1 - Les différentes représentations du sang.

a) Aspect charnel du sang.

b) Transition.

c) Aspect spirituel du sang.

d) Les autres aspects.

2 - Le sang de l'ancienne alliance.

a) Aspect charnel du sang.

b) L'esprit, l'eau et le sang (1 Jean 5.6-8)

  • b.1) L'ESPRIT : L'huile est mélangée au sang.
  • b.2) L'EAU: L'eau est mélangée au sang.
  • b.3) LE SANG.

3 - Transition vers la nouvelle alliance

4 - Le sang de Jésus.

a) Le sacrifice commence avant la croix.

b) Le sang et l'eau de la plaie de Jésus(Jean 19.33).

5 - Les 7 fois où Jésus a saigné.

a) Le jardin de Gethsémané (1er saignement).

b) Le fouet (2° saignement).

c) La couronne d'épines (3° saignement).

d) Le roseau (4° saignement).

e) Le manteau (5° saignement).

f) La crucifixion (les mains et les pieds) (6° saignement).

g) Le coté (7° saignement).

6 - Les versets sur le sang dans le NT.

1 - Les différentes représentations du sang.


Le but ici n'est que de classifier les différentes mise en avant de la notion de 'sang' dans la nouvelle alliance. Bien qu'il soit évident qu'il faudra faire de nombreuses visites à l'ancienne alliance, la base de cette étude reste le sang de Jésus.


a) Aspect charnel du sang.

le sang représente la partie charnelle de l'homme (Matthieu 16.17 : Jean 1.12 : Actes 17.26).

le sang représente la vie/mort (Matthieu 23.30 ; Matthieu 23.35 : Luc 11.50 : Matthieu 27.4 : Matthieu 27.24 : Luc 13.1).


b) Transition.

le sang de Jésus est différent du sang des hommes (Hébreux 10.4) .


c) Aspect spirituel du sang.

le sang c'est le prix d'acquisition de l'église (Actes 20.28 : 1 Pierre 1.17 : Apocalypse 5.9).

la puissance du sang est liée à la foi (Hébreux 11.28).

le sang est une alliance (Jean 6.53-56 : Hébreux 9.18 : Hébreux 10.29 : Hébreux 13.20).

le sang représente la rémission des péchés (Matthieu 26.28 : Marc 14.24 : Luc 22.20).

le sang c'est la vie éternelle (Jean 6.54).

le sang purifie (Hébreux 9.18-22 : 1 Jean 1.7 : Apocalypse 7.14 (lave)).

le sang sanctifie (Hébreux 10.29 : Hébreux 13.11-12).

le sang libère de nos péchés (Apocalypse 1.5).

le sang donne la victoire (Apocalypse 12.11).

le sang purifie notre conscience des œuvres mortes (Hébreux 9.11-14).


d) Les autres aspects.

les grumeaux de sang (Luc 22.44).

le sang et l'eau de la plaie de Jésus (Jean 19.33-34).

le sang l'eau et l'Esprit (1 Jean 5.6).

la lune en sang (Actes 2.20).

2 - Le sang de l'ancienne alliance.


Le sang a cela de particulier qu'il a simultanément le même sens et un sens totalement différent entre l'ancienne et la nouvelle alliance. Il est en même temps la vie et la mort, tout comme il est l'hérédité charnelle et l'alliance par laquelle nous recevons la nouvelle naissance. Il apporte la bénédiction lorsqu'il est répandu selon la volonté de Dieu, et la malédiction lorsqu'il tombe à terre.


a) Aspect charnel du sang.

Le sang représente tout d'abord la partie charnelle de l'homme, il peut désigner la lignée héréditaire, ce qui en tant qu'affirmation biblique est déjà une formidable révélation en soi. Lorsqu'il nous est dit que Dieu a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure (Actes 17.26), c'est une fabuleuse révélation. Cela nous parle en effet de la lignée génétique, chose que Luc ne pouvait pas connaître en son temps.

Le sang symbolise également la chair d'une autre manière. Quand Pierre dira à Jésus Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répondra : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 16.15). Ce qui signifie que ce n'est pas la chair qui lui a révélé ça, mais l'Esprit de Dieu. C'est en cela que Pierre est dit 'heureux', parce que l'Esprit n'est pas encore déversé, mais il lui a déjà révélé quelque chose. Cette déclaration a le même sens que celle de Jean 1.12-13Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

Enfin, le sang a cette particularité de représenter à la fois la mort et la vie. Pour expliquer cela, regardons Matthieu 23.30vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Nous comprenons naturellement que 'répandre le sang des prophètes' signifie 'les tuer', ce qui représente donc la mort. Par contre dans ce verset, le sang représente la vie. C'est le fait de l'avoir répandu qui provoque la mort. C'est exactement le même constat que dans Matthieu 23.35afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. Le sang c'est la vie. Ca nous aide par ailleurs à comprendre la dualité qui se trouve présente, en apparence, entre une explication du livre du Deutéronome et une autre du livre du Lévitique.

  • Deutéronome 12.23 : Seulement, garde-toi de manger le sang, car le sang, c'est l'âme; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair.
  • Lévitique 17.11 : Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.

Dans le premier passage, on nous dit que le sang, c'est l'âme, ce qui est relativement explicite. Pourtant, dans le deuxième, on nous dit que l'âme de la chair est dans le sang. Rendons-nous à l'évidence, quelque chose semble clocher. Bien sûr il n'en est rien. La raison en est que la pensée de Dieu est très largement supérieure à tout ce que nos mots sont capables d'exprimer, c'est pour cela qu'il est impossible de comprendre la Parole de Dieu sans son Esprit. Aussi, il use parfois de certaines façons de dire les choses qui nous paraissent alambiquées. Par exemple, pourquoi parler d'avoir répandu le sang d'Abel et d'avoir répandu le sang de Zacharie, pour compléter en disant qu'ils ont tué Abel et Zacharie. Partout dans la Parole, 'répandre le sang' implique 'tuer'. Mais ici, il faut comprendre, qu'en répandant le sang d'Abel et de Zacharie, leurs meurtriers ont tué non pas leur âme, mais leur corps. C'est de cela que nous parlent les passages de Deutéronome et de Lévitique. C'est en cela que l'âme peut être à la fois le sang et dans le sang. Cela revient au même. Dieu ne parle pas de la substance charnelle, mais de ce que cela représente. Ce sont nos mots qui limitent les choses. Lorsque l'on regarde froidement ces deux versets, ils se contredisent. Lorsqu'on les regarde avec le feu de l'Esprit, ils parlent de la même chose.

Même dans notre langue, issue d'un peuple qui a depuis longtemps rejeté Dieu, on ne tue pas la vie, on l'enlève.

Dans les sacrifices de l'ancienne alliance, le principe est le même. Le sang n'était pas répandu par terre, mais contre l'autel, ce qui le sanctifiait et retirait d'office la malédiction qui allait avec le sang répandu sur le sol. Or, Dieu ne sanctifie pas la mort, mais la vie. C'est pour cela que Jésus nous précise : Aveugles! Lequel est le plus grand, l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l'offrande? (Matthieu 23.19). Dans les sacrifices, ce qui comptait n'était pas de tuer un animal, mais d'offrir sa vie. De prime abord cela peut sembler identique, au moins du point de vue de l'animal, mais pour ce qui est du sacrifice, cela change tout. C'est une fois de plus la propension naturelle de l'être humain à prendre des raccourcis qui floute le tableau et empêche la compréhension.

Dans le sacrifice, l'homme ne met pas fin à une vie, il la prolonge en la remettant à Dieu. Cela représentait en réalité la fin de la vie du corps, et le début de la vie de l'Esprit. Mais à l'époque où le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné, il n'était pas possible de le comprendre. C'est pour cela que dans chaque sacrifice d'animal, le sacrificateur préfigurait la mort du Christ, pour le salut de l'âme (le sang).

C'est aussi pour cela qu'Abraham était prêt à sacrifier Isaac, parce qu'il savait qu'il n'avait pas les moyens d'enlever la vie, Dieu seul en est le propriétaire et il en fait ce qu'il veut. Il croyait que Dieu, fidèle à sa promesse, ne pouvait se trahir et accomplirait ce qu'il avait dit. En conséquence de quoi, le sacrifice d'Isaac n'était pas une mise à mort en soi, mais un abandon de paternité au profit d'une paternité divine. Abraham préfigure le sacrifice Lévitique, parce que le sacrifice de son fils, par l'aspersion de son sang, n'a rien à voir avec la mort, mais tout à voir avec la promesse de vie et de descendance que lui, Abraham avait reçu. C'est pour cela que devant la foi d'Abraham, Dieu pourvoit à un sacrifice temporaire, qui sera répété par les Lévites pendant des siècles, en attendant le jour où un autre Père sacrifierait son Fils pour tous. Une fois pour toutes.


Pour conclure. Le sang dans l'ancienne alliance avait cette connotation de mort, mais ne la représentait pas. C'était déjà en fait exactement l'inverse que cela représentait, et c'est important de le comprendre parce que le passage du pluriel au singulier, des sacrifices à un sacrifice unique ne fait que les réunir tous en un seul, pour la vie de tous et non pour leur mort. C'est ce que signifie, dans la nouvelle alliance, le verset disant que l'Esprit, l'eau et le sang témoignent (1 Jean 5.6-8), et c'est ce que je vais expliquer maintenant.


b) L'esprit, l'eau et le sang (1 Jean 5.6-8)

Ce passage se trouve dans la nouvelle alliance, pourtant, pour l'expliquer, il est impératif de recourir à l'ancienne, parce qu'il s'y réfère directement. C'est pour cela que je le fais maintenant, alors que nous sommes en train de parler du sang dans l'ancienne alliance.

  • 1 Jean 5.6-8 : C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage: l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord.

Passage mystérieux s'il en est, et pourtant, si simple. Sans l'Esprit, aucune véritable compréhension n'est possible. Jésus nous avait prévenu, Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir (Jean 16.13).

Ce passage de Jean parle directement de l'ancienne alliance, en faisant une analogie avec le sacrifice de Jésus. Sa compréhension passe par la compréhension de ce dont parlent deux autres passages de la Parole de Dieu.

  • 1 Pierre 1.1-2 : Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, 2 et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!
  • Hébreux 12.22-24 : Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.

La notion d'aspersion du sang vient de l'ancienne alliance, au temps où les sacrificateurs devaient, par des offrandes et des sacrifices d'animaux répétitifs, intercéder auprès de Dieu pour le pardon des fautes du peuple. Pour que tout soit fait selon la volonté de Dieu, il y avait trois types d'aspersions, chacune ayant un but différent, mais les trois étant parfaitement complémentaires.

b.1) L'ESPRIT : L'huile est mélangée au sang.

Ce type d'aspersion est lié à la sanctification. La sanctification c'est le fait de rendre une chose sainte, sacrée.

  • Lévitique 8.10-12 : Moïse prit l'huile d'onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et le sanctifia. Il en fit sept fois l'aspersion sur l'autel, et il oignit l'autel et tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base, afin de les sanctifier. Il répandit de l'huile d'onction sur la tête d'Aaron, et l'oignit, afin de la sanctifier.
  • Lévitique 8.30 : Moïse prit de l'huile d'onction et du sang qui était sur l'autel; il en fit l'aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur les fils d'Aaron et sur leurs vêtements; et il sanctifia Aaron et ses vêtements, les fils d'Aaron et leurs vêtements avec lui.
  • Exode 29.5-7 : Tu prendras les vêtements; tu revêtiras Aaron de la tunique, de la robe de l'éphod, de l'éphod et du pectoral, et tu mettras sur lui la ceinture de l'éphod. Tu poseras la tiare sur sa tête, et tu placeras le diadème de sainteté sur la tiare. Tu prendras l'huile d'onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l'oindras.
  • Psaumes 133.2 : C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.

b.2) L'EAU : L'eau est mélangée au sang.

Ce type d'aspersion est lié à la purification. La purification est différente de la sanctification. Elle permet de nettoyer une chose, pas de la rendre sainte.

  • Lévitique 14.1-7 : L'Éternel parla à Moïse, et dit: Voici quelle sera la loi sur le lépreux, pour le jour de sa purification. On l'amènera devant le sacrificateur. Le sacrificateur sortira du camp, et il examinera le lépreux. Si le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre, le sacrificateur ordonnera que l'on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope. Le sacrificateur ordonnera qu'on égorge l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive. Il prendra l'oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l'hysope; et il les trempera, avec l'oiseau vivant, dans le sang de l'oiseau égorgé sur l'eau vive. Il en fera sept fois l'aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur, et il lâchera dans les champs l'oiseau vivant.
  • Lévitique 14.49-56 : Il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope. Il égorgera l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive. Il prendra le bois de cèdre, l'hysope, le cramoisi et l'oiseau vivant; il les trempera dans le sang de l'oiseau égorgé et dans l'eau vive, et il en fera sept fois l'aspersion sur la maison. Il purifiera la maison avec le sang de l'oiseau, avec de l'eau vive, avec l'oiseau vivant, avec le bois de cèdre, l'hysope et le cramoisi. Il lâchera l'oiseau vivant hors de la ville, dans les champs. C'est ainsi qu'il fera pour la maison l'expiation, et elle sera pure. Telle est la loi pour toute plaie de lèpre et pour la teigne, pour la lèpre des vêtements et des maisons, pour les tumeurs, les dartres et les taches: elle enseigne quand une chose est impure, et quand elle est pure. Telle est la loi sur la lèpre.
  • Nombres 19.1-9 : L'Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit: Voici ce qui est ordonné par la loi que l'Éternel a prescrite, en disant: Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils t'amènent une vache rousse, sans tache, sans défaut corporel, et qui n'ait point porté le joug. Vous la remettrez au sacrificateur Éléazar, qui la fera sortir du camp, et on l'égorgera devant lui. Le sacrificateur Éléazar prendra du sang de la vache avec le doigt, et il en fera sept fois l'aspersion sur le devant de la tente d'assignation. On brûlera la vache sous ses yeux; on brûlera sa peau, sa chair et son sang, avec ses excréments. Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l'hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache. Le sacrificateur lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l'eau; puis il rentrera dans le camp, et sera impur jusqu'au soir. Celui qui aura brûlé la vache lavera ses vêtements dans l'eau, et lavera son corps dans l'eau; et il sera impur jusqu'au soir. Un homme pur recueillera la cendre de la vache, et la déposera hors du camp, dans un lieu pur; on la conservera pour l'assemblée des enfants d'Israël, afin d'en faire l'eau de purification. C'est une eau expiatoire.

b.3) LE SANG.

L'aspersion du sang est la plus importante, pour la simple raison qu'elle est toujours incluse dans toutes les formes d'aspersions. C'est soit sang + eau, sang + huile, ou finalement, sang tout seul. Le sang est la constante, l'eau et l'huile sont des variables.

Le sang, indépendamment de ses mélanges, représente une alliance. Moïse a répandu le sang sur le peuple, et ce, à un moment très particulier. Lorsqu'il s'apprête à monter sur la montagne avec Josué, Aaron, Nadab, Abihu et 70 anciens pour recevoir les tables de la loi, Moïse procède d'abord à l'établissement de l'alliance entre Dieu et le peuple.

  • Exode 24.6-8Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel. Il prit le livre de l'alliance, et le lut en présence du peuple; ils dirent: Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles.

Plus tôt, le sang avait déjà représenté une alliance entre Dieu et le peuple.


  • Exode 12.5 ... 51 : Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. 7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. 8 Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. 9 Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l'eau; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur. ... 13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. 14 Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l'honneur de l'Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. ... 21 Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit: Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. 22 Vous prendrez ensuite un bouquet d'hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin. 23 Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. 24 Vous observerez cela comme une loi pour vous et pour vos enfants à perpétuité. ... 51 Et ce même jour l'Éternel fit sortir du pays d'Égypte les enfants d'Israël, selon leurs armées.


L'aspersion du sang sur les linteaux et le chambranle des portes des Hébreux plaçait leur demeure et tous ceux qui s'y trouvaient sous la protection de Dieu. Cela symbolisait, comme pour le sacrifice de Jésus, que le sacrifice en lui-même ne sauvait pas, mais il donnait la possibilité de l'être. Il fallait encore consacrer sa demeure pour qu'elle appartienne à Dieu, tout comme nous devons devenir le temple du Saint-Esprit.

Dans Lévitique 4 nous voyons que le tabernacle était lui aussi aspergé de sang devant l'Eternel pour l'expiation des fautes.

Aussi, lorsqu'il nous est dit Car il y en a trois qui rendent témoignage: l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord, cela signifie que les trois formes d'aspersions ont été réalisées par Jésus durant son sacrifice. Ainsi, ce témoignage de l'Esprit, de l'eau et du sang atteste que nous avons désormais accès à la nouvelle alliance, étant à la fois purifiés et sanctifiés.

3 - Transition vers la nouvelle alliance.


L'être humain cherche toujours un moyen de combler ses limites. L'un de ces moyens est de mettre des étiquettes sur tout, il croit qu'en catégorisant, ce sera plus facile d'avoir une vue d'ensemble. Ainsi l'ancienne alliance est la loi, quand la nouvelle est la grâce.

Le sang prouve à lui seul que cette séparation est fausse. Celui qui obéit a foi que son obéissance sera pour le mieux. Moïse en Egypte ne s'est basé sur aucune loi, uniquement sur la grâce, et donc sur la foi. Dieu a dit, et Moïse a cru, C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites (Hébreux 11.28).

Ainsi, les Hébreux croyaient que le sang des sacrifices couvraient leurs fautes pour une année (puisqu'il fallait refaire ce sacrifice chaque année), Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés (Hébreux 10.3-4), pourtant, bien que ces sacrifices ne peuvent pas être définitifs, Dieu annonce déjà par Jérémie : je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché (Jérémie 31.34). Or, dans la loi, c'est par le sacrifice qu'on obtient le recouvrement d'une faute, et aucune autre alternative n'est donnée. C'est pour cela que la loi ne pouvant être changée mais devant être accomplie, ce n'est pas le sacrifice en tant qu'acte qui doit changer, mais la victime expiatoire.

Sans la foi, le sang n'a pas de puissance, puisque sans la loi, il n'y a pas d'obéissance à Dieu, et sans obéissance, il n'y a pas de sacrifice. Donc sans la foi, il n'y a pas de sang versé pour l'expiation des péchés. C'est également pour cela que l'obéissance vaut mieux que les sacrifices (1 Samuel 15.22), parce que l'obéissance est première et le sacrifice, second.

À l'image d'Isaac, le sacrifice à venir ne pouvait être que le fils de la promesse, mais ce dernier ne pouvant être sacrifié tous les ans, allait pourvoir à un sacrifice définitivement rédempteur.

4 - Le sang de Jésus.


a) Le sacrifice commence avant la croix.

Le sacrifice dont il est question porte en lui, par la foi, l'intégralité de l'alliance que Dieu a donnée à Moïse. Pour beaucoup, il se limite à la croix, mais c'est totalement faux, il commence avant, et il se termine alors que Jésus est physiquement mort. De la même manière, le sacrifice de l'ancienne alliance ne se limitait pas à l'aspersion du sang, c'était l'intégralité d'une longue cérémonie rituelle. Cela incluait autant le fait pour le sacrifiant de donner l'animal sacrificiel, que pour le sacrificateur de faire son office, jusqu'à l'aspersion du sang.

Pour Jésus, de la même manière, le sacrifice a commencé beaucoup plus tôt, dans le jardin de Gethsémané, et il s'est terminé après sa mort, lorsque le soldat romain lui percera le côté. Le sang et l'eau qui sortiront de la plaie de Jésus seront la dernière aspersion, et elle porte en elle le sceau de l'aboutissement de la souffrance de Jésus pour nous, qui comme dans l'ancienne alliance, n'est pas mort, mais a donné sa vie à Dieu le Père.


b) Le sang et l'eau de la plaie de Jésus(Jean 19.33).

  • Jean 19.33-34 : S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.

Une fois de plus, pour comprendre ce passage, il faut s'en remettre aux différentes formes d'aspersions. Jésus vient de mourir, il a rendu son Esprit à Dieu. L'Esprit, c'est l'huile, qui sert à l'aspersion pour la sanctification. Il reste donc l'eau et le sang, qui unis, servent à purifier les choses charnelles. Ici, alors que Jésus est mort, une séparation est effectuée, mais elle ne se limite pas seulement à une séparation entre l'eau et le sang. En réalité, il y a également eu une séparation entre l'huile et le sang. Les trois éléments se sont séparés les uns des autres.

Dans les trois types d'aspersions, la constante c'est le sang. Les additifs sont l'huile et l'eau, en fonction du but de l'aspersion. Mélangé à de l'huile cela donne la sanctification, mélangé à de l'eau cela donne la purification.

Le sacrifice de Jésus correspond à un holocauste. C'est une offrande volontaire. Jésus s'est offert de sa propre volonté.

Cela correspond au sacrifice de l'agneau dans le désert, agneau qui doit être sans défaut (Exode 12.5 : Ce sera un agneau sans défaut). Il doit être immolé (Exode 12.6 : toute l'assemblée d'Israël l'immolera) , toutes ces descriptions d'Exode correspondent à Jésus, qui nous est présenté, dans le livre de l'apocalypse comme : un agneau qui était là comme immolé (Apocalypse 5.6), et son sacrifice nous est présenté 3 versets plus loin de cette manière : tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation (Apocalypse 5.9).

Dans les deux cas, c'est Israël qui l'a immolé, et ce, non pas pour le salut d'Israël, mais pour le salut de ceux qui croiraient. Que ce soit dans le désert ou sur la croix, le sacrifice n'a pas eu une valeur salvatrice. Il n'a fait que donner la possibilité, à celui qui croit, d'être sauvé.

En Egypte, celui qui ne mettait pas le sang sur sa maison n'avait aucune protection, et tous ceux qui étaient sous la protection de ce sang étaient protégés, même s'ils étaient Egyptiens. Tous ceux qui étaient dans les maisons des Hébreux qui avaient mis le sang, étaient protégés. La Parole ne nous dit pas que cela ne pouvait être que, et uniquement que, les Hébreux.

Sur la croix il en va de même. Le sang est répandu pour reformuler l'alliance, et une fois de plus, tous ceux qui accepteront cette aspersion seront sous la protection de Dieu. Mais pour ce faire, cela ne passe plus par le sang, mais par l'Esprit, par lequel nous recevons la nouvelle naissance. Parce que le sang ne peut plus être versé, il l'a été une fois pour toutes. Il n'y a plus d'agneau sacrificiel.

  • Hébreux 9.25-26 : Et ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois qu'il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice.

Le sang marque l'alliance.

Le sang a été versé une dernière fois il y a deux mille ans, et il ne le sera plus. C'est pour cela que les trois éléments se sont séparés, l'huile, l'eau et le sang. Le sang a payé le prix de la nouvelle alliance, de manière ferme et définitive. Jésus a livré son corps en sacrifice, quand son Esprit, qui est l'huile de sanctification, a triomphé, nous apportant par là l'image de la victoire de Satan dans le charnel, et la victoire des croyants dans l'Esprit qui nous est révélé dans le livre de l'Apocalypse.

Mais cette séparation ne s'arrête pas là, elle a eu lieu parce que le sang ne peut plus être versé. Il l'a été pour tous, une fois pour toutes. Par contre, comme en Egypte, le sacrifice de l'agneau ne sauvait pas les Hébreux, ils devaient encore faire un acte de foi pour être sous sa protection, ce qui faisait passer du général au particulier. Ainsi, le sang de Jésus sur la croix sauve de manière générale, donc il donne de manière globale accès au salut, il est la source du pardon de tout péché (qui se pardonne), mais il faut encore l'accepter. Pour l'accepter il y a deux étapes, que chacun doit décider d'appliquer à sa propre vie, la première étant l'eau et la deuxième l'Esprit, à travers les deux baptêmes successifs correspondant.

Le parallèle continue en ce que le baptême d'eau devient la version 'accomplie' de l'aspersion de purification, qui était l'aspersion de sang mélangé à de l'eau, et qui servait à nettoyer la partie charnelle du sacrifiant, pendant que le baptême de l'Esprit devient la version 'accomplie' de l'aspersion de sanctification qui était l'aspersion du sang mélangé à de l'huile, et qui servait à sanctifier les sacrificateurs et la tente d'assignation.

Par le baptême d'eau nous rejetons les œuvres mortes, c'est un acte physique qui montre notre rejet de l'impureté du monde, et par le baptême de l'Esprit nous recevons la sanctification, qui est la nouvelle naissance, sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12.14).

5 - Les 7 fois où Jésus a saigné.


Chacune des fois où Jésus a saigné a une signification propre. Le premier et le dernier saignement ont des significations particulières qui ont rapport avec la naissance de deux péchés, les cinq autres saignements sont des prix payés pour nos fautes, mais de manière très spécifiques, je vais essayer de rapidement les résumer ici.


a) Le jardin de Gethsémané (1er saignement).

  • Luc 22.39-44 : Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu'il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit: Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.

Le premier des sept saignements se passe au pied du mont des oliviers. Dans le jardin de Gethsémané. Dans ma compréhension de Dieu, Israël est l'endroit géographique d'Eden, et la zone où se trouve Jérusalem est l'endroit où se trouvait le jardin. Le mont des oliviers étant l'endroit où se trouvaient les deux arbres. J'ai expliqué tout cela dans un court enseignement appelé le jardin d'Eden.

C'est pour cela que la première des aspersions du sang de Jésus devait se passer là où le premier péché avait été commis. Ca a commencé dans un jardin, ça se termine dans un jardin. La première des sept aspersions du sang de Jésus sert donc à réconcilier l'homme avec Dieu. Jésus paye pour la première des fautes, commise dans le jardin d'Eden, et qui avait mis une séparation entre Dieu et l'homme.


b) Le fouet (2° saignement).

  • Matthieu 27.26 : Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
  • Marc 15.15Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
  • Jean 19.1 : Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges.

La première des violences que Jésus a subies pour nous concernait son dos. Esaïe nous annonçait cela dans ces termes : J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient (Esaïe 50.6), quand le psalmiste nous disait : des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracés de longs sillons (Psaumes 129.3). Le dos représente la partie du corps où on porte les choses lourdes. Jésus nous disait par là qu'il porterait nos fardeaux à notre place, il nous annonçait qu'à partir de cette alliance pour laquelle il versait son sang, aucun de ses frères n'aurait plus à porter de fardeau dans la chair.

Maintenant, les seuls fardeaux que nous devons porter sont spirituels. Ce sont les fardeaux que Dieu nous confie, pour le salut de nos frères et sœurs en Christ, et ces fardeaux sont léger (Matthieu 11.30).


c) La couronne d'épines (3° saignement).

  • Matthieu 27.29 : Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête,
  • Marc 15.17 : Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée.
  • Jean 19.2 : Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête,

Celle là est facile. La couronne d'épine représente la victoire de Jésus sur nos pensées. Il l'avait déjà remportée à titre personnel lors de ses tentations dans le désert. Les attaques de Satan ne visaient que ses pensées. La Parole nous dit qu'il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4.15). Après cette victoire personnelle, qui nous montrait qu'il était possible de triompher, il a versé son sang pour remporter cette même victoire pour nous.


d) Le roseau (4° saignement).

  • Matthieu 27.30 : Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
  • Marc 15.19Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui.

Ce saignement était déjà plus difficile à comprendre correctement. Principalement parce que le fait de lui frapper la tête ne se comprend pas forcément bien. En réalité, c'est le visage qu'ils lui frappaient. Bien sûr, les deux sont possibles, mais un élément de la Parole de Dieu nous le fait comprendre, et c'est une fois de plus le prophète Esaïe qui nous parle de ça. J'ai déjà utilisé le début de ce verset pour les coups de verges, mais la suite du verset, qui par ailleurs suit la chronologie des blessures, nous dit :

  • Esaïe 50.6 : J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, Et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; Je n'ai pas dérobé mon visage Aux ignominies et aux crachats.

Une fois qu'on a fait le lien entre ce que nous annonçait Esaïe et ce qu'a vécu Jésus, il devient beaucoup plus simple de comprendre ce que Jésus a porté dans cette aspersion de son sang. Il a porté notre honte, et notre rejet. Il faut comprendre ce que représente la barbe, c'est la virilité de l'homme. Dans 1 Chroniques 19, nous voyons les serviteurs du roi David aller porter les condoléances du roi à Hanun, fils de Nachasch suite au décès de son père. Hanun, mal conseillé, y voit une tentative d'espionnage, et coupe la barbe des serviteurs de David. La honte et la confusion qui va s'ensuivre est telle que ces derniers ne pourront pas se présenter devant David avant que leurs barbes n'aient repoussé.  Ce sont les serviteurs qui étaient pris de confusion. Ils se sentaient tellement déshonorés qu'ils ne savaient plus quoi faire. C'est une marque de bonté de la part de David de les avoir rassurés en leur disant qu'ils pourraient revenir à Jérusalem, lorsque leurs barbes auraient repoussé.

Cette barbe arrachée sous les coups du roseau c'est donc notre honte et notre déshonneur qui sont enlevés. Cette aspersion fait de nous des pierres vivantes, choisies et précieuses devant Dieu (1 Pierre 2.4-5).


e) Le manteau (5° saignement).

  • Matthieu 27.31 : Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
  • Marc 15.20 : Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.

On ne peut pas dire que telle aspersion est plus importante que telle autre, cela forme un tout. Cependant, il faut admettre, et ce peut-être parce que la plupart des personnes étudiant le sang de Jésus passent à côté de celle-là, que ce qu'elle représente est souvent négligé et révèle une terrible faiblesse chez les croyants. Justement parce qu'ils ne comprennent pas que cette faute a également été portée par Jésus sur la croix.

Tout d'abord, le manteau en lui-même, en quoi participe-t'il à l'aspersion ? Il faut essayer de regarder la scène qui se déroule. Jésus commence par être flagellé, son dos est couvert de plaies, puis on le recouvre de ce manteau. Le manteau sert alors de pansement à ses plaies et s'accroche à la chair, empêchant le sang de couler. C'est pourquoi, alors que le manteau lui est enlevé, l'intégralité des plaies de son dos se sont rouvertes.

Cela représente toutes les fois où nous ne parvenons pas à tenir bon sur le sentier de la sanctification. Tout le monde chute. Etre un disciple de Jésus ne signifie pas ne pas chuter, mais se relever et continuer sa marche quand ça arrive. Quand Pierre a commencé à s'enfoncer dans l'eau, il a crié à Jésus qui s'est précipité pour venir le secourir. C'est cela que représente le manteau qui rouvre les plaies, et le roseau qui couvre notre honte, nous permet justement de nous relever sans honte et de continuer notre marche avec Jésus.


f) La crucifixion (les mains et les pieds) (6° saignement).

  • Matthieu 27.26Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
  • Matthieu 27.31 : Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
  • Marc 15.20 : Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
  • Marc 15.24-25Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
  • Luc 23.33Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
  • Jean 19.17-18Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C'est là qu'il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.

Cette fois-ci, c'est David qui avait le mieux annoncé ce passage dans les psaumes (Esaïe n'était pas loin derrière). Il nous annonçait : Car des chiens m'environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ; Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique (Psaumes 22.17-19). Ce que représentent les blessures aux mains et aux pieds ne fera pas plaisir à certains mouvements religieux. Cela représente les œuvres. Où que vous alliez (pieds), et quoi que vous fassiez (mains), cela ne changera pas ce que vous êtes. Jésus a déjà tout accompli. C'est pour cela qu'il fait cette affirmation juste avant de rendre son dernier souffle (Jean 19.30).

Notre rôle n'est pas de faire ; même l'œuvre de Dieu à laquelle nous participons sur terre, n'est pas de nos mains, c'est Dieu qui l'a accomplie, nous ne sommes que des messagers, c'est lui qui fait à travers nous, qui rend tangible ce qui est déjà fait dans le spirituel.


g) Le coté (7° saignement).

  • Jean 19.33-34S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.

Le dernier des saignements sert à réconcilier toute chair avec Dieu. Les 6 premières aspersions servaient à payer le prix de nos manquements, mais ne précisaient pas vraiment qui était inclus dans les personnes pour qui ces aspersions étaient faites. Jusque-là, rien ne montrait que ce sacrifice était fait pour que les païens puissent également accéder au salut.

C'est cette lance sur le côté qui en est le signe. Elle nous renvoie au meurtre d'Abel par Caïn.

La première aspersion du sang de Jésus, dans le jardin de Gethsémané renvoyait à la séparation entre Dieu et l'homme, la dernière aspersion renvoie à la séparation entre les hommes. Jésus paye le prix du meurtre d'Abel, dont il est une image, afin de faire cesser la séparation qui s'en est suivie entre les hommes de péchés et les fils de Dieu. Par cette aspersion, Jésus nous réconcilie tous avec Dieu et fait cesser cette séparation, nous rendant tous potentiellement héritier du trône céleste.

Mais en quoi la lance dans le côté de Jésus peut-elle représenter le meurtre d'Abel le juste ? Les choses sont simples. Dieu a prévenu Caïn. Il lui a dit de dominer sur le péché. Mais cela n'a pas suffi à lui faire changer d'avis. Caïn, qui représente la descendance charnelle, le produit des œuvres, met à mort Abel, qui représente la descendance spirituelle, le produit de la foi (Hébreux 11.4 : C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn). En Hébreux, Caïn se dit 'Qayin', et ce mot peut également avoir une autre signification. Il peut également se traduire par le mot "lance", ce qui dans le cas de la mise à mort de la foi par les œuvres, renvoie directement à la lance dans le flanc de Jésus.


Par ces sept aspersions, Jésus réconcilie l'homme avec Dieu, les hommes entre eux, et chacun avec lui-même, renouvelant l'alliance en la rendant parfaite.

6 - Les versets sur le sang dans le NT.


Matthieu 9.20 : Et voici, une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans s'approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement.

  • Marc 5.25 : Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans.
  • Marc 5.28-29 : Car elle disait: Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
  • Luc 8.43-44 : Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir. Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s'arrêta.


Matthieu 16.15-17 : Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.

Matthieu 23.29 : Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes.

Matthieu 23.34-35 : C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel.

Luc 11.49-51 : C'est pourquoi la sagesse de Dieu a dit: Je leur enverrai des prophètes et des apôtres; ils tueront les uns et persécuteront les autres, afin qu'il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, tué entre l'autel et le temple; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.

Matthieu 26.27-28 : Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

  • Marc 14.23-24 : Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.
  • Luc 22.20 : Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Matthieu 27.3-8 : Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour.

Actes 1.18-19 : Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s'est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues. La chose a été si connue de tous les habitants de Jérusalem que ce champ a été appelé dans leur langue Hakeldama, c'est-à-dire, champ du sang.

Matthieu 27.24-25 : Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!

Luc 13.1 : En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.

Luc 22.44 : Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.

Jean 1.12-13 : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

Jean 6.53-56 : Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.

Jean 19.33-34 : S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.

Actes 2.19-20 : Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée; Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux.

Actes 17.26 : Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;

Actes 20.28 : Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang.

Hébreux 2.14-15 : Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable, et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

Hébreux 9.11-14 : Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!

Hébreux 9.18-22 : Voilà pourquoi c'est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée. Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l'eau, de la laine écarlate, et de l'hysope; et il fit l'aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant: Ceci est le sang de l'alliance que Dieu a ordonnée pour vous. Il fit pareillement l'aspersion avec le sang sur le tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.

Hébreux 10.3-4 : Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.

Hébreux 10.19-22 : Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure.

Hébreux 10.28-29 : Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce?

Hébreux 11.28 : C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.

Hébreux 12.22-24 : Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.

Hébreux 13.11-12 : Le corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.

Hébreux 13.20-21 : Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l'accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

1 Pierre 1.1-2 : Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!

1 Pierre 1.17-19 : Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, 20 prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,

1 Jean 1.7 : Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

1 Jean 5.6-8 : C'est lui, Jésus Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage: l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord.

Apocalypse 1.4-5 : Jean aux sept Églises qui sont en Asie: que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,

Apocalypse 5.9-10 : Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

Apocalypse 7.14 : Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.

Apocalypse 12.11 : Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

Apocalypse 19.11-13 : Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même; et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.