamental dans la compréhension de ce qu'il est venu faire en chair. C'est pour cela qu'il synthétise les commandements en disant que nous devons aimer Dieu et notre prochain. Il ne les annule pas, il les mène à la perfection. Il exprime l'esprit de la loi par-delà la loi, et en fait sortir le sens réel. C'est cela l'accomplissement de la loi, la porter au paroxysme de sa signification.

Celui qui regarde la Parole de Dieu de manière charnel la comprend de manière charnel et rejette la loi parce qu'il ne perçoit pas son accomplissement.

(027) 🔷 Le bien devant les hommes. 


(027) 🔷 Rechercher le bien devant les hommes ???

(VERSET : ... Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent : Matthieu 5.44).

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C'est dans l'épitre aux Romains qu'est faite l'affirmation suivante : Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes (Romains 12.17). Évidemment, ne pas rendre le mal semble un bon principe, par contre nous devons chercher ce qui est bien devant Dieu, pas devant les hommes. La prédication étant une folie et un scandale, il devient difficile de concilier les deux affirmations de Paul. D'ailleurs, une fois de plus, il le sait parfaitement, puisqu'il l'affirme dans l'épitre aux Corinthiens.

  • 1 Corinthiens 1.23 : Nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens,

Rechercher le bien des hommes consiste non pas à leur plaire, mais à leur dire la vérité.

(028) 🔷 La soumission aux autorités.


(028) 🔷 La soumission aux autorités, une fin programmée pour ceux qui y croient.

(VERSET : Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation : Apocalypse 13.7).

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  • Romains 13.1-7 : Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. 2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. 3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. 4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. 5 Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. 6 C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. 7 Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur.

Si on présente ce passage à des croyants qui ne lisent pas beaucoup la bible sans les prévenir qu'il est supposé faire partie de la Parole de Dieu, on risque d'avoir des réactions mitigées. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien, on dirait de la propagande gouvernementale. Les exemples de jugements iniques sont légions, mais selon Paul, ce sont des serviteurs de Dieu. Comme aucune distinction n'est faite, les procès staliniens sont donc logiquement inclus. On pourrait limiter cette compréhension aux dirigeants de l'église, mais comme il n'y a pas de mention spécifique sur ce point, on ne peut pas l'affirmer.

En outre, Paul précise bien qu'il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, en conséquence de quoi il nous enjoint à nous y soumettre. Pour information, l'Antéchrist et la Bête seront des autorités de ce monde, faut-il également se soumettre comme ce texte le dit ? Cela fera sourire, et peut-être que certains se diront que Paul ne parle pas de ça, mais la réalité, est qu'ils ne peuvent pas le prouver pour la simple raison qu'une fois de plus, Paul globalise tout. Ses propos sont clairs, selon lui toute autorité vient de Dieu et nous devons nous y soumettre. Jean, dans le livre de l'apocalypse nous transmettant ce qui suit :

  • Apocalypse 13.7 : Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.

En plus de cette évidente erreur de Paul, il parle également de ce que ces magistrats qui ont autorité, sont en place pour exercer la vengeance, mais le livre du Deutéronome* nous dit que la vengeance appartient à Dieu. Et Paul ne peut même pas prétendre qu'il n'était pas au courant puisqu'il le rappelle lui-même dans sa lettre aux Romains : Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur (Romains 12.19).

(* Deutéronome 32.35 : A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas).

Dans de très nombreux cas, il semble y avoir un fossé (pour ne pas dire un abîme) entre ce que veut dire Paul et ce qu'il dit. C'est un problème récurrent qui poussent ceux qui pensent que les épîtres attribuées à Paul sont de Dieu à chercher un moyen de rendre ses propos acceptables, mais lorsqu'on les prend en l'état, ils ne le sont que très rarement.

Enfin un exemple particulièrement frappant de l'erreur de Paul lorsqu'il nous dit de nous soumettre aux autorités se trouve dans l'évangile selon Jean où il nous est dit ce qui suit : Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus: D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse. 10 Pilate lui dit: Est-ce à moi que tu ne parles pas? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir (exousia) de te crucifier, et que j'ai le pouvoir (exousia) de te relâcher ? 11 Jésus répondit: Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir (exousia), s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché(Jean 19.9-11). Lorsque l'on sait que le mot "exousia" signifie en réalité "autorité", cela signifie que Jésus reconnait l'autorité de Pilate, il confirme qu'il la détient parce que c'est la volonté de Dieu, pourtant Jésus refusait de lui répondre. Donc selon les affirmations de Paul se trouvant dans le verset de l'épitre aux Romains chapitre 13 verset 2 : C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes, Jésus a résisté à l'ordre établit par Dieu.

Chacun choisira son camp, mais Paul, qui a ouvertement montré son opposition aux apôtres, prononce ici une condamnation sur Jésus.

(029) 🔷 PAUL, le salaire du ministère


(029) 🔷 le salaire du ministère, tantôt oui, tantôt non.

(VERSET : Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement : Matthieu 10.8).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (2 Corinthiens) (2 Corinthiens) (Philippiens).


Concernant le salaire du ministère, les épîtres attribuées à Paul contiennent une terrible contradiction, qui ne souffre aucune interprétation pour qui se contente d'être objectif.

Paul cite une vérité avec laquelle la Parole est en accord, c'est-à-dire que le serviteur de Dieu doit vivre de son service. C'est en effet à Dieu de subvenir aux besoins de ses serviteurs, et non pas aux serviteurs de subvenir à leurs propres besoins. C'est pour cela que le serviteur qui ne reçoit pas son salaire retourne aux champs (Luc 10.7), Paul étant d'accord avec cela puisqu'il le confirmera à Timothée (1 Timothée 5.18). Or, s'il retourne aux champs, c'est justement qu'en tant que serviteur de Dieu, il ne s'y trouvait plus.

Tout ouvrier méritant son salaire, il en va de même de celui qui travaille pour Dieu.

C'est en ce sens également que Jésus nous dit que nous ne pouvons pas servir Dieu et Mamon (Mamon étant le dieu de l'argent, il représente le monde) (Matthieu 6.4) sinon nous quitterons l'un pour nous attacher à l'autre.

Écrivant à l'église de Corinthe, Paul résumera sa position en disant «Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent l'autel ont part à l'autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile. Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi ; car j'aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire» (1 Corinthiens 9.13-15).

Un grave problème se pose. Paul est très clair sur le fait que « ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple » et « que ceux qui servent l'autel ont part à l'autel ? », tout comme il est clair sur le fait que «le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile». Devant l'évidence de sa compréhension concernant la volonté de Dieu au sujet des ressources financières du serviteur, on peut se demander pourquoi il poursuit son discours en affirmant : « je n'ai usé d'aucun de ces droits ».

Soudainement ce n'est plus un devoir mais un droit, ce n'est plus un ordre, mais une « suggestion », une simple éventualité qu'il choisit de balayer d'un revers de la main.

En résumé, bien qu'ayant conscience d'avoir reçu de Dieu l'ordre de vivre de sa prédication, il annonce clairement ne pas se soumettre à cette obligation faisant fi des avertissements du prophète Samuel : Samuel dit : L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers (1 Samuel 15.22).

Plus grave encore, il poursuit sur sa lancée en annonçant clairement qu'il préfère mourir que de se laisser enlever ce sujet de gloire. Sa désobéissance devient alors une gloire à ses propres yeux. N'oublions pas que Paul déclarait « afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Corinthiens 1.29).

Par ailleurs, si l'on se réfère à 1 Corinthiens 9.12, nous lisons l'affirmation que « si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir ? Mais nous n'avons point usé de ce droit ; au contraire nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'évangile de Christ». La raison de sa désobéissance peut sembler très « chrétienne », mais il n'en reste pas moins que Paul nous dit qu'il considère l'ordre de Dieu comme inférieur à sa façon de voir les choses. Dieu dit « je t'ordonne de faire telle chose » et Paul dit « je sais mais les frères ne le comprendront pas, donc je ne le fais pas ». En pensant et en agissant de la sorte, il se place au-dessus de Dieu, estimant sa sagesse supérieure.

Maintenant, et c'est le point étrange de la contradiction dont je fais cas en ce moment, il convient de voir dans les autres épîtres de Paul ce qu'il en est de ce qu'il « percevait » des suites de son ministère.

Paul ne recevait effectivement rien de deux églises, celle de Thessalonique (« nuit et jour à l'œuvre pour n'être à la charge d'aucun de vous » : 1 Thessaloniciens 2.9) et celle de Corinthe pendant une époque (« quand je vous ai annoncé gratuitement l'évangile de Dieu » : 2 Corinthiens 11.7), il précise néanmoins à de très nombreuses reprises qu'il recevait des dons de beaucoup d'autres églises (« j'ai dépouillé d'autres églises, en recevant d'elles un salaire pour vous servir » : 2 Corinthiens 11.8 ; Les deux derniers versets portant la particularité qu'il affirme aux Corinthiens qu'il leur a annoncé gratuitement l'évangile mais qu'en fait de gratuité, c'est surtout d'autres églises qui ont payé. Donc la gratuité dont il parle est un mensonge.

Ensuite on lit également « on nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin » : Actes 28.10, « j'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance ; j'ai été comblé de bien, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable » : Philippiens 4.18-19). Par conséquent prétendre que Paul ne recevait rien pour son service est totalement erroné, le problème c'est que c'est lui qui le prétend.

À la lumière de ces précisions on peut se demander comment Paul peut affirmer avec une telle force quelque chose qui en réalité n'est pas vraie dans sa vie.

Pour résumer ce point, on a Paul qui affirme avoir reçu l'ordre de vivre de sa prédication et qui affirme simultanément préférer mourir que d'obéir, et qui cependant, quelles que soient ses affirmations, perçoit un salaire pour son ministère, mais pas de tout le monde, et considère comme une gloire de ne rien accepter.

Paul est en constante contradiction sur ce point, mais pas sur ce qu'il enseigne au sens propre du terme. Il est même très clair sur la volonté de Dieu (« que celui qui est enseigné dans la parole fasse participer à tous les biens temporels celui qui enseigne » : Galates 6.6) par contre, il ne se soumet qu'occasionnellement à son propre enseignement et s'utilise lui-même en exemple alors même qu'il est clairement en conflit avec Dieu sur ce point.

Son orgueil l'a fait se regarder comme un exemple supérieur à ce que Dieu pouvait bien avoir à dire, et il n'a pas même l'excuse de dire qu'il ne connaissait pas la volonté de Dieu puisqu'il l'exprime très clairement.

(030) 🔷 L'amour.


(030) 🔷 Une compréhension de l'amour hors sujet.

(VERSET : Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi : Apocalypse 3.19).

LIVRE INCRIMINE : (Romains)


  • Romains 13.10 : L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi.

On peut faire mal à ceux qu'on aime, justement parce qu'on les aime. Ce sont d'ailleurs souvent ceux qu'on aime qui ont le plus de facilité à nous faire souffrir. Par ailleurs, Paul prétend que ce qui ne fait pas de mal à notre prochain est l'accomplissement de la loi, hasardeuse affirmation. Vivre en ermite ne fait pas de mal à mon prochain, je n'y vois pas d'accomplissement de la loi. Salomon dans toute sa sagesse, dont je rappelle qu'elle vient de Dieu, nous disait :

  • Proverbes 3.12 : Car l'Éternel châtie celui qu'il aime, comme un père l'enfant qu'il chérit.
  • Apocalypse 3.19 : Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Par amour on peut faire volontairement souffrir quelqu'un, dans l'espoir que cela produira un changement positif, mais on n'a aucun moyen d'être certain que ce sera le cas. Par contre on peut être certain de l'avoir fait souffrir. Pour Paul ça n'est pas le cas, lui qui livre des personnes à Satan pour la destruction de leur corps, et ce, parce qu'il les aime.

(031) 🔷 L'impureté. 


(031) 🔷 Selon Paul, l'impureté serait une vue de l'esprit.

(VERSET : Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé : Actes 11.9).

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Paul avait plusieurs problèmes majeurs qui établissaient avec clarté son conflit avec les apôtres. L'un de ces problèmes concernait les viandes sacrifiées aux idoles. De toute évidence, il était dans l'incapacité de comprendre que l'Eternel n'avait jamais dit que l'interdit qu'il avait posé concernait un problème d'impureté. C'était simplement un interdit. Mais Paul s'est braqué, et il va encore et encore revenir sur le sujet, comme si c'était devenu obsessionnel pour lui d'appuyer sur un point où il avait très clairement tort.

Dans ses insistances, il n'aura de cesse de mettre en avant des folies, et celle qui suit en est une des plus criantes. Parlant de ce qu'il considère, en opposition totale avec ce que Dieu a dit, et avec ce que l'ensemble des apôtres a transmis, que toutes les viandes sont bonnes et qu'aucune n'est interdite, il va généraliser son propos dans les termes qui suivent :

  • Romains 14.14 : Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure.

Donc, selon lui, Jésus l'a convaincu que rien n'est impur en soi. Comme je le disais, en faisant cette déclaration, il sort du cadre de la discussion concernant la nourriture. Son affirmation établit donc qu'une statue de Bouddha au milieu d'une assemblée n'est pas impure, c'est juste une jolie décoration, de même qu'une statue d'Astarté. Il suffit de ne pas croire que c'est impur et ça ne l'est plus. Jésus lui aurait donc fait une fabuleuse révélation qui est contraire au reste de la Parole de Dieu, qui étrangement, se trouve être Jésus. Donc selon Paul, Jésus se serait renié. Parce que si rien n'est impure en soi, alors aucune purification n'est jamais nécessaire et ne l'a jamais été, il suffit de ne pas se considérer impur, ce que tous les païens considèrent puisque la notion d'impureté ne vient pas du monde. Donc les païens n'ont pas à passer par le baptême d'eau, puisqu'il consiste en une purification des souillures du monde. Pourtant, étrangement, c'est le Saint-Esprit qui les convainc de leur souillure et de la nécessité de la purification.

Mais selon Paul, rien n'est impure en soi, sauf si on décide que ça l'est. Alors pourquoi on le déciderait ? Et comment fait-on puisque chacun peut décider pour lui-même de ce qui est pur et de ce qui ne l'est pas ?

Est-ce qu'il en va de même concernant la pornographie ?

(032) 🔷 Plaire aux hommes / Dieu. 


(032) 🔷 Une manière de plaire aux hommes et à Dieu ???

(VERSET : ... S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ... : Jean 15.20).

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  • Romains 14.18 : Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.

Jésus nous a bien montré qu'avoir à la fois l'approbation des hommes et de Dieu n'était pas possible. S'ils l'ont haï, ils nous haïront ; s'ils l'ont persécuté, ils nous persécuteront ; s'ils l'ont rejeté, ils nous rejetteront. De plus Paul nous dit également que la prédication de l'évangile est une folie pour les perdus (1 Corinthiens 1.18 : Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent), alors comment pourrait-il se faire que nos vies, qui sont supposées être en accord avec cette prédication qui se trouve être une folie pour les perdus, soit approuvées de ces mêmes hommes qui sont dans l'incapacité de la comprendre. Et cette incapacité en question est attestée par ce même Paul dans sa seconde lettre aux Corinthiens (Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent : 2 Corinthiens 4.3).

Ce qui nous oblige à nous poser une question très particulière. De quelle manière de servir Christ est-il en train de parler pour qu'elle soit approuvée des hommes ? N'oublions pas que lorsqu'il parle d'homme dans ce contexte, il parle des païens. Or, cette déclaration, il l'a faite alors qu'il vient de lancer une de ses constantes diatribes pour tenter de convaincre que l'on peut manger des viandes sacrifiées aux idoles. Et je rappelle une fois de plus qu'il savait que l'intégralité des apôtres professaient le contraire.

(033) 🔷 Chute et scandale.


(033) 🔷 Notre liberté limitée par l'ignorance des autres.

(VERSET : ... de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité ... : Actes 15.29).

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  • Romains 14.21 : Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.

On notera qu'une fois de plus Paul revient à la charge sur la pureté des aliments, et une fois de plus il en profite pour ajouter une notion qui n'est pas en accord avec la Parole de Dieu. Quand Jésus a prêché sur le pain de vie, nombre de ses disciples sont partis, ils ont chuté, parce que les paroles de Jésus leurs étaient en scandales. Paul sous-entend-il que Jésus aurait dû s'abstenir ?

Dans ce verset, Paul, si tant est que ce soit réellement lui qui écrit, commence par parler des viandes, ensuite il parle de l'alcool, et plus spécifiquement du vin. Il poursuit en disant : de s'abstenir de ce qui peut être ... Et pour quelle impérieuse raison ? Cela pourrait faire chuter notre frère !!! Donc nous devrions nous abstenir de ce qui est bon au regard de Dieu, parce qu'un frère ne le comprend pas ? Ce qui induit que nous devrions niveler l'église sur le plus faible de ses membres au lieu de tirer tout le monde vers le haut.

Quant au fait que ce serait bien de ne pas manger de viande dont parle Paul, comparons cette affirmation avec une affirmation de Dieu (Elohim) : Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte (Genèse 9.3). Donc Dieu nous donne les animaux pour nourriture, mais Paul considère que c'est bien de ne pas manger de viande. Donc Paul dit à Dieu : merci, mais on va faire sans ! Après tout, il considère également qu'il est mieux que l'homme soit seul lorsque Dieu affirme clairement l'inverse (Genèse 2.8 : Il n'est pas bon que l'homme soit seul).

(034) 🔷 Conviction. 


(034) 🔷 Une forme de négation de la grâce.

(VERSET : quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait : Matthieu 21.21).

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  • Romains 14.23 : Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché.

Donc si on reçoit une directive de Dieu, tant qu'on n'est pas sûr à 100 % d'avoir bien compris, il ne faut surtout rien faire. Le problème dans ce verset est le même que dans de très nombreux versets de Paul. Il veut constamment globaliser ce qu'il dit, au lieu de préciser ses sujets. Pourtant il lui arrive de passer de longs moments à se répéter pour prouver des choses évidentes, et ensuite il globalise et rate le but parce qu'en faisant comme cela, n'importe quel contre-exemple détruit tout ce qu'il dit.

La conviction est une certitude, pas une possibilité, ni une probabilité quelque grande qu'elle puisse être. Elle relève d'une totale absence de doute. Selon Paul, si vous n'avez pas de conviction établie sur un sujet, ce que vous pensez est un péché. Cela va même plus loin, ce qu'il nous dit dans ce passage c'est que ça n'est pas la vérité qui a de la valeur, mais uniquement votre perception des choses. Si vous avez une conviction ferme mais que vous vous trompiez, ça n'est pas grave, vous aviez une conviction. A l'inverse, si vous n'étiez pas certain à cent pourcent, mais que vous avez pris un risque qui finalement paye parce que c'était bien la bonne chose à faire, alors vous avez péché, parce que vous avez agit sans conviction. Et qu'en est t'il si vous avez la conviction qu'une chose est mauvaise, votre conviction en fait-elle une bonne chose ?

Si vous n'avez pas de conviction c'est un péché, et si vous en avez une ça ne signifie pas que ce soit un bonne chose, ça indique simplement que vous le croyez.

Pourtant, alors qu'il pointe ici du doigt celui dont la conviction est faible, il dit dans le premier verset de ce même chapitre quelque chose qui s'oppose ouvertement à cette affirmation. En effet, dans le premier verset, il dit : Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions (Romains 14.1). Les mots "foi" et "conviction" sont le même en grec, or le manque de foi n'est pas un péché, c'est un fait. Dieu donne la foi pour faire les choses qu'il nous demande de faire. A ma connaissance, personne n'a jamais jeté une montagne dans la mer par sa foi (Matthieu 21.21 : Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait). Donc selon Paul, quoi que nous fassions, c'est un péché.

D'un autre côté, c'est arrangeant, parce que si on n'a pas la conviction que les épitres attribuées à Paul sont de Dieu, cela signifie qu'on a le devoir de les rejeter.

(035) 🔷 PAUL, l'exemple à suivre.


(035) 🔷 Être à l'image de Paul et non de Jésus.

(VERSET : Le roi Nebucadnetsar fit une statue d'or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone : Daniel 3.1).

LIVRES INCRIMINES : (Philippiens) (1 Corinthiens) (1 Thessaloniciens) (1 Corinthiens) (Philippiens).


Ce type de comportement se retrouve à plusieurs reprises dans ses épîtres, puisque nous trouvons souvent des passages où il se donne en exemple à suivre quand il aurait dû placer Jésus comme l'exemple ultime. Il conseillera tant aux Philippiens (Philippiens 3.17) qu'aux Corinthiens (1 Corinthiens 11.1) et aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 3.7) d'être ses imitateurs. Ce conseil aux Corinthiens attire particulièrement l'attention de part les termes qui le suivent. Paul leur dira « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11.1). On voit donc que Paul considère être une copie parfaite de Christ puisque la raison invoquée à la nécessité de l'imiter est que lui-même le fait avec Jésus. Pourquoi n'a-t-il pas tout simplement rappelé l'impératif d'être à l'image de Jésus plutôt que de procéder de la sorte, en se plaçant comme reflet parfait lorsque lui-même affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Romains 3.23).

Paul se place en référent lorsqu'il n'est qu'un intermédiaire. S'il s'agissait d'imiter des imitateurs qui eux-mêmes imitent d'autres imitateurs, le résultat final risquerait fort de ne plus avoir grand-chose à voir avec l'original.

Notons également que l'idolâtrie c'est l'adoration de l'image de Dieu, d'une copie de ce qu'il est. Aussi, recevoir comme conseil de ressembler à quelqu'un qui prétend être l'image parfaite de Christ peut porter à confusion. Le livre de l'Apocalypse nous parle assez clairement de l'adoration d'image. C'est une remarque à laquelle je vous invite à réfléchir par vous-même.

Par ailleurs, l'opinion que Paul a de lui-même ne s'arrête pas là, non seulement il se pose comme sujet d'imitation à la place de Christ, et, dans ce cas, on pourrait supposer que cela se rapporte plus au comportement général, donc à ce qu'on pourra considérer comme le niveau « spirituel », mais il s'estime parfait sous tous les rapports.

En effet, il exprimera son désir que tous les hommes soient comme lui (1 Corinthiens 7.7), mais bien plus incroyable, il répondra simultanément à un roi et à un gouverneur qui le tiennent emprisonné « plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, à l'exception de ces liens !» (Actes 26.29). L'ajout de « à l'exception de ces liens » montre bien qu'il inclut dans son affirmation les domaines humains. Or, de ce côté, le roi Agrippa et le Gouverneur Festus étaient bien mieux lotis que lui, que ce soit financièrement, ou dans l'étendue de leur autorité terrestre ou plus généralement de leurs possessions. À ses yeux pourtant, sa condition est de loin la meilleure et ce dans tous les domaines. Il est vrai qu'il se considérait « irréprochable à l'égard de la justice de la loi » (Philippiens 3.6) tout en affirmant comme je le disais auparavant que « tous ont péché », ce qui est pour le moins étrange concernant quelqu'un d'« irréprochable ».

(036) 🔷 Son problème d'orgueil.


(036) 🔷 L'orgueil comme mode de fonctionnement.

(VERSET : Tout cœur hautain est en abomination à l'Éternel ; Certes, il ne restera pas impuni : Proverbes 16.5).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (Philippiens) (2 Corinthiens) (Éphésiens)


Les affirmations de son problème d'orgueil sont nombreuses et les traiter les unes après les autres serait fastidieux, aussi, je vais en traiter une particulière ici.

Dans un passage étrange, Paul affirme aux païens qu'il glorifie son ministère (Romains 11.13 : Je vous le dis à vous, païens : en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère) (Si la parole est destinée aux païens, que fait-elle dans un livre destiné aux croyants ?), aux Philippiens il prétendra pouvoir se « glorifier, au jour de Christ, de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain » (Philippiens 2.16). En se rappelant sa propre affirmation que j'ai déjà citée où il établit clairement que personne ne doit se glorifier devant Dieu (1 Corinthiens 1.29), on peut dire qu'il s'écarte de la voix droite.

Dans la première épître aux Corinthiens il affirmera être « le moindre des apôtres », continuant en disant qu'il n'est « pas digne d'être appelé apôtre » (1 Corinthiens 15.9). Beaucoup se servent de ce passage pour asseoir la prétendue humilité de Paul, oubliant qu'il poursuit en précisant qu'il a « travaillé plus qu'eux tous » au verset suivant et qu'il estime n'avoir « été inférieur en rien à ces apôtres par excellence » (2 Corinthiens 11.5), concluant le tout en affirmant que « vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ » (Éphésiens 3.4).

N'est pas humble celui qui le crie sur tous les toits.

Je n'ai pas en mémoire de passages où Elie se félicite d'avoir travaillé plus que Samuel, où Moïse affirme ne pas être inférieur à Abraham. Simplement parce que ces personnes étaient humbles, elles ne se jugeaient pas en comparaison avec les hommes. L'une des rares fois où un personnage de l'ancienne alliance parle de lui-même, c'est pour exprimer son impureté (Esaïe 6.5 : Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures ...)

(037) 🔷 L'avis de Paul.  


(037) 🔷 L'avis hérétique de Paul sur le divorce et le veuvage.

(VERSET : Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère : Matthieu 19.9).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.39-40 : Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu.

De base, ce qu'il dit est faux puisqu'il y a le cas de l'adultère qui libère la partie innocente du couple bien que la partie coupable soit toujours en vie. Mais même en dehors de cette imprécision, une fois de plus, Paul donne son avis, donc basiquement, ça n'a aucun intérêt. Quant au bonheur supérieur des veuves, il pourra en parler quand il sera « veuve ».

(038) 🔷 Les aliments.


(038) 🔷 Les viandes sacrifiées aux idoles, une invitation à la géhenne.

(VERSET : Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles : Apocalypse 2.20).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 8.8 : Ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu : si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus ; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins.

Bien sûr, je ne m'étendrai pas sur la Sainte-Cène, le pain étant bel et bien un aliment. Ce verset s'inscrit dans la guerre de Paul contre Pierre et la révélation de la nappe. Révélation que Paul a refusé de comprendre parce que ses racines pharisaïques étaient trop fortes. Il a considéré le fait de manger des viandes sacrifiées aux idoles comme un interdit alimentaire, alors que c'est simplement un interdit. Ce n'est pas l'aliment qui est mauvais, l'interdit est à un autre niveau. C'est le même problème dans le verset suivant :

  • 1 Corinthiens 10.25-26 : Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme.

Mais qu'il soit d'accord ou non n'a pas grand intérêt. Il était présent lorsque les apôtres ont transmis cette directive de Dieu et il s'y oppose tellement souvent qu'on ne peut qu'y voir une volonté délibérée de perdre les croyants. Dans le livre de l'Apocalypse, Jésus dit clairement que le but de la femme Jézabel est de séduire les serviteurs de Dieu spécifiquement pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles*.

(*Apocalypse 2.20 : Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles).

Personne ne peut nier que Paul passe son temps à essayer de convaincre que toutes les viandes sont agréées et qu'il transmet une vision de l'union entre un homme et une femme qui est totalement contraire à tout ce que le reste de la Parole nous enseigne. Que chacun en tire la conclusion qui s'impose.

(039) 🔷 Le droit à un salaire. 


(039) 🔷 Quand un commandement devient une récompense.

(VERSET : Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement : Matthieu 10.8).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 9.18 : Quelle est donc ma récompense ? C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Évangile.

Pour Paul, 'offrir gratuitement l'Évangile' est sa récompense, mais selon Jésus, c'est un commandement (Matthieu 10.8 : Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement). En outre, il estime qu'il avait un droit de prédicateur de l'Évangile d'avoir un salaire pour son service, mais le service doit être gratuit selon Dieu, et la dîme est une provision divine qui n'est pas attachée à l'acte de servir mais au fait d'être un serviteur. Que le croyant lambda qui se trouve dans des assemblées où l'enseignement n'est pas correctement transmis ne soit pas capable de faire la distinction peut se comprendre, même si ça ne devrait pas arriver. Mais là on parle de ce que le Saint-Esprit est censé avoir inspiré à Paul, et qui une fois de plus est contraire à ce que Jésus disait.

(040) 🔷 La compétition entre croyants.


(040) 🔷 Un seul remportera le prix ???

(VERSET : Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. : Genèse 1.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 9.24 : Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.

Il existe deux manières de comprendre ce court verset. Soit nous courons contre des païens pour remporter le prix, ce qui sous-entendrait que les païens peuvent le remporter, et représenterait une hérésie concernant le salut. Soit nous courons entre croyants et donc selon lui, un seul remportera le prix. Dans les deux cas son affirmation est particulièrement bancale.

(041) 🔷 Ne pas être en scandale. 


(041) 🔷 La volonté de Paul de plaire à tout le monde.

(VERSET : Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent : Cette parole est dure; qui peut l'écouter ? : Jean 6.60).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (2 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 10.32-33 : Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés.

C'est l'île aux enfants, il faut plaire à tout le monde. Toute personne ayant lu avec sincérité la Parole de Dieu sait que ces deux versets sont contraires à tout ce que Dieu nous annonce. On ne peut pas plaire au monde et à Dieu en même temps, il faut faire un choix. En outre, de toute évidence, Paul parvient à être dans les petits papiers des Grecs, des Juifs, et de l'Église de Dieu, par contre il est catégorique, c'est impossible de s'entendre avec une femme.

Il précise sa position, dans le même sens dans sa deuxième lettre aux Corinthiens :

  • 2 Corinthiens 6.3-4 : Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses,

La prédication de la Parole de Dieu étant une folie, il faudra qu'il nous explique comment il fait pour n'être en scandale à personne, sachant en outre que Jésus était en scandale aux juifs.

Pourtant, il va se positionner différemment à d'autres endroits, toujours le chaud et froid de Paul :

  • Galates 1.10 : Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

Je rappelle l'affirmation de Paul : je m'efforce en toutes choses de complaire à tous.

  • Galates 5.11 : Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu !
  • 1 Thessaloniciens 2.4 : mais, selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l'Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs.

Il faudrait comprendre un jour que le chaud et le froid font du tiède, et que Dieu vomira les tièdes de sa bouche.

(042) 🔷 Silence, on « misogyne ».


(042) 🔷 La misogynie de Paul poussée à son paroxysme.

(VERSET : Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël : Juges 4.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 14.32-35 : Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler ; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

Et les femmes prophètes ? Après tout, la loi à laquelle se réfère Paul est ce que nous appelons le pentateuque. Or dans ces 5 livres, il y a au moins Marie, sœur de Moïse et d'Aaron qui était prophétesse et qui parle dans l'assemblée du peuple.

Selon Paul, la femme n'a même pas le droit de parler à son mari, elle doit attendre de rentrer chez elle pour pouvoir le faire. Il serait bon de rappeler ce verset à presque toutes les assemblées du monde pour connaître leur avis sur la place de Paul dans la Parole de Dieu.

(043) 🔷 Tentative de pression. 


(043) 🔷 Tentative de pression issue de l'évidence de son erreur.

(VERSET : Car mon joug est doux, et mon fardeau léger : Matthieu 11.30).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 14.37 : Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur.

Technique connue et parfaitement maîtrisée par toutes les personnes essayant de contrôler les autres. Si vous n'êtes pas d'accord avec lui, vous devez accepter que vous n'êtes ni prophète, ni inspiré. Ça n'est rien d'autre qu'une tentative de mettre la pression sur ceux qui pourraient penser différemment.

Il n'est pas possible de se réfugier derrière l'idée qu'il n'aurait pas fait exprès, c'est censé être une Parole inspirée. N'oublions pas que le sujet qui est l'objet de cette affligeante affirmation est celui du silence obligatoire des femmes en dehors de leur foyer. Pour information, je rappelle qu'il y a eu 9 prophétesses, et que Déborah officiait sous un arbre, pas dans son foyer.

(044) 🔷 PAUL, l'écharde dans la chair.


(044) 🔷 L'écharde dans la chair, l'excuse du péché.

(VERSET : L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance : Esaïe 61.1).

LIVRE INCRIMINE : (2 Corinthiens).


On va maintenant décortiquer un passage où Paul reconnaît avoir un problème d'orgueil, parce qu'il en était parfaitement conscient. Il dira « Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierais donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12.7-9).

Nous avons là l'une des plus belles excuses de l'église moderne pour tolérer le péché. Dans le passage en question, Paul affirme que Dieu lui a mis un ange de Satan dans la chair pour ne pas qu'il pèche. C'est l'une des plus grosses aberrations de Paul. Il prétend que Dieu l'aurait lié à Satan pour éviter qu'il ne pêche. Cela revient à jeter quelqu'un dans la boue pour éviter qu'il ne se salisse. Que la puissance de Dieu s'accomplisse dans nos faiblesses, c'est parfaitement en accord avec la Parole, mais il y a une différence fondamentale entre une faiblesse et un lien démoniaque, et là nous sommes en présence d'un lien démoniaque que Paul admet avoir et qu'il prétend accepter au nom du Seigneur qui lui, est justement mort pour nous libérer.

Jésus, qui est venu pour libérer les captifs (Ésaïe 61.1 : ... proclamer aux captifs la liberté ...), aurait décidé de les lier à Satan pour éviter qu'ils ne pêchent. Autrement dit, Dieu nous frapperait violemment sur les doigts pour nous faire oublier une douleur au pied au lieu de plus simplement nous enlever cette dernière. Dans ce passage, Paul prêche un Dieu qui, au lieu de libérer ses fidèles, leur ajouterait encore plus de chaînes, soit un Dieu en opposition totale avec le reste de la Parole de Dieu.

Pourquoi fait-il une telle déclaration ?

Parce qu'il veut justifier sa condition de pécheur et son incapacité à sortir du problème d'orgueil qu'il reconnaît avoir. Il écrit bel et bien que cette fameuse « écharde » démoniaque lui a été donnée pour qu'il ne soit « pas enflé d'orgueil » et pour l'empêcher de s'« enorgueillir ».

Dans ce passage Paul reconnaît non seulement le fait d'être orgueilleux, mais il admet ne pas avoir cessé de l'être et malheureusement cela a dirigé une bonne partie de ses écrits, comme ceux que je citais en premier lieu dans les contradictions concernant le fait d'affirmer parler avec sagesse sans direction de Dieu (1 Corinthiens 7.25-26).

J'aimerais souligner qu'on ne se fait pas d'échardes si l'on ne travaille pas le bois.

(045) 🔷 La prière. 


(045) 🔷 Prier pour qu'on nous laisse tranquille !!!

(VERSET : Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre : Jean 15.20).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée).


  • 1 Timothée 2.1-2 : J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.

Paul appelle à prier en premier lieu (avant toutes choses) pour les perdus, on peut y voir une sainte occupation, mais avec Dieu l'une des choses les plus importantes, ce sont les motivations. Le 'pourquoi' vous faites les choses. C'est pour cela que Jean-Baptiste invectivait les pharisiens en leur demandant : qui vous a appris à fuir la colère à venir ? (Matthieu 3.7b), leurs intentions étaient mauvaises, pourtant ils venaient se faire baptiser, ce qui semble être une bonne chose. De la même manière, nous avons ici Paul qui invite à prier pour des païens, mais la raison qu'il invoque est perturbante. Le but n'est pas le salut des perdus, mais de pouvoir mener : une vie paisible et tranquille. Une vie "paisible et tranquille" lorsque Jésus nous annonce qu'on nous haïra et qu'on nous persécutera.

(046) 🔷 Le mariage + Les viandes.


(046) 🔷 Lorsque Paul demande instamment à être rejeté.

(VERSET : Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! : Apocalypse 22.15).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée).


  • 1 Timothée 4.1-5 : Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.

En opposition totale avec la nappe, mais il faut aussi souligner son discours sur les faux docteurs en disant qu'ils prescrivent de ne pas se marier. J'ai souligné à de très nombreuses reprises les fois où Paul enseigne de rester célibataire, voir lorsqu'on l'est déjà, de faire comme si on ne l'était pas.

(047) 🔷 La jeunesse. 


(047) 🔷 Jeune mais converti depuis longtemps ???

(VERSET : ... car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre : Jacques 1.6).

LIVRES INCRIMINES : (1 Timothée) (1 Timothée).


Comme d'habitude, le double langage des épîtres attribuées à Paul est flagrant dans les deux versets qui suivent. Rappelons-nous lorsqu'il conseillait à Timothée de boire du vin (1 Timothée 5.23), alors qu'il déconseillait aux Romains de le faire (Romains 14.21). Le principe ici est un peu le même, une affirmation qu'il contredit directement et, dans le cas présent, il trouve le moyen de le faire, à quelques versets d'intervalle.

Il commence par affirmer quelques règles concernant les évêques :

  • 1 Timothée 3.6 : Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable.

Et poursuit par cette affirmation :

  • 1 Timothée 4.12 : Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté.

La contradiction est évidente.

(048) 🔷 Les veuves. 


(048) 🔷 Obligation des jeunes veuves de se remarier et d'avoir des enfants.

(VERSET : ... Alors Juda dit à Tamar, sa belle-fille: Demeure veuve dans la maison de ton père, jusqu'à ce que Schéla, mon fils, soit grand ... : Genèse 38.11).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée).


  • 1 Timothée 5.14 : Je veux donc que les jeunes (veuves) se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles dirigent leur maison, qu'elles ne donnent à l'adversaire aucune occasion de médire ;

Donc les femmes ont si peu d'importance que le simple fait de porter le deuil de leur époux ne leur est pas permis. Elles ont l'obligation, parce que Paul le veut, de se remarier, d'avoir des enfants, etc... Pourtant, il enseigne également qu'il est mieux de ne pas se marier, allant même jusqu'à dire que ça éloigne de Dieu puisque ces veuves dès lors, selon les paroles même de Paul, s'inquiéteraient alors de plaire à leur mari et non à Dieu.

C'est donc un ordre qui risque de devenir difficile à suivre si les croyants font ce que Paul conseille en permanence, c'est-à-dire de rester célibataire.

(049) 🔷 Les anges.


(049) 🔷 L'hérésie du jugement des anges.

(VERSET : Car, si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais s'il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement : 2 Pierre 2.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée).


  • 1 Timothée 5.21 : Je te conjure devant Dieu, devant Jésus-Christ, et devant les anges élus, d'observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur.

Il nous supplie devant les anges élus ? Selon lui nous sommes appelés à juger les anges et pourtant il fait des supplications devant des anges « élus ». Seulement s'ils sont « élus » comme il le prétend, alors ils sont sauvés et leur jugement est d'ores et déjà derrière eux. Cela signifie également si certains sont "élus" que d'autres ne le sont pas. Ceux qui ne sont pas « élus » ne sont pas sauvés et ont donc déjà leur jugement. Comment peut-on alors juger les anges s'ils sont déjà jugés ? Et comme je le disais dans une autre point, le seul autre endroit où il est fait mention de juger les anges, n'est autre que les apocryphes, mais si on se réfère à la Parole de Dieu, cette notion est non seulement inexistante, mais également opposée au jugement par la Parole de Dieu elle-même.

Son incompréhension de la réalité biblique n'est jamais relevée parce que l'essentiel de l'église fait la même erreur que lui. Trois passages parlent de jugement et d'anges simultanément :

  • Esaïe 24.21-22 : En ce temps-là, l'Éternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, Et sur la terre les rois de la terre. 22 Ils seront assemblés captifs dans une prison, Ils seront enfermés dans des cachots, Et, après un grand nombre de jours, ils seront châtiés.
  • 2 Pierre 2.4 : Car, si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais s'il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement.
  • Jude 1.5-6 : Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules ; 6 qu'il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure;

Le passage d'Esaïe ne nous dit pas qu'ils seront jugés à la fin, mais qu'ils l'auront été bien avant. C'est leur châtiment qui se déroulera à la fin, pas leur jugement. Donc l'application de la sentence.

Le passage de la deuxième épitre de Pierre ne parle pas plus de jugement des anges à venir, mais de ce qu'ils le sont déjà. Le fait qu'ils soient réservés pour le jugement ne parle pas du fait d'être juger, mais désigne un jour spécial, le jour du jugement, qui n'est pas le jour où les hommes et les anges seront jugés, mais le jour où leur sentence prendra effet.

Pour finir, le passage de Jude est encore plus clair, en nous précisant qu'ils sont DEJA enchainés ETERNELLEMENT par les ténèbres. C'est donc une fois de plus en référence à un jour particulier que le terme "jugement" est utilisé.

Enfin, je rappelle l'évangile selon Jean, que tout le monde devrait déjà avoir entendu ou lu. :

  • Jean 3.18 : Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Donc dans un cas on n'est pas jugé, et dans l'autre on l'est déjà. Que ce soit pour les anges ou nous, il en va de même. De toute évidence, la ou les personnes qui ont écrit les épitres attribuées à Paul n'avaient pas connaissance de ces détails qui anéantissent leurs affirmations.

(050) 🔷 La mort. 


(050) 🔷 La destruction de la mort.

(VERSET : Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait : Apocalypse 6.8).

LIVRE INCRIMINE : (2 Timothée).


  • 2 Timothée 1.10 : et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile.

La mort n'a pas été détruite, mais vaincue, elle est sous la domination de Jésus-Christ et ne sera jetée dans le feu qu'à la fin des temps, lieu où elle ne sera toujours pas détruite, mais vivra éternellement sa condamnation.

(051) 🔷 Jésus a été assassiné.


(051) 🔷 Le meurtre de Jésus.

(VERSET : Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis : Jean 10.11).

LIVRE INCRIMINE : (1 Thessaloniciens).


  • 1 Thessaloniciens 2.15 : Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,

Comme ça c'est dit. Jésus ne s'est pas sacrifié de sa propre volonté, il a été assassiné.

On notera également la précisions de : qui nous ont persécutés, venant de celui qui poursuivait les croyants pour les lapider. Le bourreau se fait passer pour une victime.

(052) 🔷 Qui a tué Jésus ? 


(052) 🔷 Une complète méconnaissance du sacrifice de Jésus.

(VERSET : Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis : Jean 10.11).

LIVRE INCRIMINE : (1 Thessaloniciens).


Il existe un point qui a été à l'origine de nombreuses controverses et malheureusement de bien des massacres dans l'histoire de l'humanité. Ce point de la Parole de Dieu aurait pu passer presque inaperçu s'il n'avait pas été aussi dramatiquement détourné.

Savoir qui a tué Jésus est un problème que les historiens peuvent se poser, par contre, que des croyants se disputent à ce sujet est pour le moins étrange, d'autant que la Parole de Dieu n'en fait pas un mystère. Il est probable que les Catholiques Romains du 11° et 12° siècles aient choisi de punir les juifs par volonté de se disculper de toute éventuelle culpabilité (*), après tout, aucun disciple n'est resté aux côtés de Jésus dans cette épreuve, un sentiment de culpabilité est donc compréhensible, même s'il n'est pas justifié. Comme dans beaucoup de cas, le meilleur moyen de se protéger d'une quelconque responsabilité dans un évènement est d'en accuser quelqu'un d'autre. Si en plus on peut détourner un texte religieux pour se donner une justification, alors tant mieux, on parviendra réellement à se donner une bonne conscience. En réalité, on parvient surtout à se déconnecter de sa conscience, mais le résultat est le même, on cesse de s'accuser.

((*) Le but n'étant pas de disserter sur les croisades, je ne m'étalerai pas sur les autres raisons de ces dernières. Notons cependant que dans de très nombreux mouvements religieux, les juifs restent « ceux qui ont tué le Christ ».)

Quoi qu'il en soit, d'où peut venir cette idée qui placerait les juifs comme coupable de cet acte ?

En fait, un seul passage nous montre une telle chose, et c'est Paul qui nous le donne dans son épître aux Thessaloniciens lorsqu'il nous affirme que « Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes » (1 Thessaloniciens 2.15). Ensuite, il n'est plus difficile, en se basant sur une telle affirmation de détourner d'autres passages pour en arriver à une telle croyance. Ainsi, un passage du type « Mais ils (les juifs) insistèrent à grands cris, demandant qu'il fût crucifié. Et leurs cris l'emportèrent » (Luc 23.23), paraît devenir clair et conforter cette tragique affirmation de culpabilité.

Si j'affirme que ceci n'est qu'un détournement de la réalité, c'est, comme pour tous les points soulevés dans cet ouvrage, en me basant sur d'autres textes de la Parole. Je disais que la responsabilité de la mort de Jésus n'est pas un mystère dans la Parole de Dieu. Voyons ce qu'il en est.

La première annonce de cet évènement se fait dans le livre des nombres. Le peuple d'Israël vient de pécher et Moïse cherche la volonté de Dieu concernant le salut pour eux. Dieu lui dit alors « Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie » (Nombres 21.8).

C'est un passage très intéressant parce qu'à cette époque, le salut se faisait uniquement par des sacrifices d'animaux qui servaient à expier les fautes, pourtant, Dieu change exceptionnellement de méthode en demandant que soit érigée cette perche avec un serpent. Ce n'était qu'une annonce de ce qu'il en coûterait pour laver l'humanité de ses péchés quelques millénaires plus tard. Ce sacrifice était déjà prévu par Dieu qui connaît toute chose.

Le serpent représente le péché, et si dans l'ancienne alliance c'est Moïse qui l'a mis sur la perche afin que quiconque le regarde puisse revenir de ses péchés et être sauvé, dans la nouvelle alliance, c'est Jésus qui s'en chargera, ainsi, quiconque regarde vers Jésus sera lavé de ses péchés et « conservera la vie ».

Or, du temps terrestre de Jésus, on trouve cette déclaration qui montre clairement que Jésus était au courant de la tâche qui était la sienne : « Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s'accomplisse en moi : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d'arriver » (Luc 22.37). Sachant que la crucifixion était alors la méthode romaine pour exécuter les condamnés pauvres, cela ajoute au poids de l'annonce qui est faite dans le livre des Nombres.


a) Les juifs voulaient mais ne pouvaient pas.

Si nous voulons regarder humainement la crucifixion, alors nous devons prendre en compte non seulement que les juifs voulaient le faire mourir (« Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le ! » : (Marc 15.13) + (Luc 23.21) « Selon notre loi, il doit mourir » : (Jean 19.7)...) mais également qu'ils ne le pouvaient pas (« Les Juifs lui dirent : Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort » : Jean 18.31), parce que la loi romaine interdisait aux juifs de prendre ce genre de décision, seuls les Romains ayant alors droit de vie et de mort.


b) Les Romains pouvaient, mais ne voulaient pas.

Du côté des Romains, les choses sont inversées, ils ne voulaient pas faire mourir Jésus (« Je (Ponce Pilate) ne trouve rien de coupable en cet homme » : Luc 23.4). « Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus » : Luc 23.20), mais ils ont pris la décision de le faire (« Pilate prononça que ce qu'ils demandaient serait fait » : Luc 23.24). Par ailleurs, c'est aussi Pilate qui fera l'inscription qui figurera sur la croix, les juifs n'étant pas autorisés à se mêler de cela (« Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix » : Jean 19.19).


c) Personne ne force Jésus.

Aussi, chacun a ses raisons d'accuser l'autre et de rejeter la faute, mais il y a une façon de voir les choses que je n'ai pas encore développée, et c'est celle de Jésus. Nous savons qu'il était au courant de ce qui allait lui arriver, c'était même la raison de sa venue sous forme charnelle. Sachant cela, il dira à ses disciples « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis» (Jean 10.11). Cette notion de « don » sera répétée aux versets 15 et 17 du même chapitre et complétée au verset 18 lorsqu'il affirmera « personne ne me l'ôte, mais je la donne moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10.18). Sa vie lui appartenait et personne ne pouvait la lui prendre, il fallait qu'il accepte de la donner pour que le sacrifice ait une valeur, sinon, il ne se serait pas offert en sacrifice mais aurait été assassiné puisque Pilate reconnaît lui-même n'avoir trouvé « aucun crime en lui » (Jean 18.38). Pour appuyer cette « volonté » qu'avait Jésus d'accomplir la Parole de Dieu et donc son sacrifice, il faut également considérer sa déclaration au serviteur qui voulut se battre pour le protéger, « Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges ? Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi ?» (Matthieu 26.53-54).

En ne prenant plus simplement en compte la vision des Romains et des Juifs mais en regardant également celle du principal intéressé, on constate une troisième voie qui elle, n'est pas charnelle mais spirituelle. Elle ne consiste pas à accuser l'autre ou à se flageller, mais à comprendre que la mort de Jésus était une condition éminemment nécessaire à sa résurrection. Aussi, sachant cela, nous pouvons donc regarder les versets que je citais au commencement de cette explication avec un nouvel éclaircissement.

Parce qu'à la vérité, ce n'est pas la volonté des Romains qui s'est faite, ni celle des Juifs, mais celle de Dieu. Quant à la culpabilité, il ne faut donc plus la chercher parmi ceux qui ont demandé sa mort de leur bouche, mais parmi ceux qui l'ont rendu indispensable par leur comportement et la tragédie n'est pas qu'il ait été crucifié, mais qu'il ait dû l'être.

Pour revenir à ce qui concerne cet ouvrage, je me dois de constater que l'affirmation de Paul va directement à l'inverse de ce que je viens de montrer puisqu'il affirme sans détour « Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus » (1 Thessaloniciens 2.15) quand la réalité montre que ce sont nos péchés qui l'ont fait. Qu'un croyant lambda fasse la confusion est compréhensible, mais quand on parle d'un texte que certains considèrent « inspiré », les choses deviennent bien plus douteuses.

Pour Paul ce sont les Juifs les fautifs, mais Jésus affirme que personne ne la lui a ôtée et qu'il l'a donné lui-même.

Choisissez votre camp.

(053) 🔷 Romains 9.3-5.


(053) 🔷 Encore une balle dans le pied. Une affirmation de Paul anéantie par Paul lui-même.

(VERSET : Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin : Matthieu 5.37).

LIVRE INCRIMINE : (Romains).


Par défaut d'attention, nous anticipons la compréhension d'un texte et parvenons à nous faire croire que certaines choses sont vraies alors qu'elles n'ont aucun moyen de l'être. En fait, alors que nous lisons, nous analysons par avance le but final du texte que nous avons sous les yeux et nous diminuons notre attention parce que nous sommes certain de savoir ce que l'auteur voulait dire. Nous entrons alors dans une sorte de mode que l'on pourrait appeler le mode « confiance aveugle » et nous lisons quelque chose de totalement erroné avec le sourire et la certitude que rien ne cloche.

+

Plusieurs non-sens peuvent être trouvés, plus ou moins facilement. La vraie difficulté relevant surtout des longues vérifications que cela peut supposer. Or, il va de soi que nous ne pouvons pas forcément consacrer beaucoup de temps à ce genre de vérifications puisqu'elles demandent un temps que nous n'avons pas tous.

J'en citerai donc un particulier et le détaillerai un peu. Vous comprendrez rapidement pourquoi je vous disais qu'on passe souvent la vérification de ce qu'on lit, parce que cela peut prendre du temps.

Paul voulant trouver la formule juste pour exprimer la grandeur de son attachement envers les siens, nous confiera ceci : « Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont les Israélites, à qui appartiennent l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9.3-5).

Voila une fois de plus un passage qui contient plusieurs problèmes et qu'on ne relève jamais faute de faire réellement attention à ce qu'on lit.

Paul fait ici une distinction entre d'une part « l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, et les patriarches » et d'autre part « le Christ ». La distinction se trouve exprimée dans la différenciation appartiennent / issu de.

« Appartiennent » signifie que la chose citée est la propriété unique des Israélites. Cela peut sembler peu clair, mais deux faits sont à souligner. Tout d'abord Paul nous précise bien qu'il parle de ses parents selon la chair et donc bel et bien des juifs de naissance et non pas les croyants, ensuite il est éclairci par « et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses ».

La distinction est donc entre « l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, et les patriarches » qui appartiennent aux Israélites de naissance et « le Christ » qui, lui, appartient à tous.

Cette distinction peut tout d'abord paraître correcte, mais en lisant avec un peu plus d'attention le reste de la parole et principalement les autres livres attribués à Paul, nous trouvons des propos contradictoires qui enlèvent toute logique possible à ce qu'il vient de dire. Observons-les méthodiquement.

  • l'adoption,

« Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l'adoption » (Galates 4.4-5).

Il ne peut pas parler en tant qu'israélite puisque dans le passage, sujet de ce point, Paul dit que l'adoption leur appartenait déjà. S'il dit que par Jésus nous avons reçu l'adoption, il ne peut que parler des nouveaux croyants. Ce qui montre que dans son affirmation de Romains 9.3 il se trompait concernant l'adoption. Une erreur devrait suffire à montrer que le passage n'a pas à figurer dans la Parole, continuons cependant avec les autres affirmations.

  • la gloire,

Plusieurs affirmations nous montrent l'erreur de Paul, d'une part il nous annonce bien « Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! » (Romains 2.10). Bien qu'il nomme le Juif « premièrement », « le Grec » n'est pas exclu, alors que dans le passage de Romains 9, il nous dit bien que cela n'appartient qu'au Juif. Ici il nous annonce que cela appartient aux deux.

Plus loin il continuera en parlant aux saints de Colosse (les chrétiens de l'église de Colosse) et pour les définir, dira d'eux que « Dieu a voulu (leur) faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire » (Colossiens 1.27).

Il s'adresse ici à des non juifs, leur parlant de l'espoir de la gloire, or, si cette gloire n'appartenait qu'aux Juifs selon la chair, elle ne pourrait en rien représenter un espoir pour eux.

  • les alliances,

C'est aux croyants d'Éphèse que Paul donnera une indication contraire concernant les alliances. « C'est pourquoi » leur dira-t-il « vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2.11-13).

Il s'adresse ici à des non Juifs puisqu'il les appelle « païens dans la chair » et précise qu'ils étaient appelés incirconcis par les circoncis. Paul leur annonce qu'ils étaient « étrangers aux alliances » mais qu'ils y ont accédé en Jésus-Christ. S'ils y ont accédé, alors les alliances n'appartiennent pas qu'aux Juifs selon la chair.

  • la loi,

« Ne devez rien à personne si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Romains 13.8-10).

Si Paul affirme que la loi se résume dans cette parole « tu aimeras ton prochain comme toi-même », il cite en fait Jésus et dit donc que ceux qui sont en Jésus ont accompli la loi.

On pourrait donc fort logiquement ajouter à ce passage la déclaration de Jésus concernant l'accomplissement de la loi et non son abolition (Matthieu 5.17), déclaration qui montre clairement que nous sommes héritiers de la loi.

Quoi qu'il en soit, Paul s'adresse ici à l'église de Rome, et non pas à ses frères selon la chair. Or, si ces derniers peuvent, en s'aimant les uns les autres, accomplir la loi, cela prouve qu'ils en sont les héritiers sinon ils n'accompliraient rien.

  • le culte,

« Car les circoncis c'est nous qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3.3).

L'affirmation impossible à ne pas comprendre, « c'est nous qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu » montre sans l'ombre d'un doute que les chrétiens ont également reçu ce domaine particulier en partage.

  • les promesses,

« Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 1.1).

Pour pleinement comprendre ce passage, il faut savoir que Paul écrit à son ami Timothée, qui se trouvant ne pas être Juif n'aurait pas grand intérêt dans cette annonce s'il n'était pas concerné. De plus Paul, fervent croyant en Jésus-Christ, nous apprend ici que le rôle qui lui a été confié et d'annoncer cette promesse. Ce rôle lui ayant été confié par Jésus pour les païens, il semble bien que ces derniers en sont les héritiers.

C'est à l'église d'Éphèse que Paul va résumer ce principe, appuyant par là-même son auto contradiction. « Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps et participent à la même promesse » (Éphésiens 3.6). Que dire, si ce n'est cette répétitive évidence que dans son affirmation de Romains 9.3 Paul se trompait à de nombreuses reprises.

  • les patriarches.

« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d'Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3.29).

Bingo, nous les avons tous. Dans ce passage, il achève son auto-contradiction en affirmant qu'en étant devenus héritiers des promesses par Christ, nous le sommes par voie de conséquence des patriarches.

Par conséquent, on constate que ce que Paul annonce lui-même dans Romains 9.3-5 comme appartenant aux Israélites selon la chair, appartient en fait également aux chrétiens, et le plus étrange c'est que dans l'intégralité des cas c'est ce même Paul qui nous le dit. Le plus fou étant qu'il ne se contredit pas seulement sur un des sujets, mais sur l'intégralité.

(054) 🔷 Le jugement. 


(054) 🔷 A nouveau son incompréhension sur le jugement.

(VERSET : Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu : Jean 3.18).

LIVRE INCRIMINE : (2 Timothée).


  • 2 Timothée 4.1 : Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume,

Je passerai sur l'absence de signification contenue dans le fait de conjurer quelqu'un au nom de l'apparition de Jésus et au nom de son royaume. Le côté ronflant de cette phrase n'a d'égale que son erreur doctrinale. Selon Paul, Jésus doit juger, ce qui signifie non seulement que ça n'est pas encore fait, ce qui est faut, mais également que ça n'est pas la Parole de Dieu qui nous juge, mais Jésus, alors que selon Jésus, il se trouve justement que c'est sa Parole qui est notre juge comme ça nous est dit dans Jean 12.48 : Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. Jésus de son côté n'étant pas venu pour juger, mais pour sauver ce qui cette fois ci nous est dit par Jésus dans Jean 3.17 : Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Finalement, dans le verset de Jean suivant directement celui que je viens de mettre en avant, il nous est également dit que le jugement n'est pas devant mais derrière :Jean 3.18 : Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Le problème de compréhension des croyants vient de ce que le terme "Jugement" désigne deux choses. Cela peut désigner la condamnation, ou l'application de la sentence. Ainsi la condamnation est exprimé dans Jean 3.18, alors que l'application de la sentence est exprimée dans Jean 12.48.

Que les croyants puissent ne pas comprendre la différence se comprend, encore faut-il qu'ils puissent l'avoir entendu. Par contre, qu'une telle méprise soit faite venant supposément du Saint-Esprit qui aurait inspiré à Paul une doctrine contraire à celle de Jésus ne se peut pas, ce qui rend impossible le fait que cette affirmation soit de l'Esprit de Dieu.

(055) 🔷 Aucun interdit.


(055) 🔷 Tout est permis ???

(VERSET : L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance : Esaïe 61.1).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 6.12 : Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.

J'ai déjà parlé de l'écharde dans la chair de Paul, mais un court retour sur la notion est intéressant dans le cadre de ce verset.

  • 2 Corinthiens 12.7 : Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir.

Paul nous dit donc qu'il ne se laisse asservir par rien et qu'il est lié à Satan, et ce par Dieu. Ce même Dieu dont Paul prétend ce qui suit :

  • 2 Thessaloniciens 3.3 : Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin.

De toute évidence, il raconte n'importe quoi. Il n'a donc aucun interdit, il y a simplement certaines choses qui ne sont pas utiles, mais pas interdites pour autant. Il prétend qu'il peut faire ce qu'il veut mais qu'il doit simplement faire attention à ne pas se laisser asservir, donc devenir dépendant (et ce, tout en admettant être lié à Satan mais en prétextant que ça n'est pas de sa faute, c'est celle de Dieu).

Il faut donc en conclure que le Saint-Esprit et l'ensemble des apôtres ont dû se rétracter, parce qu'ils déclaraient clairement ce qui suit :

  • Actes 15.28-29 : Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, 15.29 savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.

Ils nous déclaraient bien qu'il était nécessaire de s'abstenir de ces 4 choses. Paul s'oppose donc à cette affirmation prétendant qu'en réalité il suffit simplement de ne pas devenir dépendant et que si l'on respecte ce point, alors on peut s'en donner à cœur joie, et ce pour les quatre choses mises en avant par le Saint Esprit et le collège des apôtres. Et après c'est la faute de Dieu s'il a une "écharde" dans la chair.

(056) 🔷 Abstinence.


(056) 🔷 L'origine du célibat vient de Paul.

(VERSET : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair : Genèse 2.24).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.1-4 : Pour ce qui concerne les choses dont vous m'avez écrit, je pense qu'il est bon pour l'homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme.

Ce simple passage aurait pu justifier un point complet. Je ne rappellerai cependant que Genèse 2.24 : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. En outre, Paul, bien qu'affirmant que chaque genre ne doit pas toucher l'autre, affirme également dans 1 Corinthiens 11.11 : Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Ils sont donc unis dans le Seigneur, mais ne doivent surtout pas se toucher !!!

(057) 🔷 La circoncision.


(057) 🔷 La circoncision, une plaisanterie façon Paul.

(VERSET : Vous avez introduit dans mon sanctuaire des étrangers incirconcis de coeur et incirconcis de chair : Ezéchiel 44.7).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.18-19 : Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis, qu'il demeure circoncis ; quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout.

Résumons son propos. Si vous avec trouvé Dieu en étant déjà circoncis, vous pouvez rester circoncis.

Sérieux, donc ne pas se faire recoudre !!!

Je sais que, formulé de la sorte, ça peut faire bizarre, pourtant c'est bien ce qu'il vient de dire. La seule autre manière de comprendre ce verset est de dire que le terme « circoncis » est utilisé pour signifier la judaïté, mais dans ce cas-là nous sortirions de la boulette due à l'inattention pour entrer dans une réelle gravité doctrinale. Cela signifierait dans ce cas que celui qui a été appelé en étant juif (de religion) devrait rester juif (de religion). Or le judaïsme ne reconnaissant pas Jésus comme Fils de Dieu est une religion antéchrist. Il ne peut donc pas parler spirituellement. Et s'il parle charnellement, alors en effet, il conseille de ne pas se faire recoudre.

(058) 🔷 Rester esclave. 


(058) 🔷 Un appel à ne surtout pas changer.

(VERSET : je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme : 3 Jean 1.2).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.20-24 : Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t'en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé.

En regardant de plus près ce passage, on peut comprendre de quoi il parle, mais une fois de plus, Paul s'exprime tellement mal que tout est source de confusion. Ce qu'il essaye maladroitement de dire ici et que nous ne devons pas rechercher les gratifications humaines parce qu'au regard de Dieu nous sommes tous pareil, et ce, que nous soyons libres ou esclaves aux yeux des hommes. Dans le principe je suis d'accord avec lui, il nous parle dans le fond, de ce que Jésus disait en nous prévenant de chercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice et que toutes ces choses nous seront données par-dessus. Cependant, dans la forme, Paul est trompeur. Les versets 20 et 24 ne disent pas la même chose que ce qui permet de déduire ce qu'ils sont censés dire. Il aurait suffi de dire que nous ne devions pas chercher à nous élever humainement, mais comme à son habitude, Paul apporte la confusion.

On notera tout de même l'opposition avec ce que dit Jean dans sa troisième épitre :

  • 3 Jean 1.2 : Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme.

La prospérité dont parle Jean est bien une prospérité matérielle, puisqu'il souhaite qu'elle soit équivalente à la progression de l'âme de son interlocuteur. Jean ne disant pas que nous devons rechercher cette élévation, mais la souhaitant à Gaïus.

(059) 🔷 Les vierges.


(059) 🔷 Quand Paul parle pour ne rien dire ...

(VERSET : Que n'avez-vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse : Job 13.5).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


Le verset où Paul se tire une balle dans le pied.

  • 1 Corinthiens 7.25 : Pour ce qui est des vierges, je n'ai point d'ordre du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle.

Donc Paul nous annonce qu'il va faire une déclaration concernant les vierges. On est évidemment tout ouïe, et là vient une première clarification.

je n'ai point d'ordre du Seigneur. Il prévient donc qu'il va faire une déclaration, mais qu'elle ne vient pas de Dieu. En effet, c'est une précision importante, et c'est tout à fait louable qu'il la fasse. Cela pose cependant une sérieuse question concernant son inspiration par le Saint-Esprit. Mais revenons-en au texte. Il nous annonce donc qu'il va faire une déclaration qui ne vient pas de Dieu et ajoute une nouvelle précision. Il nous affirme donc qu'il ne fait que donner un avis sur les vierges.

Ce qui est pratique avec ce verset est qu'il n'est pas de Dieu, selon les dires de Paul lui-même, et qu'en plus, il ne représente qu'un avis. La réalité est que même pour quelqu'un qui pense que les écrits attribués à Paul ont leur place dans la Parole de Dieu, ce verset ne sert à rien. Ca n'est qu'un avis qui vient d'un homme affirmant que Dieu ne lui a pas parlé sur ce sujet.

À se demander ce qu'il fait dans la Parole de Dieu.

(060) 🔷 Le mariage. 


(060) 🔷 Une diatribe sur le mariage pleine de folies.

(VERSET : Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères : Hébreux 13.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.28-29 : Si tu t'es marié, tu n'as point péché ; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas,

Ces deux versets sont, ni plus ni moins, qu'une abomination. Presque chaque partie est une grave erreur doctrinale, une ouverte opposition à la volonté de Dieu. Dieu a, de sa propre volonté, fait que l'homme et la femme deviennent une seule chair. Paul enseigne ici qu'ils ne devraient pas s'unir, que s'ils l'ont fait, ils vont souffrir, et qu'ils doivent faire comme s'ils ne s'étaient pas unis devant Dieu.

La quantité de points contraire à la volonté de Dieu est hallucinante. Ca ne pourrait même pas représenter le brouillon d'un enseignement et on voudrait nous faire croire que c'est une parole inspirée de Dieu. Si tu t'es marié, tu n'as point péché, superbe affirmation d'une "évidence". Je pourrais rappeler des dizaines de versets parlant de la volonté de Dieu concernant l'homme et la femme, et principalement le fait qu'ils soient créés pour n'être qu'un. Qui ce genre d'affirmation peut apaiser ? D'autant que, comme je le dis souvent, Paul généralise et en profite pour dire n'importe quoi. Parce qu'il y a bien des cas où se marier est un péché. Jésus nous disant dans Matthieu 19.9 : Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Donc l'affirmation de Paul est fausse dans sa généralisation. Il poursuit par : si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché, et le cas est évidemment le même que précédemment, elle peut parfaitement avoir péché en le faisant. Et pourquoi réduit-il l'homme à sa condition masculine, sans parler de virginité, mais par contre réduit-il la femme non pas à sa féminité, mais à sa virginité. Je rappelle que la veuve peut également se marier, mais qu'elle n'est plus vierge. Il en va de même de la femme qui a subit l'adultère de son mari. Elle est libérée de son serment et peut se remarier. La question est donc légitime. Pourquoi Paul réduit la femme à sa virginité mais considère l'homme en dehors de cette notion alors qu'il parle pour l'un et pour l'autre d'exactement la même chose ?

Et après avoir fait cette étrange distinction, il enchaîne sur le fait qu'il vaut mieux ne pas se marier et que si d'aventure vous aviez fait cette folie, vous devriez faire comme si vous ne l'aviez pas faite. Pourtant, est-ce que ça n'est pas ce même Paul qui affirme dans la première lettre à Timothée les propos qui suivent :

  • 1 Timothée 4.1-3 : Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, 4.2 par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, 4.3 prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité.

Il parle de personnes, qu'il appelle : faux docteurs, et qui se caractérisent par le fait qu'ils prescrivent de ne pas se marier. Il appelle cela 'une doctrine de démon', et c'est exactement ce qu'il vient de faire. Donc selon les propres paroles de Paul, ses affirmations de 1 Corinthiens 7.28-29 sont issues d'esprits séducteurs, sont des doctrines de démons et font de lui un faux-docteurs hypocrite qui porte la marque de la flétrissure dans sa conscience. Les propos sont durs, mais ce ne sont pas les miens, ce sont les siens.

On notera, pour finir sur ce point, qu'il en profite une énième fois pour revenir sur le sujet de la consommation des viandes. En gardant à l'esprit le passage du livre des actes que je citais dans une autre vidéo* Il considère donc que l'ensemble des apôtres ainsi que le Saint-Esprit sont :

de faux docteurs

des esprits séducteurs

qu'ils ont abandonné la foi

qu'ils professent des doctrines de démons

qu'ils ont la marque de la flétrissure dans leur conscience

(*Actes 15.28-29 : Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, 15.29 savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu).

(061) 🔷 Le mariage, un facteur d'éloignement.


(061) 🔷 Le mariage, un facteur d'éloignement.

(VERSET : Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères : Hébreux 13.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 7.32-34 : Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié s'inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. Il y a de même une différence entre la femme et la vierge : celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit ; et celle qui est mariée s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari.

On peut aisément additionner ce point au précédent. La vision de Paul sur le mariage est une catastrophe !!! Donc selon Paul celui qui est marié s'inquiète du monde et celui qui ne l'est pas s'inquiète de Dieu.

Rappelons que Esaïe avait une femme, elle-même prophétesse. Le couple ne s'intéressant pas à Dieu selon Paul. Ce qui est, de facto, également le cas de Joseph et Marie, qui se désintéressaient tellement de Dieu qu'ils en ont élevé le Fils. Rappelons enfin les propos de Paul qu'il tiendra deux chapitres plus tard : N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une soeur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? (1 Corinthiens 9.5). Ce qui implique qu'il affirmerait qu'aucun des apôtres ne s'inquiétait du Seigneur mais plutôt qu'ils s'inquiétaient tous des choses du monde.

Heureusement que Paul est là pour corriger les erreurs de Dieu. Quand on pense que Dieu a crée la femme pour être une aide à l'homme alors qu'en réalité il ne faisait que lui créer une distraction qui allait l'éloigner de Dieu ! Merci Paul pour le correctif !!! Croire en ce genre d'affirmation montre le peu d'attention que les croyants portent à ce qu'ils lisent.

Il serait bon que Paul regarde un peu les choses spirituellement au lieu de les regarder charnellement.

(062) 🔷 Il n'est pas bon que l'homme soit seul.


(062) 🔷 Le souhait de Paul que tous soient célibataires.

(VERSET : L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui : Genèse 2.18).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


Paul est connu pour sa misogynie, une remarque à ce sujet provoque généralement un sourire, un regard fuyant et, rapidement, un changement de sujet. Il est en effet de coutume de contourner ce point étrange de ses écrits tant il paraît évident à tous qu'un problème s'y trouve. Pour mieux comprendre les choses, il convient de commencer par ce qui semble être le socle de l'erreur « Paulienne ». Retournons donc au commencement de toutes choses nous concernant.

Dieu créa, dans l'ordre, la nature, les animaux, puis l'Homme. Il prend ensuite ce dernier est le place dans un jardin afin que tout soit en harmonie.

Pour ce qui est du détail du troisième, il fit d'abord l'homme, ensuite la femme. Loin de tout humour déplacé sur les raisons de l'ordre suivi par Dieu dans la création de l'être humain, il faut cependant noter qu'une raison est invoquée. Ce n'est pas le fruit du hasard, un oubli, ou le délire d'un esprit créateur en perpétuel mouvement. Non, il s'agit de quelque chose de bien plus simple.

Pour détailler à peine plus, il nous est dit que « L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant porte le nom que lui donnerait l'homme. Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux animaux des champs ; mais pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui » (Genèse 2.19-20). Devant cette évidente incompatibilité, Dieu va endormir l'homme, lui prendre une côte et en former un être qui cette fois-ci ne sera pas fait à la ressemblance de Dieu, mais de l'homme. « Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme » (Genèse 2.21-23).

Ce qui ressort de l'histoire de la création c'est que la femme a été créée afin d'être une aide pour l'homme. Ce qui signifie non seulement qu'elle n'est pas faite pour être indépendante, mais aussi que l'homme a besoin d'être aidé pour accomplir la tâche que Dieu lui a confiée. L'homme est fait pour servir Dieu, la femme pour servir l'homme. Ce sont les fonctions primaires de ces deux genres.

C'est l'une des évidences biblique les plus faciles à détourner, et également l'une de celles que les « croyants » ont le plus envie d'ignorer parce qu'elle les empêche bien souvent d'accomplir leurs propres ambitions.

Quoi qu'il en soit, dans ce processus de création, Dieu place une évidence qui va directement à l'opposée de la pensée de Paul, et c'est cette différence qui va gérer bon nombre des erreurs doctrinales qu'il fera. « L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2.18). C'est effectivement à ce moment-là que les choses se corsent. La remarque de Dieu n'est pas très ardue à comprendre pourtant, on trouve une affirmation de son opposé tout aussi simple dans la première épître aux Corinthiens. Paul nous affirme sans douter un instant « Je voudrais que tous les hommes soient comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. À ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. Mais s'ils manquent de maîtrise d'eux-mêmes, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler » (1 Corinthiens 7.7-9).

Nous sommes donc en face de deux affirmations diamétralement opposées. D'un côté nous avons Dieu qui affirme que l'homme ne peut fonctionner seul, qu'il a besoin d'une aide, et que la femme a été créée dans ce but précis, et de l'autre nous avons Paul qui affirme qu'il est mieux que l'homme soit seul.

L'un des deux se trompe.

Gageons que ce n'est pas Dieu.

Quoi qu'il en soit, les jalons sont posés, et l'origine des erreurs doctrinales de Paul concernant la femme est mise en avant. N'ayant pas même compris l'importance du lien qui uni les deux genres de la race humaine il ne pouvait que très difficilement appréhender ce qui les concernait.

(063) 🔷 Les veuves


(063) 🔷 Une totale contradiction Paulienne sur le veuvage.

(VERSET : Élisée pria, et dit: Éternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voit : 2 Rois 6.17).

LIVRES INCRIMINES : (1 Timothée) (1 Timothée) (1 Timothée).


Plusieurs points sont donc à relever, parmi ces derniers, se trouve une contradiction avec la loi mosaïque qu'en tant que pharisien, Paul connaissait par cœur. S'adressant à son ami Timothée, il conseillera de refuser « les jeunes veuves ; car lorsque la volupté les détache de Christ, elles veulent se marier, et se rendent coupables en ce qu'elles violent leur premier engagement » (1 Timothée 5.11-12). Or dans la loi de Moïse, il est dit que l'engagement d'une femme est rompu à la mort de son mari, d'où une parfaite contradiction qui se révèle être à plusieurs niveaux. Tout d'abord le désaccord avec l'ancienne alliance puisqu'elles ne violent en rien leur premier engagement, mais par-dessus cela, celui avec lui-même puisqu'il déclarera également sa volonté dans le verset suivant que « les jeunes (veuves) se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles dirigent leur maison » (1 Timothée 5.14). Étrange auto contradiction. D'autant plus étrange que dans l'épître aux Romains il nous montre clairement sa connaissance de cette même loi Mosaïque dont il nous résume le cas d'une veuve voulant se remarier dans les termes suivants : « Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre » (Romains 7.2-3).

Difficile de faire le tri dans sa pensée tant la confusion semble y régner. Surtout si l'on rajoute une autre de ses affirmations concernant l'inscription sur le rôle (liste des veuves dont l'assemblée prendra soin). Il nous affirme en effet « Qu'une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n'ait pas moins de soixante ans, qu'elle ait été femme d'un seul mari » (1 Timothée 5.9). Or, pourquoi une veuve qui l'aurait été deux fois, et on imagine sans difficulté la tristesse d'avoir perdu deux maris, serait-elle exclue du rôle alors qu'il ressort de la loi Mosaïque et de certaines affirmations de Paul lui-même, qu'elle n'a rien fait de mal en se remariant, aurait-elle fait quelque chose de mal en devenant veuve ? Si son deuxième mariage est en règle avec Dieu, rien ne justifie qu'elle soit subitement exclue du rôle parce qu'elle aurait 55 ans lors de son deuxième veuvage.

On pourrait essayer de supposer que Paul considère que sa famille devrait s'occuper d'elle, mais il n'en fait pas mention, il n'y a donc rien qui puisse justifier une telle distinction.

(064) 🔷 Le mariage rend le service impossible. 


(064) 🔷 Le mariage rend le service impossible selon Paul.

(VERSET : L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui : Genèse 2.18).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


Bien avant la tragédie d'un éventuel veuvage, il y a le mariage. Là aussi certaines choses sont troublantes. S'il ressort du récit de la création que l'homme et la femme sont complémentaires et donc fait pour s'unir, Paul ajoute quelques « évidences » qui n'ont de caractère incontournable que dans sa pensée. Ainsi nous explique-t-il « sa » base concernant le mariage dans les termes suivant : « Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié s'inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. Il y a de même une différence entre la femme et la vierge : celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit ; et celle qui est mariée s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari. Je dis cela dans votre intérêt ; ce n'est pas pour vous prendre au piège, c'est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction » (1 Corinthiens 7.32-35).


Ce qui ressort du passage cité est fort intéressant, non seulement parce que nous voyons que Paul considère l'union maritale comme un facteur inévitable d'éloignement de Dieu mais également parce qu'il nous affirme clairement que c'est dans le célibat que l'on peut le trouver (Dieu, pas Paul). Affirmation qui fait très certainement le régal de l'Église catholique romaine, mais qui est en désaccord total avec la Parole de Dieu.

Paul expliquera plus tard à Timothée que quelqu'un qui désire servir Dieu doit avoir fait la preuve de sa droiture dans sa relation de couple et de part l'éducation qu'il aura donnée à ses enfants (1 Timothée 3 ainsi que l'épître à Tite), ce qui semble bizarrement le disqualifier de cette soi-disant proximité avec Dieu qui ne se trouverait que dans le célibat. La conclusion de ce passage nous donne la raison de son laïus sur le sujet et nous apprend que ses directives sont uniquement là pour nous « porter à ce qui est bienséant et propre à (nous) attacher au Seigneur sans distraction » (1 Corinthiens 7.35). Or dans l'explication qui précède il nous montre sans détour que la « distraction » dont il fait cas est le mariage. En d'autres termes, il écrit cela pour déconseiller à ses lecteurs de se marier ce qui de facto les empêchera d'être serviteur.

(065) 🔷 Ne pas marier ses filles. 


(065) 🔷 Ne pas marier ses filles.

(VERSET : Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères : Hébreux 13.4).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (1 Timothée).


Malgré le nombre d'aberrations déjà mises en avant en ce qui concerne le mariage, en voici une de plus. Non seulement il conseille de ne pas se marier, mais il étend son discours sur nos enfants en affirmant que « Si quelqu'un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l'âge nubile, et comme nécessaire de la marier, qu'il fasse ce qu'il veut, il ne pêche point ; qu'on se marie. Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l'exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son cœur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux » (1 Corinthiens 7.36-38). Non seulement il ne cible sa directive que sur les filles, n'expliquant pas comment les garçons feront pour trouver une femme si tout le monde se plie à sa volonté, mais on peut dire qu'il condamne la fille puisqu'il affirmera lui-même une des choses les plus folles de ses écrits en déclarant qu' « elle (la femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère » (1 Timothée 2.15). Avoir un enfant en restant vierge n'étant pas commun, cela limite les candidates.

On notera également le verset 38 du passage cité où il place une distinction entre la vierge et la fille non mariée nous disant que celui qui a « décidé de garder sa fille vierge, celui-là fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux » (1 Corinthiens 7.38). Les deux choix proposés n'ont pas l'air bien différents, aussi, en placer un au-dessus de l'autre est étrange. Essayons cependant de comprendre son affirmation :

« Vierge c'est bien, célibataire c'est mieux » (je paraphrase).

Schématisé de la sorte, réalisez-vous mieux ce qu'il vient de dire ? Il dit que célibataire et vierge c'est mieux que simplement vierge. Cela sous-entend que ce serait mieux que vierge et pas célibataire, donc mariée. Cependant, si la femme s'est mariée, le père n'a plus rien à dire, c'est le mari le chef du foyer. Ses propos sont généralement particulièrement confus, ici, c'est à un niveau remarquable.

(066) 🔷 La raison de se marier.


(066) 🔷 Le mariage, à peine mieux que la géhenne.

(VERSET : Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères : Hébreux 13.4).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (1 Corinthiens).


Le dernier point que je soulèverai concernant le mariage se rapporte à une raison de se marier considérée comme « bonne » par Paul. Après nous avoir de plusieurs manières expliqué qu'il était de loin meilleur de ne pas se marier allant jusqu'à dire que cela éloignait de Dieu, il met cependant en avant une raison qui le justifierait.

On pourrait penser qu'il va nous exposer un sentiment noble, une éventuelle façon de transcender l'existence, ou quelque chose de la sorte, mais il n'en est malheureusement rien. L'unique raison qu'il nous donne de le faire et celle de ne pas brûler. C'est un moyen d'éviter le péché de la chair alors que tout montre le contraire. « Je pense qu'il est bon pour l'homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1 Corinthiens 7.1-2). Étrange façon de voir les choses où le seul moyen d'éviter d'être esclave de pulsions sexuelles et de se marier, en d'autres termes de prendre une femme pour assouvir ses besoins physiques. Cela peut sembler cru, mais il s'agit bien là de ce dont il nous fait cas. Il enfoncera le clou quelques versets plus tard en précisant « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves... qu'il leur est bon de rester comme (lui). Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler » (1 Corinthiens 7.8-9).

Il place le mariage juste au-dessus de l'enfer, ce qui en dit long sur ce qu'il en pense.

Pour résumer ce point, nous pouvons dire que la réponse de Paul à la convoitise de la chair est le mariage. Or, la Parole nous monte que ce n'est pas en obtenant ce que l'on a convoité que notre convoitise cessera. L'exemple d'Amnon et de Tamar étant plutôt parlant sur ce sujet (2 Samuel 13). La convoitise en elle-même étant un péché, ce n'est pas en empruntant quelques détours qu'on l'effacera, au contraire, elle restera présente, et celui qui a convoité une femme ne cessera pas d'en convoiter d'autres une fois qu'il aura obtenu celle qu'il voulait. Si ce qui est mal vient du cœur, alors la convoitise vient du cœur et le mariage ne purifie en rien le cœur de l'homme. Dans le cas présent, il était impur dans le célibat, et il le sera également dans le mariage.

(067) 🔷 La culpabilité du mariage. 


(067) 🔷 La culpabilité du mariage.

(VERSET : Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères : Hébreux 13.4).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


-> La culpabilité du mariage.

Il enfonce le clou en affirmant que « Pour ce qui est des vierges, je n'ai point d'ordre du Seigneur ; mais je donne un avis comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j'estime bon, à cause des temps difficiles qui s'approchent : il est bon à un homme d'être ainsi. Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. Si tu t'es marié, tu n'as point péché ; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner » (1 Corinthiens 7.25-28).

Il est en effet troublant de lire « Si tu t'es marié, tu n'as point péché ; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché ». Encore heureux, je vous renvoie à ce que je disais auparavant sur la création du monde et plus spécifiquement de l'homme et de la femme, sur le fait que l'un ne va pas sans l'autre. Dieu a dit « il n'est pas bon que l'homme soit seul » (Genèse 2.18). On peut se demander en quoi Paul honore le mariage dans les 4 versets cités. Au contraire, il en dresse un portrait négatif.

Ensuite, la conjonction de coordination « mais » a une signification particulière. Par exemple, si vous dîtes « oui, mais », cela signifie en réalité « non ».

Voyons ceci plus en détail :

Si je vous dis quelque chose et que je termine en vous demandant si vous êtes d'accord, un « oui » ou un « non » ne prête pas à confusion. Par contre, un « non mais » signifiera que dans l'ensemble vous n'êtes pas d'accord mais que cependant, il existe certaines évidences avec lesquelles vous êtes en accord (ou au moins sur lesquelles vous n'avez pas d'objections). De même, un « oui, mais » signifiera que vous êtes d'accord jusqu'à un certain point mais que vous n'êtes pas en accord sur une partie de ce que je vous aurais dit. Par conséquent, à la question « êtes-vous d'accord », un « oui, mais » signifiera en réalité « non ». Vous pourriez être d'accord à 90 % ; vous n'êtes toutefois pas d'accord avec la chose dite.

Nous sommes dans le cas présent en face du même type d'exemple. Paul dit « Si tu t'es marié, tu n'as point péché ; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché », effectivement, on ne peut qu'être d'accord, par contre, il fait suivre son affirmation (dont il affirme qu'elle n'est pas de Dieu), de cette fameuse conjonction de coordination. En d'autres termes, il dit « tu n'as pas péché en te mariant, mais tu ferais mieux de ne pas le faire ». Le texte exact dit « mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner ».

Paul estime donc que bien que Dieu ait affirmé dans la genèse qu'il n'était pas bon que l'homme soit seul et bien qu'il ait créé la femme dans le but d'être une aide pour l'homme, il est bon d'enseigner de rester seul.

Paul nous met en garde contre ce qui se passera dans les derniers temps. Laissons-le conclure lui-même ce point sur le mariage puisque dans le cas présent ses propres mots prononcés par moi seraient très mal pris.

« Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (1 Timothée 4.1-3).

(068) 🔷 Mention spéciale.


(068) 🔷 Une compilation d'hérésies sur le mariage en un paragraphe.

(VERSET : ... Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers : 1 Samuel 15.22).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (1 Corinthiens) (1 Corinthiens).


Un passage de l'épître aux Corinthiens méritant une attention toute spéciale, j'ai décidé de le traiter en une fois plutôt que d'en faire un point par erreur. Je vais en traiter trois points distincts.

« À ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari ; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare, le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. Car sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Où sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? » (1 Corinthiens 7.10-16).


📌 Premier point : « À CEUX QUI SONT MARIES » suivi de « AUX AUTRES ».

Là nous sommes en face de ce qu'il convient de qualifier de « boulette ». Elle est d'ailleurs plutôt intéressante et prouve à quel point on a tendance à lire la Parole sans vraiment faire attention, plus par automatisme que par volonté d'en découvrir la profondeur.

Paul commence par s'adresser « à ceux qui sont mariés », leur donnant des ordres « venant de Dieu ». Une fois cette partie terminée, il poursuit son idée en s'adressant « aux autres » or, qui peuvent bien être ces fameux « autres » à qui il s'adresse, si ce n'est à ceux qui ne sont pas mariés ? Et que leur dit-il ?

« Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari »

Bien que Paul utilise le terme « femme », il semble en regardant ce texte de plus près qu'il parle en réalité de personnes ayant une relation (pas forcément sexuelle mais au moins affective) ayant pour probable finalité le mariage. Lorsqu'il dit « qu'elle consente à habiter avec lui », il dit également que ce n'est pas encore le cas.

La « boulette » dont je vous parlais est donc là. Paul parle à des célibataires (« aux autres ») fiancés (ou non) avec des païens, et il conseille de poursuivre la relation jusqu'à habiter ensemble et se marier lorsque Dieu nous dit que les ténèbres n'ont aucune part avec la lumière. Les exemples Bibliques de séparation entre croyants et incroyants sont plutôt clairs. N'oublions pas que dans l'ancienne alliance (qui je le rappelle n'a pas été abolie), il était interdit de s'unir avec des non juifs. Dans la nouvelle alliance, l'église devenant héritière des promesses, devient également héritière des avertissements et des commandements.

Il est dont interdit de s'unir avec les ténèbres, c'est-à-dire avec des païens ce qui est clairement en opposition avec ce que nous dit Paul. Pourtant il était lui-même d'un autre avis dans l'épître aux Corinthiens :

1 Corinthiens 6.14-15 : Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ?

Comme d'habitude, Paul prêche le chaud et le froid.


📌 Deuxième point : LA SANCTIFICATION PAR LE MARIAGE.

Il y a quelque chose de troublant. Paul nous dit que celui des deux membres d'un couple qui n'appartient pas à Dieu est Saint de par le fait qu'il est uni à un enfant de Dieu et tout ça pour que leurs enfants soient saints.

« Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari ; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints »

C'est oublier deux choses primordiales, premièrement Jésus nous dit que les ténèbres n'ont rien de commun avec la lumière, ce qui est contradictoire avec la pensée de Paul, et deuxièmement la Parole nous dit que les enfants ne seront pas jugés pour les crimes de leurs parents et inversement. Ce qui signifie qu'un enfant n'est pas saint parce que ses parents le sont, et qu'il n'est pas non plus impur parce que ses parents le sont.

En outre, si le païen est sanctifié, il est sauvé, ce qui pose la possibilité de salut en dehors de Jésus-Christ.


📌 Troisième point : « SAIS-TU, SI TU SAUVERAS ».

La dernière chose, toujours sur ce même passage de 1 Corinthiens 7.10-16, concerne le dernier verset. Paul nous dit que nous ne savons pas si nous ne sauverons pas nos conjoints païens en restant avec eux. Mais il semblerait que ce qui sauve, c'est de faire la volonté de Dieu, en conséquence, vivre avec les ténèbres étant contraire à la volonté de Dieu, je ne vois pas comment Paul peut dire que notre désobéissance peut amener les païens à la repentance, cela ne peut pas apporter de bénédiction. Il en est de même avec l'exemple des pécheurs qui doivent être renvoyés des assemblées. Si l'on suit la logique de Paul, il faudrait non pas les renvoyer mais les garder en espérant que notre comportement les amènera à changer de positionnement vis-à-vis de Dieu. Or les renvoyer physiquement c'est justement un moyen de leur faire réaliser leur éloignement spirituel, leur différence d'avec les véritables enfants de lumières que nous sommes censés être.

Quoi qu'il en soit, il est toujours possible que quelques erreurs de traductions se soient glissées dans les épîtres attribuées à Paul, mais la profusion de divergences et de contradictions sur la relation entre les deux genres de la race humaine montre, en contradiction avec lui-même et avec le reste de la Parole (parfois avec les deux), que ses écrits ne peuvent pas être inspirés par Dieu.

(069) 🔷 La circoncision/plaire à son prochain.


(069) 🔷 Déclaration hypocrite de Paul sur la circoncision.

(VERSET : il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec : Actes 16.3).

LIVRE INCRIMINE : (Galates).


La circoncision est un signe de l'alliance entre l'homme et Dieu. Elle date d'Abraham qui en a reçu la règle de Dieu lui-même. Comme dans beaucoup de domaine, la nouvelle alliance est la transposition dans le monde spirituel de règles qui existaient déjà dans le monde charnel (dans le monde physique).

Si dans ses grandes lignes la loi de Moïse limitait l'obéissance à une conformité dans les actes, son accomplissement dans la nouvelle alliance étend l'obéissance au niveau des pensées. Un exemple simple de cela peut se trouver dans l'exemple de l'adultère. Si l'on regarde le commandement de l'ancienne alliance « Tu ne commettras point d'adultère » (Exode 20.14), on constate qu'il s'agit, comme le verbe « commettre » l'indique, de ne pas faire, donc de ne pas passer à l'acte, alors que si l'on regarde l'accomplissement de ce commandement dans la nouvelle alliance, Jésus nous dit que « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5.28). La loi est passée de physique à spirituelle. Certains diront alors que la loi charnelle est toujours valable parce que l'acte est toujours répréhensible. En fait, les choses ne se regardent plus sous cet angle. L'acte était dans l'ancienne alliance la frontière du péché, alors que maintenant c'est la pensée. L'acceptation de l'adultère précède l'adultère et constitue déjà le péché. Aussi, l'acte n'est plus en jugement parce que le jugement est rendu dès lors que la pensée a accepté l'adultère.

Pourquoi cette digression sur le sujet de l'adultère alors que je me proposais de parler de la circoncision ? Tout simplement parce qu'il en va de même avec la circoncision qui n'est plus un commandement charnel et donc symbolisé par une meurtrissure de la chair, mais par un acte spirituel qui devient une meurtrissure de l'âme. La circoncision devient spirituelle parce que l'alliance l'est devenue. Une alliance charnelle ne pouvait avoir comme image qu'un acte charnel, ainsi l'accomplissement de la loi charnelle en loi spirituelle ne pouvait avoir comme signe qu'un accomplissement de ce signe d'un état vers l'autre.

La première circoncision, celle du corps était limitée parce que l'alliance qui en découlait était aussi limitée. Étant passée sous la loi de l'esprit (appelée également « grâce »), la frontière de cette symbolique a aussi été repoussée pour englober plus de choses. Une plus grande responsabilité mais aussi une plus grande récompense.

Paul a l'air d'être d'accord avec cela, puisqu'il affirme qu'« en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur » (Galates 5.6). Il parle là de circoncision de la chair, et affirme que cela ne sert à rien par rapport à Dieu. Je ne parlerai pas des éventuels bienfaits sanitaires. Faisant suite à cette déclaration, Paul prend à partie certaines personnes qui « voulant se rendre agréable selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ » (Galates 6.12). Cela peut sembler un bon point de vue, et en fait, il est plus que probable que c'en soit un, mais on trouve surtout une différence entre son discours et ses actes.

Dans le livre des Actes des Apôtres on trouve mention d'un événement d'autant plus particulier qu'il est exactement la mise en application par Paul de ce que lui-même condamne. Paul ayant rencontré un frère dont tout le monde rendait un bon témoignage, décide de l'emmener avec lui, mais avant de le faire, « il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec » (Actes 16.3). Aussi, si l'on ne peut qu'être d'accord avec ce que dit Paul concernant la circoncision, et on trouve à ce sujet-là un verset très clair dans l'épître aux Colossiens, verset dans lequel il nous dit « c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ » (Colossiens 2.11), on peut cependant plus difficilement comprendre cette dualité entre le discours et l'acte qui le pousse d'un côté à dire des choses et d'un autre à faire l'inverse.

Dans le cas présent, on trouve dans le verset qui nous révèle cette contradiction, un élément très intéressant sur la raison pour laquelle il a fait cela. Il nous est dit « il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là » (Actes 16.3). Son problème est donc très clairement qu'il essaye d'éviter des persécutions par des compromis avec ses croyances.

Mais cette façon de voir n'est pas l'apanage unique de ce verset puisqu'on constate à de nombreuses reprises la position de Paul concernant l'importance de plaire aux hommes. Ainsi il nous affirme « Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés » (1 Corinthiens 10.32-33). Or, que signifie concrètement « ne soyez en scandale ni... » lorsqu'il affirme que « la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent » (1 Corinthiens 1.18). Comment, lorsque l'on avance que prêcher l'évangile est une folie pour le perdu, peut-on parallèlement prétendre que nous ne devons pas être en scandale puisque le simple fait de prêcher crée des scandales. Cela tendrait à dire qu'il faut éviter de prêcher.

Lorsque Jésus disait « Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! » (Matthieu 18.7) il nous disait en fait non pas de tout faire pour éviter que des scandales naissent, mais de ne pas faire en sorte de dire des choses dans le but de créer des scandales, ce qui n'est pas du tout identique. Par exemple, une chose dite peut très bien causer un scandale sans que celui qui l'a dite soit celui par qui le scandale arrive. Plus concrètement un enseignement sur l'homosexualité créera des scandales mais faut-il pour autant éviter de prêcher sur ce sujet alors que la Parole de Dieu le soulève. La réalité est qu'il ne faut pas prêcher sur un sujet dans le but de créer un scandale. Ce même ouvrage que vous lisez en ce moment peut créer des scandales, mais ce n'est pas son but. La position de Paul serait de ne pas le publier et de ne pas prêcher dessus uniquement pour éviter l'éventuelle naissance d'un scandale. Paul qualifiera cela en ces termes : « je m'efforce en toutes choses de complaire à tous » (1 Corinthiens 10.33), or « plaire aux hommes » est opposé à « plaire à Dieu » puisque la chair est opposée à l'esprit et la volonté de Dieu est plus souvent de mettre l'homme en face de ses responsabilités que de le lancer dans une course de qui plaira le plus à l'autre.

Par ailleurs, en poursuivant le verset de l'épître aux Romains, on trouve quelque chose de particulier, Paul nous disait « Que chacun de nous plaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification. Car Christ n'a pas cherché ce qui lui plaisait, mais, selon qu'il est écrit : les outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur moi » (Romains 15.2.3) ce qui signifie très simplement, et la justification est amusante, que nous devons plaire aux hommes parce que Jésus a plu à Dieu. Or si Jésus a été un exemple, ce qu'aucun disciple de Jésus ne peut nier, c'est cet exemple que nous devons suivre, et si nous devons devenir comme Jésus, cela signifie entre autres que nous devons nous aussi tout faire pour plaire à Dieu le Père et non pas nous évertuer à plaire aux hommes. Il est donc parfaitement étrange de voir Paul expliquer que nous devons plaire aux hommes parce que Jésus a plu au Père.

Pour finir je rappellerais deux choses,

Premièrement, du temps du ministère terrestre de Jésus, ses frères ne croyaient pas en lui et se moquaient ouvertement de lui, il était en scandale auprès d'eux parce qu'étant l'aîné, il est parti de la maison au lieu de prendre la suite de Joseph, leur père.

Deuxièmement, rappelons Jean 6 où Jésus explique qu'il est le pain de vie, son discours sera si choquant que la plupart de ses disciples s'en iront loin de lui. En expliquant que son sang était un breuvage, il a scandalisé tous ses auditeurs, alors bien entendu, c'était une image, et il aurait donc fort logiquement pu en chercher une autre pour expliquer ce dont il parlait à ce moment-là. Mais son choix a été arrêté et il a utilisé cette image plutôt qu'une autre.

Dans ces deux cas, et il y en a de nombreux autres, plaire à Dieu a été la seule chose importante et à chaque fois il a fallu déplaire à l'homme. Il est donc d'autant plus étonnant que Paul cherche constamment à plaire aux hommes alors que son seul but devrait être de plaire à Dieu. « S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » disait Jésus dans Jean 20.15, j'en conclus donc logiquement que plaire à Dieu provoque le déplaisir des hommes et que cette volonté de ne pas attirer la réprobation des hommes a conduit Paul dans la désobéissance concernant la circoncision de Timothée.

(070) 🔷 Livrés à Satan. 


(070) 🔷 Paul livre des personnes à Satan ... ???

(VERSET : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné : Matthieu 12.31).

LIVRES INCRIMINES : (1 Timothée) (1 Corinthiens).


Bien que le jugement n'appartienne qu'à Dieu seul, Paul se permet de livrer lui-même des personnes à Satan et encourage d'autres à faire de même. Il dit d'une part « De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer » (1 Timothée 1.20). Pourtant, dans l'évangile de Matthieu, Jésus nous dit que « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné » (Matthieu 12.31). En conséquence, soit Hyménée et Alexandre ont blasphémé contre le Saint-Esprit et dans ce cas, Paul n'a pas à prononcer quelque sentence que ce soit, puisque Dieu l'a déjà fait, soit ils l'ont fait contre Jésus ou contre le Père et dans ce cas, Paul n'a pas à livrer qui que ce soit à satan. Une pareille affirmation sera faite aux Corinthiens qui, vivant une grave impudicité vont s'attirer les foudres de Paul. « Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5.3-5). Comment faire pour justifier une déclaration où Paul annonce livrer un pécheur à satan afin que son esprit soit sauvé ?

(071) 🔷 Jésus le juste juge.


(071) 🔷 Amalgame entre la justice et le jugement.

(VERSET : La justice et l'équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face : Psaumes 89.15).

LIVRE INCRIMINE : (2 Timothée).


Paul fait une petite erreur concernant le jugement. Erreur qui ne pourrait être si le passage était inspiré. Il nous dit que « Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4.8). La méprise de Paul vient de ce qu'il ne connaissait alors que l'ancienne alliance dans laquelle il est dit que « Le roi assis sur le trône de la justice Dissipe tout mal par son regard » (Proverbes 20.8). La cohérence s'arrête là, parce que la chronologie totale de la transmission de la capacité de jugement est la suivante.

Tout d'abord, il va de soi, le jugement appartenait à Dieu dans le ciel, mais les choses ont changé. La première étape se trouve dans l'évangile de Jean où il nous est dit que « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5.22). La justice est donc restée au ciel, avec le Père, mais le jugement a été donné au Fils qui est sur terre. Ensuite, ce même jugement que le Fils a reçu, ne reste pas dans les mains du Fils, il va à son tour le transmettre, et c'est dans ce même évangile que nous l'apprenons. « Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 12.47-48).

La justice et le jugement ne sont pas la même chose. La justice est au ciel et n'a aucun rapport avec la distinction entre le bien et le mal. La Justice c'est la volonté de Dieu. Le jugement de son côté est sur la terre et c'est le fait de trancher entre le bien et le mal. D'où la déclaration de Jésus concernant ce que le Saint-Esprit peut révéler aux païens, la justice, soit Dieu le Père, le jugement, soit Jésus en tant que Parole de Dieu, et finalement le péché, qui est la séparation entre les deux (Jean 16.8).

D'où l'erreur de Paul, il connaissait parfaitement l'ancienne alliance mais n'avait pas de texte de référence en ce qui concerne la nouvelle. La faute devenait donc presque inévitable sans inspiration divine et c'est effectivement ce qui s'est passé.

(072) 🔷 Monter / Descendre. 


(072) 🔷 Un raccourci dénué de sens.

(VERSET : Je ferai de la droiture une règle, Et de la justice un niveau : Esaïe 28.17).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 4.9 : Or, que signifie : Il est monté, sinon qu'il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ?

Bien entendu, il n'est pas question de remettre en cause que le Seigneur Jésus soit descendu dans les régions inférieures de la terre, mais ce que nous pouvons dire c'est que le fait qu'il soit monté au ciel n'est en aucun cas la preuve qu'il soit descendu sous terre. Avoir triomphé de la mort peut en être un signe puisqu'il a bien fallu la rencontrer pour l'affronter. Mais monter au grenier ne signifie pas en soi que l'on soit allé à la cave. Même en prenant ce verset en dehors du contexte spirituel qu'il est censé représenter, personne ne peut y voir de logique. Parce que c'est bien cela que Paul essaye de mettre en avant. Une supposée logique implacable qui, par le fait que Jésus soit monté au ciel, attesterait qu'il est également allé dans le royaume des morts. Mais sa logique est un échec total.

Paul relie deux faits, qui sont tous les deux vrais, c'est-à-dire le fait que Jésus soit monté au ciel et qu'il soit descendu dans le royaume des morts afin d'y terrasser la mort et de s'emparer des clés du royaume des morts, qui désormais sont en sa possession. Malheureusement, il essaye de placer une causalité qui ne peut pas être et en profite, par la même, pour dire quelque chose de faux. L'un n'est pas la preuve de l'autre.

(073) 🔷 Flatterie.


(073) 🔷 Une flatterie inassumée.

(VERSET : Je n'aurai point égard à l'apparence, Et je ne flatterai personne ; 22 Car je ne sais pas flatter: Mon créateur m'enlèverait bien vite : Job 32.21-22).

LIVRES INCRIMINES : (1 Thessaloniciens) (1 Thessaloniciens) (1 Thessaloniciens).


Paul écrivant à l'église de Thessalonique, leur assurera ne jamais avoir « usé de paroles flatteuses » envers eux (1 Thessaloniciens 2.5). C'est un fait louable s'il est vrai, par contre dans le cas contraire disons que c'est une affirmation bien légère. Sans chercher bien loin, nous trouvons dans la même épître la démonstration de l'inverse de son affirmation :

  • 1 Thessaloniciens 1.6-10 : Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l'Achaïe. Non seulement, en effet, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l'Achaïe, mais votre foi en Dieu s'est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n'avons pas besoin d'en parler. Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir.

Ce premier passage est déjà parcouru de paroles que nous pouvons à minima considérer comme particulièrement douces, et qui ne font rien d'autres que brosser dans le sens du poil. Il ne s'arrête pas là, considérant ne pas avoir complimenter suffisamment ceux dont il cherche l'approbation. Il poursuivra donc dans le chapitre suivant dans ces termes :

  • 1 Thessaloniciens 2.13-14 : C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez. Car vous, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en Jésus-Christ dans la Judée, parce que vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu'elles ont soufferts de la part des Juifs.

Ces deux passages sont tout de même bien remplis de paroles que je qualifierai au minimum de « douces » et ils ont la particularité d'encadrer directement celui dans lequel Paul affirme ne jamais faire une telle chose. Il affirme donc une chose que ses propres écrits infirment.

(074) 🔷 Rappeler une faute. 


(074) 🔷 Le rappel d'une faute supposée de Céphas.

(VERSET : Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis : Proverbes 17.9).

LIVRE INCRIMINE : (Galates).


La parole de Dieu nous dit que « Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis » (Proverbes 17.9). Pourquoi dans ce cas-là, Paul se permet-il, parlant aux Galates, de rappeler une faute passée de l'apôtre Pierre : « Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ?» (Galates 2.14). À quoi peut servir cette déclaration de Paul ?

Dans le cas présent, il ne fait que parler mal au sujet d'un problème qui, soit est résolu, soit ne regarde tout simplement pas les Galates. Dans les deux cas il donne aux Galates une impression très négative sur Pierre et influe directement sur ce qu'ils penseront de lui le jour où ils le verront alors que le problème est probablement déjà réglé. Il contrevient donc directement à un proverbe, la question étant de savoir si c'est le Saint-Esprit qui lui a soufflé de rappeler une supposée faute d'un frère et d'aller jusqu'à s'en servir comme argument pour montrer sa propre droiture. En se comportant de la sorte, il montre non seulement son irrespect envers Pierre, mais également envers la Parole de Dieu qu'en tant que Pharisien (puisqu'il se plaît à rappeler qu'il l'est) il connaît.

Si l'on s'en réfère à la Parole de Dieu, alors nous devons nous rendre à l'évidence, il cherche à créer une division. C'est tout du moins ce que nous dit le livre des Proverbes.

(075) 🔷 Juger les anges.


(075) 🔷 Le jugement ne nous appartient pas.

(VERSET : Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice : Jean 7.24).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


  • 1 Corinthiens 6.3 : Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ?.

Faisons simple et court, le jugement ne nous appartient pas. Cette doctrine du jugement des anges par les croyants vient d'apocryphes, elle n'est pas présente dans la Parole de Dieu. J'ai déjà détaillé ce sujet dans un point précédent.

(076) 🔷 Jésus déclaré Fils de Dieu.


(076) 🔷 Paul ne sait pas quand Jésus a été déclaré Fils de Dieu.

(VERSET : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : Matthieu 3.17).

LIVRE INCRIMINE : (Romains).


Toute erreur est un fait particulier, mais certaines paraissent encore plus incompréhensibles que d'autres. Celle qui est le sujet de ce point est de ce type.

  • Romains 1.3-4 : et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts), Jésus-Christ notre Seigneur,

Paul nous affirme donc que Jésus a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection. Pourtant, la filiation divine de Jésus était claire depuis le début. Non seulement avec les annonces faites séparément à Joseph et Marie, mais, plus clairement encore lors de deux moments particuliers. Le premier des deux étant plus marquant parce qu'il a eut lieu de manière publique. Dans l'évangile selon Matthieu, évangile que Paul ne connaissait pas, il est écrit, alors qu'on nous décrit le baptême de Jésus :

  • Matthieu 3.16-17 : Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.

La voix de Dieu le Père ne se fera entendre que trois fois dans les évangiles, et deux d'entre elles consistent en l'affirmation de sa paternité et donc de la filiation divine de Jésus. La deuxième fois sera lors de la transfiguration.

Pourtant Paul considère que la filiation divine de Jésus n'a été prononcée/attestée qu'à partir de sa résurrection. Il a de toute évidence oublié ces deux moments particuliers où la voix de Dieu le Père a retenti dans le ciel pour établir cette vérité. Cependant, la question se pose : est-ce que le Saint-Esprit a également oublié ? Parce qu'il était présent, il est descendu sur Jésus sous la forme d'une colombe, pourtant il semble ne pas s'en souvenir lorsqu'il inspire Paul d'écrire ces deux versets de l'épître aux Romains.

L'autre solution est que le Saint Esprit étant Dieu, il ne peut avoir fait cette omission, pourtant elle est présente dans l'épître attribuée à Paul, ce qui attire une et une seule conclusion possible. Le Saint-Esprit n'a pas participé à la rédaction de cet écrit.

(077) 🔷 La preuve de la nature.


(077) 🔷 La nature prouverait que Jésus est Dieu ???

(VERSET : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : Matthieu 3.17).

LIVRE INCRIMINE : (Romains).


  • Romains 1.20-22 : En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ;

Dans les grandes lignes, Paul dit que les païens sont coupables parce que la nature est la preuve que Dieu existe et donc ils le connaissent et n'ont pas voulu de lui. Le raisonnement est simplement hallucinant.

On peut concevoir que la nature soit une preuve de l'existence de Dieu pour celui qui croit déjà en lui. Par contre, pour celui qui ne connaît pas Dieu, ça ne pourrait au maximum qu'être la preuve de l'existence d'un dieu, pas du Dieu unique qui est révélé à travers son Fils Jésus, par l'action du Saint-Esprit. Prétendre que les païens ont la preuve de l'existence de Dieu parce que les arbres sont jolis c'est non seulement le niveau zéro de l'infantilisation, mais c'est également nier que seul le Saint-Esprit peut révéler Jésus à un incroyant. Chose que le Saint-Esprit sait parfaitement, il est donc impossible qu'il ait révélé quelque chose de contraire à qui que ce soit.

En outre, Dieu ne se démontre pas, il se rencontre.

Pourtant selon Paul, ceux qui ne le réalisent pas en s'appuyant sur ce qu'ils voient, sont inexcusables ... alors que lui ne s'est pas converti comme cela et devrait donc également, selon ses propres paroles, être inexcusable.

(078) 🔷 Le vin.


(078) 🔷 Boire ou ne pas boire, là semble être la question.

(VERSET : Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous : Matthieu 26.27).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (1 Timothée).


Voici une contradiction que l'on peut qualifier de « simple », dans le sens où elle ne nécessitera pas vraiment d'explication, mais plutôt une simple mise en lumière en rapprochant deux affirmations contraires de Paul.

Paul nous donne quelques conseils alimentaires, qui, s'ils peuvent être à la mode actuellement dans certains milieux, n'en restent pas moins hors de propos et surtout, parce que le problème est là, en opposition avec une déclaration qu'il fera à son ami Timothée. Il nous est tout d'abord affirmé dans l'épître aux Romains qu'« Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute » (Romains 14.21). Je ne m'occuperai pas de son affirmation concernant la viande, quoi que je pourrais nous y attarder, mais plutôt de son affirmation concernant le vin. En effet, il dira plus tard à Timothée « Ne continue pas à ne boire que de l'eau ; mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions » (1 Timothée 5.23).

Quelle que soit sa justification, dans le cas présent de « fréquentes indispositions », il n'en reste pas moins que nous voyons une opposition entre un Paul qui clame haut et fort qu'il est bien de ne pas boire de vin lorsqu'il parle à toute une assemblée, mais qui change son discours dès lors qu'il parle à une personne en particulier. Nous pourrions essayer de justifier cela en disant qu'il voulait éviter des excès à l'église de Rome, mais alors pourquoi être si catégorique et ne pas simplement préciser qu'il est bon de ne pas faire d'excès de vin (ou d'excès en tout genre) ce qui aurait été en accord avec sa déclaration à Timothée. Force est de constater qu'il a tenu un double langage, probablement involontaire, il va de soi, mais un double langage ne peut pas être présent si les textes sont inspirés.

Que l'on puisse y voir une maladresse de langage n'allège pas le problème parce que cela supposerait que cette maladresse est celle du Saint-Esprit.

(079) 🔷 Accomplie, pas abolie. 


(079) 🔷 La supposée abolition de la loi.

(VERSET : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir : Matthieu 5.17).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 2.14-15 : Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,

Une fois de plus, la loi n'a pas été abolie. Cette fois-ci il utilise le verbe anéantir, mais ça n'y change rien. Non, la loi n'a pas été anéantie. C'est l'un des points récurrents des écrits attribués à Paul. Il n'est pas d'accord sur l'accomplissement de la loi et revient souvent à la charge au sujet de son supposé anéantissement.

(080) 🔷 L'orgueil.


(080) 🔷 L'évidence de l'orgueil.

(VERSET : Mieux vaut être humble avec les humbles Que de partager le butin avec les orgueilleux : Proverbes 16.19).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 3.4 : En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ.

Lol, quand on est obligé de le dire ...

Si qui que ce soit faisait cette déclaration de nos jours, tout le monde y verrait de l'orgueil, même les défenseurs de Paul. Pourtant on voudrait nous faire croire que Dieu, qui valorise toujours l'humilité, aurait inspiré par son Esprit de tels propos à Paul.

(081) 🔷 La révélation de Jésus. 


(081) 🔷 La révélation de Jésus.

(VERSET : Des laboureurs ont labouré mon dos, Ils y ont tracé de longs sillons : Psaumes 129.3).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 3.5 : Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.

On pourrait passer du temps à démontrer les nombreuses révélations qui ont été faites dans les autres générations, mais je ne citerais que deux évidences. La première se trouve dans la première épître de Pierre et elle nous annonce que : Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies (1 Pierre 1.10-11). Cela signifie que tous les prophètes, quelle que soit leur époque, avaient le Saint-Esprit en eux et avaient reçu la révélation des souffrances de Jésus.

La deuxième évidence consiste simplement dans le texte d'Ésaïe 53 que je vous laisse relire.

(082) 🔷 Un seul baptême.


(082) 🔷 Paul ne reconnait qu'un seul baptême.

(VERSET : Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli ! : Luc 12.50).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 4.5 : il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,

Nouvelle affirmation totalement fausse ! Il n'y a pas qu'un seul baptême, même Jésus, bien que baptisé d'eau et d'Esprit dans le Jourdain, annonce la veille de sa crucifixion qu'il doit encore être baptisé d'un autre baptême. Ce qui, contrairement à ce qui est professé par les croyants, fait 3 baptêmes et non pas 1 comme l'affirme Paul. Ce troisième baptême dont personne ne parle jamais nous est cité dans deux passages, le premier se trouvant dans l'évangile selon Marc et le deuxième dans l'évangile selon Luc :

  • Marc 10.38-39 : Jésus leur répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? Nous le pouvons, dirent-ils. 39 Et Jésus leur répondit: Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé;
  • Luc 12.50 : Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli!

Dans ces passages, Jésus parle bien d'un baptême qui est encore à venir, et ce, une journée avant son sacrifice. Ce qui pose bien trois baptêmes et non un seul, comme le prétend Paul.

(083) 🔷 La loi.


(083) 🔷 La loi existe par intermittence.

(VERSET : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir : Matthieu 5.17).

LIVRE INCRIMINE : (Ephésiens).


  • Éphésiens 6.1-3 : Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.

C'est le même Paul qui disait un tout petit peu plus tôt que nous ne sommes plus sous la loi, et qui tout d'un coup se justifie par elle. Une sorte de self service de la foi. Si vous ne voulez pas de la loi, référez vous à ce verset : car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient (Romains 10.4). Par contre si vous en avez besoin, reprenez celui d'Ephésiens.

(084) 🔷 L'accusation.


(084) 🔷 L'accusateur des frères en action.

(VERSET : ... car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit : Apocalypse 12.10).

LIVRE INCRIMINE : (Philippiens).


  • Philippiens 2.20-21 : Car je n'ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.

Comme à son habitude, il accuse gratuitement. Il me semble que l'accusateur des frères a un nom.

(085) 🔷 Maîtres, pères et directeurs.


(085) 🔷 Le triple reniement de Paul.

(VERSET : 8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. 9 Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. 10 Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ : Matthieu 23.8-10).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


C'est étonnant de constater que le fait d'appeler père un peu tout le monde est typiquement une pratique catholique romaine. Entre leur pape qui se fait appeler le saint-père, titre qu'il usurpe à Dieu, et leurs curés et autres qui se font appeler père à tout va, ce titre n'a presque plus de signification. C'est également amusant de remarquer que ce sont ces mêmes catholiques romains qui ont choisi les textes de la nouvelle alliance. Et dans la première épîtres aux Corinthiens, on trouve cette affirmation :

  • 1 Corinthiens 4.15-16 : Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Évangile. Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs.

Elle est beaucoup plus problématique qu'on ne l'imagine.

La notion de père spirituel est particulière, mais simple à résumer, Dieu est notre seul Père, et personne d'autre ne peut être appelé de la sorte. Ca peut en ennuyer certains, mais la chose est facile à comprendre :

  • Matthieu 23.9 : Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.

Pourtant les deux versets de la première épître aux Corinthiens sont bien plus lourds de sens que cela. Paul commence par l'affirmation : quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, ce qui fait le lien avec Matthieu 23.8 : Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères, et il termine son affirmation en disant : soyez mes imitateurs. Or, cette affirmation fait le lien avec la suite du passage de l'évangile selon Matthieu qui nous disait : Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ (Matthieu 23.10). Le directeur, c'est celui qui donne la direction, donc celui qu'on imite.

La signification de ces deux versets de Paul est particulièrement troublante. L'évangile selon Matthieu a été écrit aux alentours de l'an 80 alors que l'épitre aux Corinthiens date de 55. Ca signifie que Paul a, dans l'ordre, conseillé une désobéissance flagrante à trois directions claires de Jésus qui bien qu'ayant été dites environ 25 ans plus tôt, ne seront mises à l'écrit que 25 ans plus tard. Comment a-t-il fait pour mettre d'affilée et dans l'ordre les trois sujets qui se trouveront dans un évangile qui n'est pas encore écrit et qui relatera des propos qui ont été tenus alors qu'il n'était pas présent. L'ordre suivit par Jésus fait sens lorsque l'on comprend que ces trois versets de l'évangile selon Matthieu sont une prophétie détaillant trois évènements successifs dont le dernier n'arrivera que plusieurs siècles plus tard. Mais sans la compréhension de cette prophétie, il n'y a pas de raison de citer ces trois choses (maître, père, directeur) dans cet ordre.

Evidemment, dans tous les cas, nous devons garder à l'esprit que Jésus nous enjoint expressément à ne pas nous faire appeler maître, père et directeur, et que Paul annonce aux Corinthiens qu'ils ont plein de maîtres, qu'il est leur père et leur directeur. Déjà simplement avec ça, la folie de ce passage de l'épître aux Corinthiens est établie. Mais il est impossible de s'arrêter là et il est nécessaire de poser la question de : comment est-ce possible ? Si c'est une révélation de l'esprit, alors on peut se demander duquel. Il est évident que le Saint-Esprit n'a pas pu inspirer un passage qui est tellement en opposition avec ce que Jésus dit. N'oublions pas que l'Esprit prend de ce qui est à Jésus pour nous le donner, et là, ce que Paul est censé avoir reçu est contre l'enseignement de Jésus. Donc ça n'est pas l'Esprit de Dieu qui a inspiré ces deux versets, et donc la lettre dans son ensemble. Mais alors, sachant qu'une telle coïncidence n'est pas possible, se tromper trois fois de suite, dans l'ordre, sur trois sujets qui n'ont par ailleurs aucune raison d'être mis côte à côte ne peut signifier qu'une seule chose. La personne qui a réellement écrit cette épître connaissait l'évangile selon Matthieu et a voulu créer du trouble. Et là, on ne peut que montrer du doigt ceux-là même qui ont mis ces épîtres dans le canon biblique et qui par ailleurs, sont les mêmes qui avaient déjà mis les apocryphes dans le canon juif. La "sainte église' catholique romaine.

Ca nous montre encore plus à quel point nous devons nous méfier des épîtres qui ont été attribuées à Paul.

(086) 🔷 Justification. 


(086) 🔷 Une justification poussive.

(VERSET : Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin : Matthieu 5.37).

LIVRE INCRIMINE : (2 Corinthiens).


  • 2 Corinthiens 1.15 à 2.1 : il se justifie alors qu'il faudrait juste demander pardon.

Dans ce passage, Paul passe verset sur verset à expliquer pourquoi il n'a pas pu venir, alors que ça n'a aucun intérêt, il suffisait de dire qu'il pensait venir mais qu'il en a été empêché et de demander pardon pour avoir dit qu'il ferait une chose qu'il n'a pas pu tenir. Apparemment, il a un problème avec le fait de le demander. D'autant qu'il va passer presque 20 versets à se justifier pour finir par dire : Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c'est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe (2 Corinthiens 1.23). Il faut donc comprendre qu'il a dit qu'il viendrait, qu'il ne l'a pas fait, mais que c'est leur faute. Ce qu'il confirme en appuyant que c'est vraiment contre sa propre volonté, qu'il s'est fait violence en ne venant pas. Ses termes parlent mieux que je ne le ferais : Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse (2 Corinthiens 2.1).

Tout cela sans parler du fait qu'il va exposer pendant tout le passage, les raisons qui ne sont pas celles pour laquelle il n'est pas venu.

(087) 🔷 Mise à l'épreuve.


(087) 🔷 Dieu ne tente personne, Paul s'en charge.

(VERSET : Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne : Jacques 1.13).

LIVRE INCRIMINE : (2 Corinthiens).


  • 2 Corinthiens 2.8-9 : Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui ; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.

Jacques nous transmettait une directive plutôt claire : Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. 14 Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise (Jacques 1.13-14). Il convient donc de se méfier, Dieu ne tente pas, mais Paul si !

Cela établit également que les épreuves volontairement initiées par Paul n'étaient pas de Dieu.

Quant au fait que ces épreuves, qui ne viennent pas de Dieu puisque Dieu ne tente personne, sont censées démontrer une obéissance, comment pourrait-elle démontrer une obéissance envers le Dieu qui ne les valide pas ? On peut donc légitimement se demander envers qui va l'obéissance dont il parle.

(088) 🔷 Tous pareil.


(088) 🔷 Une égalité à géométrie variable.

(VERSET : Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes : Actes 10.34).

LIVRE INCRIMINE : (Galates).


  • Galates 3.28 : Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.

Merveilleuse leçon d'unité.

Pourtant il ne faut pas oublier que cette merveilleuse unité qui fait de chacun l'égal de l'autre, qui efface les différences sous l'unique bannière de Christ n'autorise pas pour autant la femme à parler dans les assemblées selon le même supposé rédacteur de ces épitres.

Donc tous pareils, mais pas tant que ça.

(089) 🔷 La circoncision.


(089) 🔷 Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

(VERSET : Paul voulut l'emmener avec lui; et, l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec : Actes 16.3).

LIVRES INCRIMINES : (Galates) (1 Thessaloniciens).


On va rapidement voir deux exemples où Paul pointe une faute du doigt chez les autres, quand ses propres affirmations ne font que le désigner lui-même. Alors que lui était comme ce qu'il décrit et qu'il a bénéficié de la grâce de Dieu, il se contente avec lourdeur de conspuer ceux dont il était, et de pousser à la vindicte, au lieu de simplement les appeler à la conversion. Si vous aviez fait parti d'un groupe quelconque qui était ennemi de Dieu et que vous ayez fini par vous convertir, ne souhaiteriez vous pas que vos anciens amis le fassent également ? Pas Paul. Il affirme dans un premier temps aux croyants de l'église de Galates :

  • Galates 6.12-13 : Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. Car les circoncis eux-mêmes n'observent point la loi; mais ils veulent que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair.

Mais il ne s'arrête pas là dans la condamnation, puisque sa condamnation ne se limite pas a être celle de comportements divers, mais englobe également directement les personnes qui les pratiquent, oubliant qu'il en a été. Rappelons-nous qu'il disait : ce sont ces juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, (1 Thessaloniciens 2.15), en oubliant qu'il faisait partie de ces juifs en question et qu'il est une des dernières personnes qu'Etienne a vues avant d'être lapidé alors qu'il se contentait de donner son approbation à son meurtre (Actes 8.1 : Saul avait approuvé le meurtre d'Étienne).

Il récidive ici en pointant du doigt ceux qui forcent les croyants à se faire circoncire pour éviter d'être persécutés alors que c'est très exactement ce qu'il a fait à Timothée : Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d'une femme juive fidèle et d'un père grec. Les frères de Lystre et d'Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul voulut l'emmener avec lui; et, l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec (Actes 16.1-3).

Donc il ressort du comportement de Paul qu'il se condamne lui-même dans les passages de Galates 6.12-13 et de 1 Thessaloniciens 2.15, puisqu'accusant les autres, il fait cas de son propre comportement.

(090) 🔷 La nourriture.


(090) 🔷 Paul annonce sa propre condamnation.

(VERSET : Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis : Proverbes 17.9).

LIVRE INCRIMINE : (Galates).


  • Galates 5.19-21 : Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.

Basiquement, bien que ça ne soit pas un résumé, on peut en conclure que si on mange de trop on est condamné !!!

Mais on peut également se demander si par Jalousie on ne peut pas voir la réaction de Paul affirmant qu'il n'a été en rien inférieur aux apôtres, si par querelles, disputes et divisions on ne peut pas voir ses affirmations sur la supposée faute de Pierre qu'il se propose de répandre auprès de tous, cherchant donc à créer de la division selon le livre des Proverbes*. Division dont il dit lui même qu'elle ferme la porte des cieux. Mais on peut également se demander comment il peut considérer l'impudicité comme mauvaise alors qu'elle faisait partie de la même phrase dans laquelle Pierre annonçait les 4 interdits et qui contenait également les viandes sacrifiées aux idoles (viandes sacrifiées aux idoles, sang, animaux étouffés et impudicité). Il décide donc qu'une partie de l'affirmation du Saint-Esprit et des apôtres est valable, mais pas l'autre, enjoignant à manger de toutes les viandes.

Il n'y a aucune cohérence dans ces affirmations. Si ça n'est le fait qu'il se condamne tout seul, étant établi qu'il a bien rappelé une faute et donc créé une division.

(* Proverbes 17.9 : Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis).

(091) 🔷 La divine volonté selon Paul.


(091) 🔷 Satan décide pour Paul.

(VERSET : Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous : Jacques 4.7).

LIVRE INCRIMINE : (1 Thessaloniciens).


  • 1 Thessaloniciens 2.18 : Aussi voulions-nous aller vers vous, du moins moi Paul, une et même deux fois ; mais Satan nous en a empêchés.

Donc Satan décide pour Paul, ça n'est pas Dieu. Il avait déjà admis être lié par Satan, il récidive en précisant que c'est lui qui prend les décisions le concernant.

Par ailleurs, c'est Dieu qui décide. Le psaume 115 nous dit au verset 3 : Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut. On peut donc en déduire que de toute manière, ça n'était pas la volonté de Dieu qu'il y aille, sinon personne n'aurait pu l'empêcher.

Personne, si ça n'est Paul lui-même, n'aurait pu l'empêcher de faire la volonté de Dieu. Et ça n'est pas une façon de l'accabler, c'est simplement une vérité qui concerne absolument tous les croyants. Si Dieu veut que nous fassions quelque chose, ça n'est pas satan qui décidera si ça va arriver ou non. La volonté de Dieu est souveraine. Malheureusement, nous confondons souvent la volonté de Dieu avec la notre, et ensuite nous prétendons que satan nous empêche d'accomplir la volonté de Dieu au lieu de nous remettre en question.

Le problème dans ce passage n'est pas que Paul affirme qu'il voulait aller vers les Thessaloniciens, nous comprenons simplement que c'était sa volonté et non celle de Dieu, sinon cela se serait fait. Et une fois de plus, ça n'est pas un problème que ça ait été sa volonté. Le problème est qu'il impute à satan la responsabilité de l'échec d'une décision qu'il a prise et avec laquelle Dieu n'était de toute évidence pas d'accord.

(092) 🔷 La valeur aléatoire de la loi. 


(092) 🔷 La valeur aléatoire de la loi.

(VERSET : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens : Actes 23.6).

LIVRE INCRIMINE : (1 Timothée).


  • 1 Timothée 1.8-9 : Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime, sachant bien que la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers,

On pourrait argumenter sur le début de son affirmation, qui, comme souvent est une lapalissade. Il dit que la loi est bonne si on l'utilise pour le bien. On pourrait dès lors ajouter qu'elle est mauvaise si on l'utilise pour le mal ? Exemple parfait de ce que signifie 'parler pour ne rien dire'. D'autant que si on y réfléchit plus avant, il soutient dans ces propos que la valeur de la loi dépend de ce que l'on en fait, et non de la raison divine de son existence. En d'autres termes, en précisant 'pourvu que', il dit que la loi que Dieu a donné à Moïse n'est bonne que si on l'utilise correctement. Ce qui induit que si on s'en sert mal, alors Dieu nous a donné une mauvaise loi. Et ça n'est pas une manière de détourner ce qui est dit. Il affirme clairement que la loi que Dieu a donné n'est bonne que sous condition, la condition étant de l'utiliser correctement.

Pourtant le vrai problème de ce passage se situe juste après cette "impressionnante" révélation que la loi de Dieu n'est bonne que si on l'utilise correctement. Il ajoute, en signe supplémentaire qu'il n'a rien compris à la loi de Dieu, que la loi n'est pas : pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers. Et rappelons qu'il se présente comme : pharisien, fils de pharisiens (Actes 23.6), mais que de toute évidence, il ne comprend pas la base de la base concernant la loi que Dieu a donnée à Moïse :

La loi donne les sanctions si on pêche, elle est donc pour les justes afin de leur éviter de devenir injuste. Ce sont les sanctions de la loi qui sont pour les méchants. Les bénédictions font partie de la loi.

(093) 🔷 Le jugement.


(093) 🔷 Une lourde erreur doctrinale sur Jésus.

(VERSET : Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin : Matthieu 5.37).

LIVRE INCRIMINE : (2 Corinthiens).


Tout le passage à suivre est intéressant. Il le précède en considérant sa venue éventuelle comme une grâce, ce qui rejoint les nombreux point prouvant son orgueil (2 Corinthiens 1.15 : je voulais aller d'abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce). Ensuite il présente deux éventualités pouvant expliquer qu'il ne soit pas venu, en les balayant évidemment. Dans ce cas pourquoi en parler ? Ca n'a aucun intérêt. Un peu comme si, alors que Jésus allait nettoyer les pieds de ses disciples, les rédacteurs des différentes versions de l'évangile de Jésus-Christ avaient passé trois chapitres à nous faire la liste de ce que Jésus n'a pas nettoyé ce jour là, ou la liste de toutes les personnes qui n'étaient pas présentes pendant le repas.

Ici Paul nous fait la liste des raisons qui ne sont pas celles qui l'ont poussées à ne pas venir alors qu'il voulait le faire. Cocasse. Mais le plus impressionnant reste qu'en essayant de se justifier sur une de ces raisons qui ne le concernent apparemment pas, il fait une énorme erreur doctrinale. Plus précisément, sur la deuxième.

La première était la légèreté, dont il sous-entend que ça n'est pas pour ça qu'il n'a pas fait ce qu'il voulait faire. La deuxième concerne des résolutions charnelles qu'il n'a évidemment pas prise, une fois de plus, selon ses dires (2 Corinthiens 1.17 : ... Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu'il y ait en moi le oui et le non ? ). Tout ce qui suit va consister à nous démontrer que ce ne sont pas des résolutions charnelles.

C'est là qu'il va faire son erreur. Le texte nous dit ceci :

  • 2 Corinthiens 1.18-20 : Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n'a pas été oui et non. 19 Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n'a pas été oui et non, mais c'est oui qui a été en lui ; 20 car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui ; c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.

Le début de son affirmation sur Jésus est correct lorsqu'il dit qu'il n'a pas été oui et non. Malheureusement, bien que cela ne soit pas très compliqué, il n'a pas l'air de comprendre ce que cela signifie. Matthieu nous parle de cela en nous retranscrivant les paroles de Jésus en ces termes : Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin (Matthieu 5.37). Ce que cela signifie, c'est que autant le oui que le non peuvent être légitime, par contre, ils ne peuvent coexister, sinon, c'est un ajout qui vient du malin.

Ce qu'il n'y a pas en Dieu, c'est le oui et le non, mais il peut y avoir l'un ou l'autre. Paul ajoute qu'en Dieu il n'y a que le oui, c'est faux il y a aussi le non. Tous les interdits le prouvent.

(094) 🔷 L'idolâtrie de la croix. 


(094) 🔷 L'arme qui a tué Jésus.

(VERSET : Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom : Jean 15.21).

LIVRES INCRIMINES : (1 Corinthiens) (Galates) (Galates) (Galates) (Ephésiens) (Philippiens) (Colossiens) (Colossiens).


Un tout petit peu plus volumineux, et oh combien choquant.

Les croyants ont admis une idée de ce qui s'est passé sur la croix qui est uniquement et exclusivement basée sur les déclarations de Paul. Lorsque l'on regarde tous les autres textes, on constate que le discours n'est pas du tout le même. Que ce soit dans les quatre versions de l'évangile de Jésus (Matthieu, Marc, Luc, Jean), dans le livre des actes, dans tous les véritables épîtres inspirées de Dieu (Hébreux, Jacques, Pierre 1 et 2, Jean 1 à 3 et Jude), ou finalement le livre de l'Apocalypse, la croix est quasiment toujours absente.

Si l'on excepte évidemment la description des évènements qui entourent le sacrifice de Jésus, la notion de croix n'est utilisée que dans deux cas. Le principal est celui qui consiste à devoir porter la nôtre (Matthieu 10.38 ; 16.24) (Marc 8.34) (Luc 9.23 ; 14.27). Et, de manière secondaire, la croix est utilisée deux fois pour rappeler comment Jésus a été mis à mort (Actes 2.23) (Hébreux 12.2), sans porter la moindre once de spiritualité mais uniquement pour rappeler la cruauté charnelle du sacrifice. En dehors de ces passages, personne ne parle jamais de la croix, ça n'est que l'arme qui a servi à mettre Jésus à mort, et si elle a une importance, ça n'est que de part l'accomplissement des multiples prophéties qui la pointaient dans leurs formulations. Ce qui est important, ça n'est pas la croix, mais Jésus. Aucun des disciples de Jésus qui ont assisté à cet instant final de la vie terrestre de Jésus ne parlera jamais de la croix. Ils étaient là lorsqu'il a été arrêté ; pour beaucoup, ils ont assisté à des distances variables, à la crucifixion ; et Jésus les a visités après sa résurrection. Pourtant, chacun d'entre eux mettra toujours l'emphase sur Jésus, et ne parlera jamais de la croix.

Les détournements que les croyants ont acceptés sans se poser de questions viennent tous de l'idolâtrie de Paul. Tous les versets des épîtres attribuées à Paul parlant de la croix suivent, et ils portent un sens que la Parole de Dieu ne met jamais en avant :

  • 1 Corinthiens 1.17-18 : Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. 18 Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.
  • Galates 5.11 : Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu !
  • Galates 6.12 : Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ.
  • Galates 6.14 : Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde !
  • Ephésiens 2.16 : et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié.
  • Philippiens 3.18 : Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant.
  • Colossiens 1.20 : il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.
  • Colossiens 2.14-15 : il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix ; 15 Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.

Dans ces passages, les gens ne sont pas des ennemis de Jésus, mais de la croix ; les croyants ne sont pas persécutés parce qu'ils appartiennent à Jésus, ils sont persécutés à cause de la croix ; ça n'est pas Jésus qui nous sauve, mais la croix ; le scandale vient de la croix ; Paul se glorifie de la croix ; ça n'est pas le sang de Jésus qui a de la valeur, mais le sang de la croix.

L'erreur de chacun de ces passages pourrait aisément être détaillée, mais je me contenterai de citer une seule évidence. Les religieux de l'époque de Jésus voulaient mettre Lazare à mort parce que son existence était la preuve de ce que Jésus faisait. Ca n'est donc pas en raison de la croix parce que le sacrifice n'avait pas encore eu lieu. Jésus nous disait que s'ils l'ont persécuté ils nous persécuteront, que s'ils l'ont haï, ils nous haïront (Jean 15.18-20). Ce que le monde nous fait il le fait à cause du nom de Jésus, pas à cause de la croix (Jean 15.21 : Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom). Le monde ne haït pas la croix, c'est l'arme qu'il a choisie pour mettre Jésus à mort, ce qu'il hait c'est Jésus. Ils l'ont haï avant, pendant et après sa mise à mort que représente la croix.

On peut essayer de se mentir et prétendre que c'est juste une façon imagée de dire la même chose, mais la réalité est que cela a fait naître une idolâtrie sans précédent. La croix est partout, dans toutes les "églises", autour du cou d'une importante partie des croyants, voir même tatouée sur le corps de bien des personnes. Les textes attribués à Paul détournent la réalité pour la focaliser sur l'arme qui a servi à mettre Jésus à mort plutôt que sur Jésus lui-même. Si Jésus avait été pendu, ils se baladeraient avec une corde autour du cou.

Les épîtres attribuées à Paul apportent une fois de plus une compréhension complètement différente de ce que la Parole de Dieu nous dit. Elles sont une source d'égarement et d'idolâtrie.

(095) 🔷 La destruction de la loi.


(095) 🔷 Paul pense que la loi a été détruite.

(VERSET : je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir : Matthieu 5.17).

LIVRE INCRIMINE : (Colossiens).


Il y a plusieurs passages où Paul révèle son désaccord avec l'accomplissement de la loi annoncé par Jésus. Celui-ci en est un énième. Dans l'épître aux Colossiens il précise son propos de manière assez claire.

  • Colossiens 2.14 : il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix;

Alors évidemment, il essaye une fois de plus de parler de manière imagée. Cependant, la chose est claire. 'L'acte dont les ordonnances nous condamnaient' représente la loi, parce qu'avant la révélation généralisée de la grâce, tous étaient sous la loi et les ordonnances. Il affirme donc que Jésus aurait détruit la loi en la clouant à la croix. Je laisse à chacun le soin soit de se triturer l'esprit pour essayer de justifier cette affirmation, soit de se ranger du côté de Jésus qui affirme avoir accompli la loi.

La multiplication des cas de ce type atteste de ce qu'il s'agit bien d'une profonde incompréhension de Paul sur le sujet.

(096) 🔷 La mère des croyants.  


(096) 🔷 Après la paternité spirituelle voici la maternité architecturale.

(VERSET : Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux : Apocalypse 21.2).

LIVRE INCRIMINE : (Galates).


Après s'être auto-proclamé père de bien du monde, voici que Paul désigne la mère spirituelle des croyants. On est tout de même assez loin de l'esprit de la Parole de Dieu. Sa déclaration se trouve dans l'épître aux Galates :

  • Galates 4.26 : Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère;

La 'révélation' est posée. Il parle bien de la Jérusalem d'en haut, donc de la Jérusalem céleste, dont Jean nous donnera suffisamment de détails pour comprendre qu'elle n'est pas notre mère. La précision la plus marquante concernant ce point précis étant celle-ci :

  • Apocalypse 21.2 : Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.

La description des portes, des fondations et de la muraille confirment que c'est bien l'épouse, et non 'notre mère'. Par ailleurs le sujet de qui est 'notre mère' spirituelle n'existe pas dans la Parole de Dieu. Par contre, la maternité divine est une fois de plus une préoccupation d'une religion en particulier.

(097) 🔷 La perte des croyants.


(097) 🔷 La perte du croyant pour une raison hallucinante.

(VERSET : Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles : Apocalypse 2.20).

LIVRE INCRIMINE : (Romains).


J'ai déjà parlé du début de ce passage, le premier verset étant composé de deux parties dont chacune est déjà une aberration. Ces deux parties revenant ni plus ni moins qu'à la négation de la purification, puisque plus rien n'est impur. La deuxième partie de ce verset affirmant que l'impureté est une vue de l'esprit et non une réalité. Ce que je vais relever cette fois-ci c'est une affirmation du verset 15 :

  • Romains 14.14-15 : Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure. 15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.

Ce qu'il affirme donc c'est que si on mange quelque chose et que notre frère spirituel en ressent de la tristesse, alors on ne marche pas dans l'amour. Donc si ce qu'on fait attriste un frère, on est condamnable. Parce que ça va provoquer sa perte. Cela signifie donc que moi qui crois en la Parole de Dieu et qui reconnais donc l'affirmation du Saint Esprit et de l'ensemble des apôtres faite dans le livre des actes, confirmée par le livre de l'Apocalypse, qu'il est interdit de manger des viandes sacrifiées aux idoles, si jamais je voyais un frère manger des viandes sacrifiées aux idoles, cela provoquerait ma perte et sa condamnation pour m'avoir attristé. Ce qui implique que mon salut dépend de l'action d'un autre, alors que chacun est responsable pour soi et pas pour les autres.

Et qu'en est-il si chacun est attristé par la nourriture de l'autre ? On en profite pour jeûner ?

Ca, c'est le niveau constant des épîtres attribuées à Paul, il est certain que l'esprit qui les a inspirés n'est pas de Dieu et n'est pas Dieu, ce passage en étant une énième preuve. Il faut également prendre en compte, parce que je ne ferai pas encore un point sur ce même passage, que ce qui nous y est dit c'est que si je fais quelque chose de juste devant Dieu mais que quelqu'un ne comprend pas que c'est juste, je dois me retenir de le faire pour ne pas attrister celui qui ne comprend pas la justice de Dieu.

Cocasse.

(098) 🔷 Le jugement de la conscience. 


(098) 🔷 Nous serions limités par la conscience des autres.

(VERSET : Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles : Apocalypse 2.20).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


Commençons par citer le passage, et regardons le de plus près ensuite :

  • 1 Corinthiens 10.27-29 : Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. 28 Mais si quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n'en mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience. 29 Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ?

Il dit donc que si des inconvertis nous invitent à manger avec eux, nous devons faire taire notre conscience. C'est exactement le sens du verset 27. On doit prendre de tout, et si notre conscience nous alerte, alors son conseil est de ne pas l'écouter, et après il se plaint d'une 'écharde dans la chair'. Mais ce qui suit est encore plus fou. Il poursuit donc en disant que si jamais quelqu'un nous avertit qu'une viande a été sacrifiée à une idole, alors il ne faut pas en manger. Amusante remarque, pourquoi ne faudrait-il pas en manger ? Il répète en long et en large que ça n'est pas grave, que le fait qu'une viande ait été sacrifiée à des idoles ne change rien et que cela ne la rend pas impure. Pourtant, lorsque des inconvertis l'invitent à manger, si on lui dit que la viande est de ce type, il ne conseille pas de dire que ça n'est pas grave parce que ça n'aurait prétendument pas de valeur, mais il conseille de s'en abstenir. La raison ? La conscience de l'autre. Evidemment qu'il ne peut pas parler de la nôtre, puisque dans le verset 27 il est clair sur le fait qu'il ne faille pas l'écouter.

Il conseille donc de ne pas écouter notre propre conscience, mais par contre de prendre en considération celle des autres. Bien sûr, il fallait bien qu'il explique encore plus profondément son affirmation dans la fin du verset 29. S'il faut s'abstenir en raison de la conscience de l'autre, il affirme que cela a une raison amusante : Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ? Donc une fois de plus, il donne un exemple qui s'avère être un contre-exemple. Il parlait spécifiquement de limiter sa liberté de manger des viandes sacrifiées aux idoles en raison de la conscience d'autrui pour en conclure qu'il ne voit pas pourquoi sa liberté serait jugée par une conscience étrangère. Dans son esprit, cela signifie que pour éviter que sa liberté ne soit jugée, il n'en use pas. Mais à partir du moment où il n'en use pas pour éviter un jugement extérieur, il se trouve que cela cesse d'être une liberté et ça devient une contrainte.

(099) 🔷 La prédestination.


(099) 🔷 La prédestination anéantit le libre-arbitre.

(VERSET : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle : Jean 3.16).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (Romains) (Ephésiens) (Ephésiens).


La notion de prédestination a toujours posée problème, parce qu'elle s'oppose effectivement au libre-arbitre. Ce que tout ceux qui le soulèvent ne réalisent pas, c'est que Paul est le seul à la mettre en avant dans le sens d'un salut qui était décidé à l'avance par Dieu. Il prône ce principe dans 4 versets différents, un cinquième utilisant la prédestination dans un autre sens s'en rapprochant.

Les quatre versets problématiques sont les suivants :

  • Romains 8.29 : Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de plusieurs frères.
  • Romains 8.30 : Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
  • Ephésiens 1.5 : nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
  • Ephésiens 1.11 : En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,

Le cinquième verset pose un autre problème, je le cite donc pour que tous les versets sur la prédestination soient présents :

  • 1 Corinthiens 2.7 : nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire,

Pourtant, l'Eternel avait été clair par la bouche de son prophète Ezéchiel :

  • Ezéchiel 18.20-24 : L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. 21 Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. 22 Toutes les transgressions qu'il a commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice qu'il a pratiquée. 23 Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive? 24 Si le juste se détourne de sa justice et commet l'iniquité, s'il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ? Toute sa justice sera oubliée, parce qu'il s'est livré à l'iniquité et au péché; à cause de cela, il mourra.

Le verset 23 nous dit clairement que la volonté de Dieu est que le méchant change de conduite et qu'il vive. C'est ce que Dieu veut. Ca n'est pas souvent ce qui arrive. Chacun décide pour lui-même. Le juste peut s'éloigner, et le méchant revenir, et ça n'est pas la conséquence de la décision de Dieu, mais de celle de l'homme. Lorsque Ananias vient vers Paul dans le livre des Actes, et qu'il lui dit : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche (Actes 22.14), cela ne signifie pas que Paul n'a pas le choix, il peut refuser. Il n'est que destiné à connaître sa volonté, pas à l'accepter, cela relève de sa décision personnelle.

Il en va de même pour chacun d'entres nous, nous pouvons accepter et nous pouvons refuser. Dieu connaît toute chose, parce que le temps n'existe pas pour lui et il se trouve simultanément au commencement et à la fin de toutes choses. Enfin, pour finir, le meilleur argument contre la prédestination n'est autre que ce verset particulièrement connu de l'évangile de Jean :

  • Jean 3.16 : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Tout le monde a la possibilité d'obtenir la vie éternelle, il lui suffit de faire l'œuvre de Dieu, qui est de croire en celui qu'il a envoyé. Prétendre qu'il existerait une caste de personnes prédestinées parce que Dieu l'a décidé est une négation de Dieu, parce que cela anéantit la justice sans laquelle le trône de Dieu s'effondre.

(100) 🔷 Le jugement. 


(100) 🔷 Encore une erreur sur le jugement.

(VERSET : Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice : Jean 7.24).

LIVRE INCRIMINE : (1 Corinthiens).


Paul fait une affirmation étrange concernant le jugement, il nous annonce que : L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne (1 Corinthiens 2.15). Pourtant il est écrit dans l'évangile selon Matthieu : Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez (Matthieu 7.1-2). Ce verset ne dit pas que nous ne devons pas juger, puisqu'au contraire nous devons le faire selon la justice et non selon les apparences (Jean 7.24 : Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice), il nous dit par contre, que nous devons faire attention à la manière dont nous le faisons, justement parce que nous serons jugés de la même manière.

Dans ce verset de l'épitre aux Corinthiens, l'erreur de Paul est même à deux niveaux. Parce que si l'homme spirituel juge de tout, alors il juge également ses frères et sœurs et donc il est jugé par eux. On pourrait arguer qu'il ne parle que de juger des choses spirituelles en se basant sur le verset précédent : Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge, cependant il passe de "juger spirituellement les choses de l'Esprit de Dieu" à "juger de tout" et entre dans l'erreur.

(101) 🔷 L'adoption.


(101) 🔷 L'adoption contredit la nouvelle naissance.

(VERSET : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu : Jean 1.12-13).

LIVRES INCRIMINES : (Romains) (Romains) (Romains) (Galates) (Ephésiens).


Encore une notion qui est acceptée par tout le monde et qui pourtant est contraire au message de Jésus. Elle n'est évidemment présente que dans les épîtres attribuées à Paul, et jamais ailleurs. Elle semble tellement évidente pour tous que personne n'y réfléchit réellement. Paul la met en avant à cinq reprises.

  • Romains 8.15 : Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père !
  • Romains 8.23 : Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
  • Romains 9.3-4 : Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, 4 qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte,
  • Galates 4.5 : afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption.
  • Ephésiens 1.5 : nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,

Selon ses affirmations, nous sommes enfants de Dieu par adoption. Et je ne détaillerais même pas le fait que Romains 8.23 nous dise que nous n'avons pas encore cette adoption quand Romains 8.15 dit que nous l'avons.

Pourtant, selon la Parole de Dieu, nous sommes devenus enfant de Dieu par la nouvelle naissance et non par une quelconque adoption. L'évangile de Jean nous en fait un résumé particulièrement clair : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu (Jean 1.12-13). Celui qui est adopté est fils, mais cela ne signifie pas qu'il soit différent de ce qu'il était avant de l'être. C'est pourquoi Dieu n'a jamais désiré nous adopter, mais faire de nous ses enfants de naissance en nous faisant naître à nouveau, dans l'esprit.

  • Jean 3.5-8 : Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. 7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

Entre celui que nous étions dans la chair et celui que nous sommes dans l'esprit il n'y a pas de pont que l'adoption pourrait combler. Il n'est pas possible de passer du premier au second sans la mort du premier.

  • 1 Jean 4.7-8 : Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.


NOTA : Cette mentalité de l'adoption est typiquement romaine, particularité que l'on retrouve souvent dans les épitres de Paul. Pour aider à comprendre :

L'empereur Nerva transmettra le trône à son fils adoptif Trajan,

L'empereur Trajan transmettra le trône à son fils adoptif Hadrien,

L'empereur Hadrien transmettra le trône à son fils adoptif Antonin,

L'empereur Antonin divisera le règne. 1 Part pour son fils adoptif Lucius Aurelius Verus,

L'empereur Antonin divisera le règne. 1 Part pour son fils adoptif Marc Aurèle.

Mais avant cette impressionnante suite d'adoption, Tibère, Caligula et Néron étaient eux également adoptés.