LA FIN DES TEMPS
LES POINTS NON TRAITES
NOE, JOB ET DANIEL
LES 2 ARBRES
LA BENEDICTION DE JACOB
LE BELIER ET LE BOUC
LE BLE ET L'IVRAIE
JESUS REVIENT EN HIVER
Il y a différents points que je n'ai pas inclus dans l'étude chronologique de la fin des temps. Pour certains, je ne savais pas trop comment les placer, Daniel, par exemple, a tendance à avoir des visions dont l'accomplissement s'étale sur la durée. C'est donc particulièrement difficile de savoir où les placer, et ce lien sert à détailler ce type de points.
En outre, il y a encore plus de points que je n'ai tout simplement pas encore compris, voir même un nombre impossible à définir dont je n'ai même pas compris qu'il faisait cas de la fin des temps.
Toutes ces choses finiront ici, au fur-et-à-mesure.
LA FIN DES TEMPS
NOE, JOB ET DANIEL
Dans le livre du prophète Ezéchiel, Dieu prend trois hommes en exemple, Noé, Job et Daniel. Avant d'étudier la fin des temps, je comprenais ces passages, en me disant simplement que ces trois hommes étaient particulièrement justes. Sans voir ce qui se cachait derrière. Ce n'est qu'après avoir étudié la fin des temps que j'ai enfin réalisé que cela en parlait.
La première chose à comprendre est que ces trois personnages ont forcément un point commun. Dieu les cite pour une raison particulière. Or, ce qui les caractérise tous les trois, c'est qu'ils ont été la source du salut de personnes qui, d'elles-mêmes, n'auraient pas pu être sauvés. Noé était le seul juste, mais il a permis que sept personnes supplémentaires puissent bénéficier de l'arche. Job était lui aussi connu pour sa droiture, et il rendait continuellement des sacrifices pour les péchés de ses enfants. Daniel a empêché la mort des sages du roi alors que la sentence de ce dernier allait forcément tomber sur eux. Noé Job et Daniel sont donc tous les trois des personnes qui sont à l'origine du salut d'autres qu'eux-mêmes. C'est pour cela que Dieu les utilise comme exemple dans le livre du prophète Ézéchiel.
Il y a une
deuxième compréhension qui nous montre que dans les affirmations
qui vont suivre, présentes dans ce même livre, Dieu nous parle de
la fin des temps.
Lorsqu'on n'y prête pas plus d'attention que durant une simple lecture, on se contente de croire que Dieu donne des exemples dans lesquels ces trois hommes pourraient servir de maître-étalon. Mais si on les isole et qu'on en refait une lecture, on réalise quelque chose de nouveau.
- Ezéchiel 14.13-14 : Fils de l'homme, lorsqu'un pays pécherait contre moi en se livrant à l'infidélité, et que j'étendrais ma main sur lui, -si je brisais pour lui le bâton du pain, si je lui envoyais la famine, si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l'Éternel.
- Ezéchiel 14.15-16 : Si je faisais parcourir le pays par des bêtes féroces qui le dépeupleraient, s'il devenait un désert où personne ne passerait à cause de ces bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant! dit le Seigneur, l'Éternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls seraient sauvés, et le pays deviendrait un désert.
- Ezéchiel 14.17-18 : Ou si j'amenais l'épée contre ce pays, si je disais: Que l'épée parcoure le pays! si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant! dit le Seigneur, l'Éternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais eux seuls seraient sauvés.
- Ezéchiel 14.19-20 : Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant! dit le Seigneur, l'Éternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice.
Ces trois hommes qui tous ont été la source du salut d'autrui par leur justice, ne pourront sauver qui que ce soit d'autre que leur propre âme. C'est intéressant de voir qu'ils ne sauveraient pas leur vie, mais leur âme. Remis dans le contexte où cela a été écrit, on comprend cela différemment. De prime abord, on pourrait penser qu'il s'agit de la même chose. Mais à l'époque d'Ézéchiel, personne n'était sauvé puisqu'il a fallu attendre la victoire de Jésus par sa résurrection et son témoignage aux morts pour que le salut soit possible pour ceux qui ont vécu avant cet instant. Quoi qu'il se passe, leurs âmes n'étaient donc pas sauvées. Ce qui pose le moment dont parle Dieu à travers les quatre exemples du livre d'Ézéchiel après la victoire de Jésus.
En outre, les quatre passages n'ont pour différence que la source de l'épreuve que le pays traverserait, pour le reste, les choses sont les mêmes. C'est donc ces quatre sources de tourment qu'il faut regarder. Ce sont :
- famine
- bêtes féroces
- épée
- peste
Ces quatre sources de destructions ont un nom. Dieu les appelle ses châtiments :
- Ezéchiel 14.21 : Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes,
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore réalisé, ils sont également connus sous le nom des cavaliers de l'apocalypse.
Il faut donc comprendre, à travers ces quatre exemples, que dans les temps de la fin, Dieu enverra ses quatre châtiments sur la terre, et que personne ne pourra sauver d'autre vie que la sienne. Chacun sera responsable de sa propre âme et alors, de deux qui sont dans un même lit, un sera enlevé et l'autre non.
LA FIN DES TEMPS
LES 2 ARBRES
a)
Les arbres dans le jardin.
- Genèse 2.9 : L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
- Genèse 2.16-17 : L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Ces deux arbres posent les bases du choix que l'humanité devra faire pendant les millénaires qui suivront. L'un des arbres consiste à se prendre pour Dieu, en décidant de connaître ce qui est bien et ce qui est mal. L'autre consiste à se soumettre à Dieu, en acceptant la justice de Dieu.
Il est intéressant de constater qu'il n'est pas fait mention du fait qu'il faille manger de l'arbre de la vie pour en bénéficier, alors qu'il est clairement précisé que c'est en se nourrissant de l'arbre de la connaissance du bien et du mal qu'on périra. Pour mieux comprendre, il faut différencier l'image physique et l'image spirituelle de ces deux arbres. Mélanger les deux rendrait le tableau bien trop confus.
Spirituellement, il s'agit d'obéissance. Dieu a dit comment les choses doivent être, et on peut alors considérer ces deux arbres comme étant l'arbre de la vie et l'arbre de la mort. Physiquement, il y a une différence intéressante. Il n'est dit nulle part dans le récit de la création qu'il faille manger de l'arbre de la vie pour bénéficier de ses bienfaits, alors que c'est le fait de manger de celui de la connaissance du bien et du mal qui conduit à la mort. Une soumission spirituelle est donc opposée à un acte charnel. La chair est opposée à l'Esprit.
- 1 Samuel 15.22-23 : Samuel dit : L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Éternel, il te rejette aussi comme roi.
Ces deux arbres sont aussi réels que symboliques. Il est probable que ça n'était que deux arbres, identiques dans les apparences, mais représentant les deux faces d'une vérité spirituelle. En ce temps, il n'y avait pas de sacrifices, uniquement une demande d'obéissance. L'obéissance étant première et ayant été refusée, Dieu, en chassant Adam et Eve va devoir repartir de zéro. Il passera donc par la phase du sacrifice, qui est la première étape de l'obéissance.
Ces deux arbres représentent donc le conflit qui va diviser le monde pendant les milliers d'années qui amèneront finalement à un nouvel Éden, plus souvent appelé « paradis ». On parle trois fois d'un de ces arbres. Par deux fois de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et une fois de l'arbre de la vie. On ajoutera à cela une fois ou un fort sous-entendu parle d'eux.
Pour mieux les comprendre, regardons les autres passages qui en parlent.
b) La vision d'Ézéchiel.
- Ézéchiel 31.3-11 : Voici, l'Assyrie était un cèdre du Liban ; Ses branches étaient belles, Son feuillage était touffu, sa tige élevée, Et sa cime s'élançait au milieu d'épais rameaux. Les eaux l'avaient fait croître, L'abîme l'avait fait pousser en hauteur ; Des fleuves coulaient autour du lieu où il était planté, Et envoyaient leurs canaux à tous les arbres des champs. C'est pourquoi sa tige s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux s'étendaient, Par l'abondance des eaux qui l'avaient fait pousser. Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches, Toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations habitaient toutes à son ombre. Il était beau par sa grandeur, par l'étendue de ses branches, Car ses racines plongeaient dans des eaux abondantes. Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient point, Les cyprès n'égalaient point ses branches, Et les platanes n'étaient point comme ses rameaux ; Aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était comparable en beauté. Je l'avais embelli par la multitude de ses branches, Et tous les arbres d'Éden, dans le jardin de Dieu, lui portaient envie. C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Parce qu'il avait une tige élevée, Parce qu'il lançait sa cime au milieu d'épais rameaux, Et que son cœur était fier de sa hauteur, Je l'ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa méchanceté ; je l'ai chassé.
Dans la Parole de Dieu, on se rend compte que Satan tente de devenir Dieu. Sa méthode est de faire tout ce que Dieu a annoncé. Il sait que Dieu a mis l'idée même de Dieu dans le cœur de l'homme, alors implanter une nouvelle idée serait trop difficile, et même probablement impossible pour le diable. C'est pour cela qu'il se contente de constamment imiter.
L'Antéchrist en est un exemple. Satan n'essaye pas de faire des choses nouvelles, il en fait qui ont l'apparence de celles de Dieu, des versions qui portent en elles une version charnelle, dans le but de séduire ceux qui sont mal affermis. Dans ce passage, nous avons la version de Satan de l'arbre qui se trouve dans la Jérusalem céleste.
- Apocalypse 22.1-2 : Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
Dans les apparences, on pourrait croire que l'arbre que voient Daniel et Ézéchiel est celui de la Jérusalem Céleste, mais si plusieurs points vont dans ce sens, plusieurs autres montrent que c'est l'inverse.
- Ézéchiel 31.4 : Les eaux l'avaient fait croître, L'abîme l'avait fait pousser en hauteur ; Des fleuves coulaient autour du lieu où il était planté, Et envoyaient leurs canaux à tous les arbres des champs.31.5 C'est pourquoi sa tige s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux s'étendaient, Par l'abondance des eaux qui l'avaient fait pousser.
Ces deux versets disent quelque chose de particulier. Les eaux l'avaient fait croître, L'abîme l'avait fait pousser en hauteur. Ça veut dire que les peuples de la terre l'ont planté et ont participé à sa croissance, par contre, c'est l'abîme, donc Satan, qui l'a fait pousser en hauteur. La raison en est simple. Bien que cet arbre soit très grand, l'affirmation pousser en hauteur ne se réfère pas à ça. C'est le verset 31.5 qui parlera de cela. Le verset 31.4 parle du fait que cet arbre a poussé sur un haut lieu, c'est pour cela qu'il est mis en opposition avec les arbres des champs. Lui est un arbre des hauteurs. Il représente l'arbre de la connaissance du bien et du mal, mais également l'antéchrist, le dernier ordre mondial. Le monde choisit l'arbre de la connaissance du bien et du mal alors que les enfants de Dieu choisissent celui de la vie.
C'est donc le verset 5 qui parle de sa haute stature.
- Ézéchiel 31.5 : C'est pourquoi sa tige s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux s'étendaient, Par l'abondance des eaux qui l'avaient fait pousser.
Il faut comprendre qu'il représente, comme je viens de le dire, l'unification des royaumes de la terre sous un seul drapeau tel qu'annoncé dans le livre de l'Apocalypse. Le fait qu'il s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs signifie qu'il a la prééminence sur les rois de la terre. Tous les arbres de la terre tirent leur force de lui, et sans lui, aucun ne peut subsister. La différence avec l'arbre de l'Apocalypse est ici majeure. Dans l'Apocalypse, l'arbre se source dans le fleuve qui coule du trône de Dieu, ici c'est l'arbre qui est la source de la vie des arbres plus petits. Cet arbre essaye d'imposer l'image de Dieu. Il se pose en substitut de Dieu et non de l'arbre.
Le verset 31.6 nous montre qu'il est également la source des « bienfaits » des hommes. Il est autant en contrôle de leur lieu de résidence, que de la natalité. Les nations sont sous sa coupe, et, aussi étrange que cela puisse paraître, il tient sa puissance de ceux-là même sur lesquels il l'exerce. Un parfait parallèle avec la situation politique actuelle.
- Ézéchiel 31.6 : Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches, Toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations habitaient toutes à son ombre. 31.7 Il était beau par sa grandeur, par l'étendue de ses branches, Car ses racines plongeaient dans des eaux abondantes.
C'est à partir du verset 31.8 qu'on voit beaucoup plus clairement le parallèle avec Satan. Lorsque vous lisez le passage suivant en imaginant que Dieu parle de l'arbre qu'Ézéchiel a vu, vous comprenez rapidement qu'il parle effectivement de la même chose. La différence étant que dans la vision de l'arbre, il parle du royaume de l'antéchrist, alors que dans le passage suivant, il parle ouvertement de son roi, donc de Satan (et par voie de conséquence, de son messager, l'antéchrist).
- Ézéchiel 28.12-19 : Fils de l'homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe, d'onyx, de jaspe, De saphir, d'escarboucle, d'émeraude, et d'or ; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; Je t'avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce Tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, Par l'injustice de ton commerce, Tu as profané tes sanctuaires ; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, Aux yeux de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples Sont dans la stupeur à cause de toi ; Tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais !
Cette séparation entre description du royaume et description de son dirigeant se retrouvera également dans la vision de Daniel.
c) La vision de Daniel.
- Daniel 4.10-16 : Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur. Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre. Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture. Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux. Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l'arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage. Son cœur d'homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui.
Cette vision est la même que celle qu'Ézéchiel a reçu. Il s'agit d'un arbre qui couvre toute la terre. Ce sont les mêmes précisions qui sont apportées :
Daniel
Ézéchiel
les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre
Toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations habitaient toutes à son ombre.
les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches
Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches
Un arbre d'une grande hauteur. Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.
C'est pourquoi sa tige s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs
Les deux visions sont
belles et bien des visions d'une même chose.
d) La conclusion des visions de Daniel et Ézéchiel.
Les deux visions ont la même structure, elles commencent par une description de l'arbre, puis enchaînent avec une description de ce qu'ils procurent (abri, nourriture...). S'ensuit alors une cassure dans la narration.
- Ézéchiel 31.10 : C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel
- Daniel 4.13 : Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.
Ces deux versets sont les charnières des passages concernés. À partir de là, le sort de l'arbre va être détaillé.
- Ézéchiel 31.10-11 : C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Parce qu'il avait une tige élevée, Parce qu'il lançait sa cime au milieu d'épais rameaux, Et que son cœur était fier de sa hauteur, Je l'ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa méchanceté ; je l'ai chassé.
- Ézéchiel 28.17-19 : Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, Par l'injustice de ton commerce, Tu as profané tes sanctuaires ; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, Aux yeux de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples Sont dans la stupeur à cause de toi ; Tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais !
- Daniel 4.14-16 : Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l'arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage. Son cœur d'homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui.
Il y a tellement de choses à dire sur ces deux passages que je vais essayer de faire le plus court possible.
- Ézéchiel 31.11 : Je l'ai livré entre les mains du héros des nations
Le héros dont il est question ici n'est autre que Jésus. Il faut rapprocher cela d'un passage de Sophonie : L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve (Sophonie 3.17)
- Ézéchiel 28.17 : Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois.
Ce qui signifie qu'il y a encore des rois, donc le règne de Satan en tant que dominateur mondial n'est pas du type un pays/un dirigeant sur toute la terre, mais un système politique totalitaire, avec plusieurs sous-chefs et Satan qui les chapeaute tous. Ce qui est confirmé par le livre de l'apocalypse et la récurrence des dix rois.
- Daniel 4.14 : Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l'arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches !
C'est l'explication des oiseaux qui volaient par le milieu du ciel que nous trouvons dans Apocalypse 19.17. Ils viennent d'être chassés de l'arbre et ne bénéficient plus de sa protection, ni de la pitance qu'il leur procurait. C'est pour cela que lorsque Jean a cette vision, il entend l'ange dire aux oiseaux : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu. La providence qu'il apportait aux hommes de ce monde est stoppée nette, et il la remplace en personne. Le royaume totalitaire de la bête sera détruit et donné en pâture à ceux-là même qu'elle avait berné.
On note également que l'arbre est abattu, et ses branches sont coupées, mais le tronc reste en place. Le tronc représente Satan, qui bâtit grâce à la méchanceté innée des hommes. Cet arbre est ce dont l'homme est capable lorsque ses racines sont démoniaques.
- Ézéchiel 28.18 : Par la multitude de tes iniquités, Par l'injustice de ton commerce
Il est fait ici allusion à la marque de la bête et à ses conséquences sur le commerce que nous trouvons dans Apocalypse 13.16-17 : Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 13.17 et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
- Ézéchiel 28.18 : Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore
Si vous avez lu le reste de ce document, vous savez maintenant que tous ceux qui veulent faire du mal aux témoins de Dieu doivent être eux-mêmes victimes de leurs intentions. Je pense qu'il s'agit de cela dans ce passage. Cela se réfère donc à la cinquième trompette de l'apocalypse où la bête décide de faire la guerre aux deux témoins et déclenche les évènements qui entraînent la guerre de Dieu contre elle.
- Daniel 4.15 : Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs.
Ce passage est la version de Daniel d'Apocalypse 20.1 : Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. 20.2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Là vient une explication dont je conçois aisément qu'elle puisse prêter à interprétation. C'est cependant ma compréhension, mais j'admets qu'il n'est pas si important que cela qu'elle soit admise par la multitude. Par contre, la présenter me semblait intéressant.
Daniel poursuit le verset que je viens de citer par Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage. 4.16 Son cœur d'homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui.
Je pense que Satan a débuté sa chute dans le Jardin d'Éden, mais la fin de sa chute ne se passe qu'à la fin du millénium, il y a de nombreuses étapes qui jalonnent sa dégringolade. Daniel nous parle dans ce passage de l'avant-dernière étape, celle où Satan reçoit un cœur de bête. Je pense que le cœur de bête dont il est question ici signifie que Satan va devenir un homme. C'est le même emploi que le fils de l'homme, qui désigne Jésus, alors que les fils de Dieu désigne les hommes. Je pense que parce qu'il a voulu prendre la place de Jésus, il aura la place de Jésus. Il sera privé de sa nature angélique, tout comme Jésus s'est dépouillé de sa gloire. C'est de cela qu'il s'agit lorsque Jean nous dit Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans (Apocalypse 20.2).
Daniel utilise l'expression et sept temps passeront sur lui, mais ces deux expressions représentent la même chose. Dans le cas de Daniel, cela se comprend par : la totalité d'une époque, alors que dans le cas de Jean, les mille ans représentent le millénium, donc également la totalité d'une époque. À la fin de cette époque, Satan renaîtra, et sera délié. Ce qui signifie qu'il récupérera sa « gloire », en réalité, sa puissance et c'est là qu'il essayera une dernière fois de renverser le règne de mille ans qui vient d'avoir lieu.
e) l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Les visions de Daniel et Ézéchiel sont l'explication de ce qu'est l'arbre de la connaissance du bien et du mal dont Dieu nous parlait dans le jardin d'Éden. Dans ce jardin, Dieu nous avait laissé le choix entre faire les choses selon notre propre jugement ou en faisant confiance au sien. Les deux prophètes de Dieu ne nous ont pas donné une représentation de ce que pourrait être la conséquence de notre propre évaluation du bien et du mal, ils nous ont clairement montré ce qui arrive dans la fin des temps. Le monde qui nous entoure est déjà dépendant de cet arbre. Ce serait une erreur de croire qu'à un moment donné un système politique corrompu va prendre le dessus et alors ce sera la naissance de l'arbre dont nous parlaient les deux prophètes.
En réalité, tous les systèmes politiques sont corrompus, le choix de ce type de gouvernance est déjà une corruption en soi. La démocratie est plus agréable que la dictature quand on regarde avec les yeux de la chair, mais aucun de ces systèmes n'est la volonté de Dieu, c'est le résultat de notre évaluation du bien et du mal. L'arbre de la connaissance du bien et du mal est déjà en place, et nous nous extasions depuis longtemps sur ce que l'homme a réussi à construire. Un système présenté comme équitable, qui éloigne la guerre. On nous présente toujours les choses en nous disant que nous, les démocraties, nous sommes en paix et que ce sont tous les pays qui n'ont pas la chance que nous avons qui sont en guerre. Nous oublions souvent que la seule différence est que nous faisons nos guerres chez eux.
Quel que soit le système politique en place, il ne correspond pas à la volonté de Dieu. C'est déjà le résultat de l'éloignement de Dieu, c'est déjà l'arbre. Satan est le tronc de ce genre de façon de voir les choses. Vous trouverez toujours pléthore de prédications vous disant que vous devez vous impliquer en politique pour que Dieu ait son mot à dire. C'est oublier que Dieu a toujours son mot à dire, il n'a pas besoin que vous fassiez d'abord de la politique. Chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice, le reste est un mensonge. Le reste est l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
f) le pied de Jésus.
- Zacharie 14.4 : Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi.
Pourquoi ce passage dans le point traitant des deux arbres ?
Simplement parce que je suis persuadé que le jardin d'Éden englobait le temple et le mont des Oliviers. Le mont étant la colline sur laquelle se trouvaient les deux arbres. C'est pourquoi, lorsque je lis ce passage, ce que je comprends c'est que lorsque Jésus reviendra, la colline du jardin d'Éden se séparera par le milieu, en conséquence de quoi, les deux arbres ne seront plus en contact, l'un partira vers le sud, l'autre vers le nord. C'est alors que Dieu entrera en jugement avec les nations.
g) L'arbre de la vie.
- Apocalypse 22.1 : Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. 22.2 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
Une affirmation de Daniel concernant l'arbre de la connaissance du bien et du mal est directement connectée à ce passage :
- Daniel 4.12 : Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ;
Dans la perversion de l'arbre de vie, il était nécessaire de faire mention autant du feuillage que des fruits.
Cet arbre de la vie trouve sa source dans le fleuve qui coule du trône de Dieu, alors que l'arbre de la connaissance du bien et du mal trouvait la sienne dans les hommes. L'arbre de la vie c'est l'arbre de l'acceptation de la perfection de Dieu, c'est la reconnaissance de ce que la volonté de Dieu est parfaite, nos pensées ne sont pas ses pensées (Ésaïe 55.8), les arbres ne sont pas équivalents.
LA FIN DES TEMPS
LA BENEDICTION DE JACOB
A la fin de sa vie, Jacob va bénir ses fils. Ces bénédictions se trouvent dans le chapitre 49 du livre de la génèse. Celle qui nous intéresse particulièrement se trouve au verset 16, c'est celle de Dan. Portons cependant tout d'abord notre attention sur le premier verset de ce chapitre, le moment où Jacob appelle ses fils.
- Genèse 49.1 : Jacob appela ses fils, et dit: Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps.
C'est étonnant, il ne les appelle pas pour les bénir, mais pour prophétiser à leur sujet. Si l'on regarde la bénédiction d'Isaac, son père, il s'agissait non pas tant de l'avenir que des bénédictions qui viendraient sur lui avec le temps. Les bénédictions étaient le centre de ce qu'Isaac avait dis à son fils Jacob. Dans le cas de Jacob envers ses fils, le but est annoncé dès le premier verset, le but n'est pas d'annoncer des bénédictions, mais d'annoncer ce qui arrivera dans la suite des temps, bon ou mauvais. C'est alors qu'il a déjà parlé sur plusieurs de ses fils, et la plupart du temps en des termes assez négatifs, il arrive à son fils Dan.
- Genèse 49.16-18 : Dan jugera son peuple, Comme l'une des tribus d'Israël. Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse. J'espère en ton secours, ô Éternel !
Connaissant la période des juges, on a tendance à avoir une pensée positive lorsqu'on lit que Dan jugera son peuple. Mais Jacob ne parle pas de cela ici. La révélation qu'a reçu Jacob est impressionnante. Il a vu ce qui va arriver dans la fin des temps. Il a vu ce que feront les descendants de son fils Dan, et il l'annonce ici. Il dit que ce sera un serpent sur le chemin. Jésus étant le chemin, on peut comprendre qu'il se mettra sur la route des enfants de Dieu qui veulent marcher vers Dieu. Quant à Esaïe, il nous annonce que de la racine du serpent sortira un basilic, Et son fruit sera un dragon volant (Esaïe 14.29), le dragon du livre de l'Apocalypse.
Jacob termine sa révélation par un verset qui ne laisse aucun doute sur le sentiment que lui inspire ce qu'il a reçu en révélation. J'espère en ton secours dit-il à Dieu. N'oublions pas que la tribu de Dan quittera Dieu pendant plus de 500 ans pour adorer les idoles faites de mains d'hommes, et que cette tribu sera retranchée et remplacée par la demi-tribu de Manassé. Jacob savait déjà cela, c'est pour cela qu'il dira à Joseph, en parlant de Manassé : lui aussi deviendra un peuple (Genèse 48.19). Pourtant, ce n'est pas cet éloignement qui inquiète Jacob et qui le fait espérer dans le salut de l'Eternel, c'est quelque chose de pire.
En outre, il espère le secours de l'Eternel pour des temps où il ne sera de toute façon plus là. Ce qu'il a vu est tel que même en sachant qu'il ne sera de toute façon plus là, ni aucun de ses fils, il espère dans le secours de l'Eternel pour la descendance du peuple de Dieu.
Jacob nous a vu, il y a des milliers d'années. Il a vu la situation dans laquelle nous sommes, il a vu le dragon, il a vu la bête, il a vu la descendance de son fils Dan qui jugera le peuple de Dieu, donc ceux qu'on appelle maintenant les chrétiens.
LA FIN DES TEMPS
LE BELIER ET LE BOUC
- Daniel 8.1-9 : La troisième année du règne du roi Beltschatsar, moi, Daniel, j'eus une vision, outre celle que j'avais eue précédemment. Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï. Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes; ces cornes étaient hautes, mais l'une était plus haute que l'autre, et elle s'éleva la dernière. Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l'occident, au septentrion et au midi; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes; il faisait ce qu'il voulait, et il devint puissant. Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux. Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur. Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier. Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux. De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
Une des explications possible est pour les temps quasi immédiats et concerne évidemment la fin des temps. Le bélier serait la Chine, lorsque le bouc serait les Etats-unis d'Amérique. Retranscrit, cela donnerait ceci :
La chine (bélier) se lève, avec quelques alliés, elle exporte par la tricherie et la corruption son idéologie antéchrist vers le nord, le sud et l'ouest (pas l'Est, elle s'y trouve), investit les places fortes, probablement l'Afghanistan et Taïwan, ainsi que les zones d'influences de ces régions. Personne ne parvient à lui résister. Se lève alors les Etats-Unis d'Amérique (bouc), réunifiés et renforcés par le retour au pouvoir d'un président fort. C'est pendant son absence que la Chine a renforcé ses positions partout. Les Etats-Unis d'Amérique reprennent leur position par la diplomatie (parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher) et finissent par attaquer la Chine et par la détruire. Suite à cela les USA deviennent le pays puissant par excellence avant de faire face à leur propre destruction. Son empire est alors divisé en quatre, et d'une de ces quatre parties émerge un roi qui va régner sur l'Afrique (le midi), sur l'Asie (l'orient) et sur Israël (le plus beau des pays).
Par anticipation, je pense que les trois autres rois seront les suivants :
- Amérique Latine
- Europe
- Russie
LA FIN DES TEMPS
LE BLE ET L'IVRAIE
- Matthieu 13.27-30 : Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
Dans ce passage, Jésus ne parle ni de l'enlèvement, ni du jugement, ni de la résurrection. Aussi étrange que cela puisse paraître, il parle de la marque de la bête.
Que ce soit le jugement ou la résurrection, c'est d'abord les croyants, donc quand il parle d'arracher l'ivraie en premier et d'amasser le blé, il ne parle ni de l'un ni de l'autre. Il fait cas de quelque chose qui aura pour but de séparer les croyants et les incroyants. D'autant qu'il dit liez-la en gerbes pour la brûler, donc il y a deux phases, la première et d'arracher et lier, la deuxième est de les bruler. La deuxième peut être après avoir amassé le blé, c'est la première qui est obligatoirement avant. Donc oui, il est probable qu'il parle de la marque de la bête.
Une fois que la marque est faite, ensuite Dieu marque les siens, c'est le cinquième sceau.
LA FIN DES TEMPS
JESUS REVIENT EN HIVER
Le nom de ce point peut paraître intriguant. Si on y réfléchit un peu, on se rend compte que cette affirmation est à la fois impossible, et évidemment vraie. Dans les deux cas c'est exactement pour la même raison. Quel que soit le jour de son retour, ce sera forcément l'hiver quelque part. Cette affirmation est donc évidement vraie et, d'un autre côté ne peut pas signifier quelque chose d'aussi simple. Les lapalissades ne sont pas une pratique de Dieu dans sa Parole.
Pourtant l'association des passages de Zacharie et des évangiles suivants appuient ce point.
- Zacharie 14.1-9 : Voici, le jour de l'Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem ; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel ; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière ; Il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit ; Mais vers le soir la lumière paraîtra. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale ; Il en sera ainsi été et hiver. L'Éternel sera roi de toute la terre ; En ce jour-là, l'Éternel sera le seul Éternel, Et son nom sera le seul nom.
- Matthieu 24.14-22 : Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! - alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés (compléments dans Marc 13.18-20 et Luc 21.20-28).
Marc 13.18-20 : Priez pour que ces choses n'arrivent pas en hiver. Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé ; mais il les a abrégés, à cause des élus qu'il a choisis.
Luc 21.20-28 : Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l'accomplissement de tout ce qui est écrit. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies. Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
La chose importante dans ce que signifient ces passages ne se trouve pas tant dans les choses dites que dans celles qu'elles impliquent. Cela montre clairement que dans la fin des temps, certains évènements ne sont pas mondiaux. La lecture que l'on fait de tous les passages concernant la fin, doit donc toujours se faire en gardant à l'esprit que, si ça n'est pas précisé, l'évènement attendu peut n'arriver qu'à un endroit précis et non partout en même temps. Il est même possible que certains de ces évènements arrivent différemment en fonction des endroits où ils ont lieu. L'un des meilleurs exemples étant les tribulations. Elles ont lieu partout, mais pas de la même manière. Le but des tribulations n'est pas de faire souffrir, contrairement à ce que pensent la plupart des croyants, mais d'empêcher de trouver Dieu, voir, évidement, d'éloigner de lui. La souffrance en est un moyen, mais ça n'est pas le seul. Aussi, attendre une tribulation uniformisée est un leurre. Non pas qu'elle n'arrivera pas, mais nombreux sont les pays déjà sous les tribulations, qui ne s'en rendent pas compte, parce que les croyants ont une idée préconçue de la forme qu'elles doivent prendre. De la même manière, lorsqu'un tiers des habitants de la terre mourra, cela ne signifie pas qu'une personne sur trois mourra dans chaque village, ou même dans chaque pays. Il est plus que concevable que des zones entières soient détruites, et que d'autres soient relativement épargnées.
Quoi qu'il en soit, l'hiver des uns sera l'été des autres. L'hiver dont nous parle ce passage sera sur Israël. Il faut donc voir qu'Israël est le centre de la pensée de Dieu. D'une certaine manière, la pensée de Dieu contient une donnée géographique. C'est pour cela également que les quatre êtres vivants d'Ézéchiel chapitre 1 regardent chacun dans une direction, vers un point cardinal. La géographie est importante pour Dieu, et Israël est le centre géographique de sa pensée.