Sa victoire
Genèse 50.20 : Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l'a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.
1 - Le cheval de troie.
Jésus n'avait pas la possibilité, de lui-même, d'aller dans le séjour des morts pour prêcher à ceux qui sont morts avant sa venue. Il fallait donc un stratagème pour que cela puisse devenir possible.
Evidemment, le sacrifice sur la croix a permis que nous puissions être rachetés de notre péché, mais le limiter à cela c'est négliger ce qu'il est réellement. Bien sûr, nous pouvons nous contenter de n'y voir que ce que l'on pense être à notre bénéfice et occulter le reste. Cependant, ce fameux 'reste', témoigne de la grandeur de ce que Jésus a fait, et mieux nous comprendrons la grandeur de Jésus, plus nous nous approcherons du trône de Dieu.
Il faut bien réaliser qu'au-delà du combat de Jésus contre les institutions religieuses d'alors, il se déroule la conclusion d'un combat millénaire. Combat qui a commencé dans le jardin d'Eden. Lorsque Satan a entendu la malédiction qui était prononcée contre lui sous la forme de la prophétie concernant la descendance de la femme.
- Genèse 3.14-15 : L'Éternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
Satan était en guerre contre le ciel. Depuis 4000 ans, il essayait de détruire la femme (Israël), et voilà qu'elle enfante le fils de la promesse. Il va alors déployer des efforts colossaux pour, une fois de plus, ravir une autorité dont il avait été privé. La différence étant que Adam avait reçu l'autorité, alors que Jésus était l'autorité, et il n'était donc pas possible de la lui enlever.
Satan essayera de tuer Jésus dès sa naissance, n'y parvenant pas, il tentera de le corrompre dès après son baptême. Sachant que tous les royaumes de la terre devaient lui échoir, il va lui proposer de les lui donner en avance, si seulement il se prosterne, et donc lui cède son autorité. Très ironiquement, même Satan confirme, en agissant de la sorte, que le seul moyen de conserver une chose est de la donner. S'il essaye de conserver les royaumes de la terre, il sait que Jésus les recevra à la fin, mais s'il les donne, Jésus échoue et il les conserve. C'est une loi spirituelle, nous devons donner ce qui vient de Dieu, c'est la condition pour le garder.
Quoi qu'il en soit, échouant également dans cette tentative de corruption, il enverra ses forces vives, les pharisiens, sadducéens, sacrificateurs et consorts pour essayer de le stopper. Il essayera même d'utiliser ses propres disciples, comme nous le montre si bien Matthieu.
- Matthieu 16.21-23 : Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
Or, nous savons que les disciples n'avaient rien compris à la résurrection, une fois qu'elle a eu lieu ils ne parvenaient toujours pas à y croire. Ce qui fait que Pierre ne réagit pas, ici, à cette partie de l'affirmation de Jésus. Il réagit au reste, la souffrance et la mort. Satan se sert de sa réaction pour le faire agir de manière irréfléchie. Les réactions basées sur l'émotion sont généralement contraire à l'Esprit, et ça a été le cas avec Pierre. Ainsi, Satan, qui a tout fait pour que Jésus ne vienne pas au monde, en est rendu à tout faire pour qu'il n'aille pas sur la croix. Lorsqu'à travers la bouche de Pierre, Satan dit à Jésus : A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas, Il ne parle pas de la souffrance et la mort, mais de la résurrection. D'où la réaction virulente de Jésus face à cette attaque.
Rien n'y fera; et Jésus fera ce pour quoi il est venu, sauver des âmes, et ce, jusqu'à ce que le moment de son sacrifice arrive. C'est alors seulement que sa victoire pouvait être complète. Il faut comprendre que le but de Jésus a toujours été le salut des âmes, mais comme il est le seul chemin qui permette de retourner à l'arbre de vie, cela excluait toutes les personnes venues avant lui.
Il ne pouvait toutefois pas se contenter d'aller prêcher aux morts, il y a des lois spirituelles que Dieu a instaurées, et personne, pas même Dieu lui-même ne les transgresse. Le même Pierre nous explique, plus tard, quelque chose de fondamentale dans la compréhension de la victoire de Jésus au travers de son sacrifice.
- 1 Pierre 3.18-19 : Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison,
Les esprits s'échauffent parfois lorsque l'on parle de ces versets, pourtant l'explication en est relativement simple. A la question que posent souvent les personnes non affermies dans la foi, la réponse est : non, Jésus n'est pas allé en enfer pour prêcher. Par contre, la raison pour laquelle il n'est pas allé prêcher en enfer n'est pas celle que vous imaginez. Il n'y est pas allé, pour la simple et bonne raison que l'enfer n'existait pas encore. Pour comprendre cela, il faut déjà comprendre ce qu'est l'enfer, et ça n'est pas un sujet que les croyants affectionnent. En réalité, l'enfer à proprement parler, n'existe pas. Evidemment, la géhenne existe, le feu qui ne s'éteint point existe. Le terme enfer est une invention humaine, il n'existe pas dans la Parole de Dieu.
Ce qui se passera, à la fin, après le millénium, c'est que ceux qui auront décidé de ne pas suivre Dieu et donc de ne pas lui appartenir, seront privés de toutes les choses que Dieu a faites. Jésus revient chercher les siens, il ne maintiendra pas en place un monde perverti juste pour faire plaisir aux pervers. Aussi, lorsque Jésus partira avec les siens, tous les bienfaits de Dieu cesseront d'exister, ce qui inclus la lumière, l'air, la terre, le ciel, etc ... Ceux qui auront refusé Dieu seront donc plongés dans ce qu'il y avait avant que Dieu ne crée le monde tel que nous le connaissons. Je vous laisse imaginer leur situation, nul besoin de la détailler ici.
Le fait d'avoir prêché aux morts, parce que c'est bien ce que Jésus a fait, n'inclut en rien l'enfer, qui en tant que tel n'existe pas encore. Il est allé dans ce que l'ancienne alliance appelle le Shéol, le royaume des morts. Cet endroit est une sorte de réservoir où toutes les personnes qui sont mortes avant Jésus se trouvaient, en attendant de pouvoir être sauvées; parce qu'il n'était pas possible d'être sauvé avant la venue de Jésus, qui nous a clairement dit que nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6).
Donc oui, Jésus a prêché aux morts, et non, il n'est pas allé en enfer, mais dans le séjour des morts. Cependant, il ne pouvait pas y aller de lui-même. C'est l'une des raisons pour lesquelles il a dû être sacrifié. Il n'était pas possible qu'il entre dans le séjour des morts de son vivant, ou de par sa qualité divine. Le seul moyen d'entrer dans le séjour des morts, est d'avoir connu la mort. Dès lors, le sacrifice sur la croix représente un cheval de Troie. Jésus avait besoin d'aller dans le séjour des morts pour que son sacrifice soit réellement au bénéfice de tous. Une fois que sa mort sur la croix était acquise, il est donc logiquement allé dans le séjour des morts. Une fois là-bas, il a prêché, afin que tous puissent, selon leur cœur, l'accepter ou le refuser.
Une fois sa prédication terminée, il a tout simplement ressuscité, terrassant par la même la mort, et lui dérobant les clés du séjour des morts. Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle (Actes 2.24).
Le but de Satan était, et ce, depuis le jardin d'Eden, d'empêcher Dieu de renouer avec l'homme. Non seulement, par le sacrifice de Jésus, Satan a perdu cette partie du combat, mais en plus, il a également perdu le contrôle de la mort et du royaume des morts. Le lien étant rétabli avec toute l'humanité, ceux qui entrent dans l'alliance nouvelle établie par le sang de Jésus, deviennent l'image de Jésus et exercent désormais son autorité. Dès lors, plus aucun sacrifice n'est nécessaire, il a été fait une fois pour toutes, ce qui signifie que la victoire a été remportée il y a deux mille ans.
Ce qui fausse complètement la donne, ce sont les discours des croyants, ou plus clairement les faux-enseignements sur la victoire de Jésus. La réalité est qu'il est en chemin pour revenir, mais il ne revient pas pour remporter la victoire, mais uniquement pour récupérer le prix de cette dernière qu'il a déjà remportée par son sacrifice. C'est pour cela que Satan, à l'élévation de Jésus, après les quarante jours passés avec ses disciples suite à sa résurrection, change son plan. Pendant 4000 ans, il a tenté de tuer Jésus. C'est une façon qui peut paraître un peu directe, mais c'est bien de cela qu'il s'agit. Pendant tout ce temps, il a essayé de faire en sorte que la malédiction que Dieu a prononcée contre le serpent à la sortie du jardin d'Eden ne puisse pas se réaliser en tentant de briser la descendance de la femme. Sa dernière tentative aura été de faire tuer les nouveaux nés du temps d'Hérode, mais il aura également échoué. Finalement, alors que Jésus a accepté, pour notre salut, de vivre la plus grande des humiliations, elle aura été temporaire, alors que Satan la porte depuis 2000 ans en permanence.
Satan sait qu'il a perdu, c'est pour cela qu'il change son plan à partir de l'élévation de Jésus et qu'il se retourne contre la postérité de la femme. Son but n'est plus de remporter la victoire (il sait qu'il a perdu), mais d'en voler le prix.
2 - Ce que ça change pour nous.
En effet, cette question est légitime. Jésus revient, que ce soit pour recevoir sa récompense ou pour terrasser Satan. On pourrait croire que cela ne fait pas de différence pour nous. Il vient nous chercher dans tous les cas.
C'est cependant oublier que nous sommes participants de ce que Jésus fait. En conséquence de quoi, mal comprendre la situation nous amène à mal nous préparer à ce que nous avons à faire. La conséquence de ce que j'ai dit sur Jésus ne venant pas remporter la victoire mais chercher la récompense de celle qu'il a remportée il y a 2000 ans, c'est justement que nous n'avons pas à battre l'ennemi, mais à prendre autorité sur lui. Sur sommes l'armée du vainqueur, et nous avons autorité sur les vaincus. Le simple fait de croire qu'il puisse y avoir un combat est déjà une victoire pour l'ennemi.
Imaginez un supérieur hiérarchique qui, donnant une directive à quelqu'un sous ses ordres, se verrait répondre que c'est à lui de le faire, et qui se soumettrait en trouvant cela logique. Tout le monde penserait des choses relativement négatives de ce patron. C'est ce qui se passe avec le 'combat' spirituel. Je ne dis pas que le combat, dans certains cas, n'est pas nécessaire, mais dans l'immense majorité des cas, ça n'est qu'une question d'exercice de l'autorité.
Le père qui a de l'autorité n'a pas besoin d'imposer par la force sa volonté à ses enfants. Les démons savent que nous avons l'autorité de Dieu, alors ils font ce qu'ils savent le mieux faire, mentir, et nous les avons trop longtemps crus. Maintenant, commençons à croire Jésus. Comprenons la position d'autorité que la victoire de Jésus nous a apportée, et exerçons-la sur les vaincus.
LES VERSETS OÙ JESUS ANNONCE SA MORT ET SA RESURRECTION
Matthieu 16.13-23 : Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme? Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ. Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
- Marc 8.27-33 : Jésus s'en alla, avec ses disciples, dans les villages de Césarée de Philippe, et il leur posa en chemin cette question: Qui dit-on que je suis? Ils répondirent: Jean Baptiste; les autres, Élie, les autres, l'un des prophètes. Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre lui répondit: Tu es le Christ. Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire cela de lui à personne. Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours après. Il leur disait ces choses ouvertement. Et Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre. Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit: Arrière de moi, Satan! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.
Matthieu 20.17-19 : Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin: Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le troisième jour il ressuscitera.
- Luc 9.51 : Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem.
- Luc 18.31-34 : Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira. Car il sera livré aux païens; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir; et le troisième jour il ressuscitera. Mais ils ne comprirent rien à cela; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens.
Marc 9.30-32 : Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu'on le sût. Car il enseignait ses disciples, et il leur dit: Le Fils de l'homme sera livré entre les mains des hommes; ils le feront mourir, et, trois jours après qu'il aura été mis à mort, il ressuscitera. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, et ils craignaient de l'interroger.
Matthieu 26.1-2 : Lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples: Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié.
- Luc 22.14-16 : L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
Marc 14.18-21 : Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit: Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi, me livrera. Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un après l'autre: Est-ce moi? Il leur répondit: C'est l'un des douze, qui met avec moi la main dans le plat. Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né.
- Luc 22.15-23 : Il leur dit: J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l'homme par qui il est livré! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui ferait cela.
Jean 2.4 : Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue.
Jean
2.19-22 : Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! Mais il parlait du temple de son corps. C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Jean 6.51 : Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Jean 6.70 : Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.
Jean 12.32-33 : Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir.
LES VERSETS OÙ JUDA LIVRE JESUS
Matthieu 26.3-5 : Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe; et ils délibérèrent sur les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. Mais ils dirent: Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
- Marc 14.1-2 : La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. Car ils disaient: Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
- Luc 22.1-6 : La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple. Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l'argent. Après s'être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule.
Matthieu 26.6-25 : Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s'approcha de lui, tenant un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix; et, pendant qu'il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s'indignèrent, et dirent: A quoi bon cette perte? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Jésus, s'en étant aperçu, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Elle a fait une bonne action à mon égard; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait. Alors l'un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus. Le premier jour des pains sans levain, les disciples s'adressèrent à Jésus, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque? Il répondit: Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz: Le maître dit: Mon temps est proche; je ferai chez toi la Pâque avec mes disciples. Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. Pendant qu'ils mangeaient, il dit: Je vous le dis en vérité, l'un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire: Est-ce moi, Seigneur? Il répondit: Celui qui a mis avec moi la main dans le plat, c'est celui qui me livrera. Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. Judas, qui le livrait, prit la parole et dit: Est-ce moi, Rabbi? Jésus lui répondit: Tu l'as dit.
- Marc 14.3-11 : Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation: A quoi bon perdre ce parfum? On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s'irritaient contre cette femme. Mais Jésus dit: Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine? Elle a fait une bonne action à mon égard; car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m'avez pas toujours. Elle a fait ce qu'elle a pu; elle a d'avance embaumé mon corps pour la sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait. Judas Iscariot, l'un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus. Après l'avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Matthieu
26.45-56 : Puis il alla vers ses disciples, et leur dit: Vous dormez maintenant, et vous vous reposez! Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s'approche. Comme il parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui; saisissez-le. Aussitôt, s'approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi! Et il le baisa. Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges? Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi? En ce moment, Jésus dit à la foule: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J'étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l'abandonnèrent, et prirent la fuite.
- Marc 14.41-50 : Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C'est assez! L'heure est venue; voici, le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s'approche. Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l'un des douze, et avec lui une foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui; saisissez-le, et emmenez-le sûrement. Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant: Rabbi! Et il le baisa. Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Un de ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. Jésus, prenant la parole, leur dit: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais c'est afin que les Écritures soient accomplies. Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.
- Luc 22.45-53 : Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus, pour le baiser. Et Jésus lui dit: Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme! Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l'épée? Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit. Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.
Jean 13.21-29 : Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément: En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera. Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus. Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce? Jésus répondit: C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot. Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit: Ce que tu fais, fais-le promptement. Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela; car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus voulait lui dire: Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou qu'il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres.
Jean
18.1-8 : Lorsqu'il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis. Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu'envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes. Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s'avança, et leur dit: Qui cherchez-vous? Ils lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C'est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lorsque Jésus leur eut dit: C'est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau: Qui cherchez-vous? Et ils dirent: Jésus de Nazareth. Jésus répondit: Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
LES VERSETS SUR LE SIMULACRE DE PROCES
Matthieu
26.59-68 : Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n'en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent: Celui-ci a dit: Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi? Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit: Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant: Christ, prophétise; dis-nous qui t'a frappé.
- Marc 14.55-65 : Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient point; car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas. Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant: Nous l'avons entendu dire: Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme. Même sur ce point-là leur témoignage ne s'accordait pas. Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l'assemblée, interrogea Jésus, et dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi? Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni? Jésus répondit: Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble? Tous le condamnèrent comme méritant la mort. Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant: Devine! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets.
- Luc
22.66-71 : Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Alors ils dirent: Qu'avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l'avons entendu nous-mêmes de sa bouche.
Matthieu
27.1-2 : Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
- Marc 15.1 : Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
Matthieu
27.11-26 : Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ? Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus. Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Ils répondirent: Barabbas. Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ? Tous répondirent: Qu'il soit crucifié! Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Qu'il soit crucifié! Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
- Marc 15.2-15 : Pilate l'interrogea: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations. Pilate l'interrogea de nouveau: Ne réponds-tu rien? Vois de combien de choses ils t'accusent. Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate. A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que demandait la foule. Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis dans une sédition. La foule, étant montée, se mit à demander ce qu'il avait coutume de leur accorder. Pilate leur répondit: Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juif? Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré. Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas. Pilate, reprenant la parole, leur dit: Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs? Ils crièrent de nouveau: Crucifie-le! Pilate leur dit: Quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le! Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
- Luc
23.1-26 : Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez; Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de verges. A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s'écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de verges. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il fût crucifié. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate prononça que ce qu'ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté. Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu'il la porte derrière Jésus.
Jean 18.19-24 : Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: J'ai parlé ouvertement au monde; j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret. Pourquoi m'interroges-tu? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m'ont entendu; voici, ceux-là savent ce que j'ai dit. A ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant: Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur? Jésus lui dit: Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? Anne l'envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur.
LE VERSET DES REMORDS DE JUDA
Matthieu
27.3-10 : Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour. Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu'on a estimé de la part des enfants d'Israël; et il les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
LE TRAJET VERS LA CROIX
Matthieu
27.27-34 : Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
- Marc 15.16-23 : Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte. Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée. Puis ils se mirent à le saluer: Salut, roi des Juifs! Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier. Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus; et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
- Luc
22.63-65 : Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient, en disant: Devine qui t'a frappé. Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres injures.
LES VERSETS SUR LA CRUCIFIXION
Matthieu
27.35-54 : Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Puis ils s'assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, 0en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s'est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu. Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière. Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Il appelle Élie. Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
- Marc 15.24-39 : Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. L'inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs. Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche. Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Hé! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix! Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi. La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Élie. Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit: Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
- Luc 23.33-47 : Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste.
Jean 19.14-30 : C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs: Voici votre roi. Mais ils s'écrièrent: Ote, ôte, crucifie-le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre roi? Les principaux sacrificateurs répondirent: Nous n'avons de roi que César. Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l'emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C'est là qu'il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue: Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville: elle était en hébreu, en grec et en latin. Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate: N'écris pas: Roi des Juifs. Mais écris qu'il a dit: Je suis roi des Juifs. Pilate répondit: Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Et ils dirent entre eux: Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s'accomplît cette parole de l'Écriture: Ils se sont partagé mes vêtements, Et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats. Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie: J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit.